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[Best practice] Worldline dans le top 1% des entreprises des plus durables selon Ecovadis

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[Best practice] Worldline dans le top 1% des entreprises des plus durables selon Ecovadis

Worldline s'est vu à nouveau octroyer la médaille Platinum d'EcoVadis. Cette distinction valorise son engagement en matière de RSE et son impact positif sur l'écosystème des paiements. Décryptage de la stratégie et des implications côté achats.

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Pour la troisième année consécutive, Worldline s'est vu décerner le label Platinum d'EcoVadis avec une note de 86/100, dans le cadre de la neuvième évaluation de la performance ESG d'EcoVadis. « Dans notre secteur, ce n'est pas un élément différenciant mais un nécessaire requis par nos clients. Il crédibilise l'ensemble des actions que nous menons au quotidien, en synergie avec l'ensemble des parties prenantes. Nous comptons poursuivre nos efforts, d'autant que le marché est de plus en plus demandeur », considère Patrice Sieuw, directeur des Achats, Real Estate & Facility Management de Worldline. Leader mondial de la sécurisation des paiements et des transactions, cette fintech française figure ainsi dans le top 1% des entreprises les plus durables évaluées par EcoVadis. Elle atteint un score de 86/100, récompensant son engagement en matière de développement durable, soutenu par son programme de transformation RSE. Baptisé Trust 2025 et établi sur cinq ans, il donne entre autres lieu à la mise en place du programme d'efficacité énergétique Move2Cloud, à la rénovation des appareils, à un plan d'amélioration des bâtiments et au déploiement d'une flotte de voitures électriques ; l'objectif étant de satisfaire au Pacte Vert et à la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive).

Une chasse au carbone qui porte ses fruits

Worldline se montre résolument proactif sur les thématiques évaluées par EcoVadis (environnement, droits humains et droit du travail, éthique, achats durables).. L'optimisation carbone passe notamment par la prise en compte de l'ensemble du cycle de vie des paiements numériques depuis la phase de design au service après-vente voire au recyclage en fin de vie. « Nous essayons constamment d'améliorer l'écodesign des terminaux avec nos partenaires, afin de réduire leur bilan carbone et d'encourager leur restauration.», illustre Patrice Sieuw. Cette tâche incombe à l'ensemble des fournisseurs avec lesquels collabore la société de services de paiement. « Nous accompagnons ceux qui ont besoin de progresser, et notamment ceux obtenant un score inférieur à 45 sur l'échelle EcoVadis, en les écoutant, en les épaulant dans la mise en place d'un plan d'actions visant à pallier les difficultés rencontrées, en les conseillant grâce à une équipe dédiée en interne ou par l'intermédiaire de la cellule spécialisée d'EcoVadis ». Au final, Worldline est parvenu à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 4% par rapport à 2022. Des gains dégagés en partie aussi grâce aux économies d'énergie réalisées ; 92% de l'énergie provenant désormais de sources d'énergie renouvelable. « Nous espérons nous rapprocher autant que faire se peut des 100% ». Mais aussi à une politique d'automobile propre déployée en 2023 et qui vise au remplacement intégral du parc des véhicules de fonction d'ici à fin 2026 par des modèles 100% électriques. « Sur les 2000 véhicules que compte notre parc, 15% sont encore à moteur essence ou diesel », indique Patrice Sieuw.

Des pratiques durables et une rationalisation du P2P

Au niveau de ses pratiques d'achats responsables, la société de services de paiement a su progresser. Preuve en est, EcoVadis lui a attribué une note de 90/100, en augmentation de 20% par rapport à 2022. Elle obtient également des scores très élevés dans le domaine du droit du travail et des droits humains (80/100) et de l'éthique (90/100), attestant de sa mobilisation tout au long de la chaîne de valeur pour garantir la confiance et l'intégrité. L'entreprise a établi en 2023 un processus de diligence raisonnable lors de l'intégration d'un fournisseur pour tout contrat supérieur à 25 K euros. Il comporte une phase de collecte et de contrôle des informations, une phase de communication des attentes en matière de RSE (charte, réglementations, principe des Nations unies), une phase de vérification du vendeur sur les bases de données internationales (stabilité financière, liste de sanctions, personnes politiquement exposées...) et une phase d'évaluation des risques inhérents au pays et à la catégorie d'achats. « Cette évaluation des risques nous permet de savoir s'il est acceptable de travailler avec ledit fournisseur. Après son intégration, elle a lieu tous les trois ans de manière à diminuer les risques identifiés, en conformité avec l'ensemble des législations en vigueur relatives à l'anticorruption et au devoir de vigilance. À terme, ce suivi concernera toutes les contractualisations, y compris celles reposant sur un montant inférieur à 25 K euros », détaille Patrice Sieuw. En 2023, Worldline s'est aussi attelé à l'harmonisation des politiques de paiement des fournisseurs afin de clarifier et de rationnaliser le processus Procure-to-pay (P2P). Des efforts ont été également axés sur la formation des acheteurs sur les risques RSE et plus largement sur la directive CSRD. « Leur montée en compétences est capitale avec la progression des exigences ».

L'intelligence artificielle, le levier de décarbonation de demain ?

Pour progresser, Worldline reste très ouvert à l'innovation. « Nous collaborons avec de nombreuses start-up, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle afin de réduire notre impact carbone », rapporte Patrice Sieuw. Elle a d'ailleurs rejoint la French Tech Community, qui fédère 90 groupes franco européens autour des défis de la transformation. Pour Sébastien Mandron, responsable RSE de Worldline, « la réduction des émissions liées aux transactions de paiement dépend désormais de notre capacité à changer nos habitudes. Pour progresser vers un secteur plus décarboné, il faudra réduire les dispositifs physiques au profit d'infrastructures partagées ». L'intelligence artificielle pourrait apporter son concours à l'édifice en fournissant des réponses aux enjeux latents.

 
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