La DGAC poursuit la professionnalisation de ses achats

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) poursuit la professionnalisation de ses achats, avec tout d'abord la création d'un comité des achats. La mission de ce comité est de soumettre au comité des finances de l'organisation les grandes orientations en matière d'achat public. Y siège notamment Hugues Tranchant, le sous-directeur des finances et du contrôle de gestion, à l'origine de la professionnalisation des achats de la DGAC.

Par ailleurs, une mission achats voit le jour au sein de la sous-direction des finances et du contrôle de gestion, avec à sa tête Jean-Marie Estibals (notre photo), jusqu'à présent coordinateur des achats au sein du secrétariat général. «Le rôle de cette mission est d'anticiper, d'analyser et d'évaluer l'acte d'achat pour conduire des travaux transversaux en termes de définition de stratégies d'achats par famille et veiller à leur mise en oeuvre concrète, détaille Jean-Marie Estibals. C'est aussi d'apporter des outils d'aide à la décision aux directions et services déconcentrés, de proposer des méthodes et procédures communes, de piloter la relation avec les fournisseurs et l'évaluation de leurs performances et enfin de veiller à la mise en place de l'éco-responsabilité dans la définition du besoin.» Des chargés d'achats en centrale et des correspondants achats en province sont actuellement recrutés. Les prochains dossiers traités par cette mission achats concernent notamment la famille des abonnements presse, avec, pour la première fois, une grande consultation nationale, et le lancement d'une étude sur le coût de traitement d'une facture.

D'autre part, la DGAC s'est dotée d'un Intranet achats pour fédérer une véritable communauté achats en son sein. «L'objectif est d'établir une communication régulière entre tous les acteurs de la DGAC concernés par les achats», indique Jean-Marie Estibals.

Enfin, un nouveau programme de formations est prévu en 2011 pour les acteurs de la filière achats au sein de la DGAC.

Pour aller plus loin, lire l'interview de Jean-Marie Estibals et de Hugues Tranchant en cliquant ici.