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DossierL'e-procurement dans la cour des grands

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2 - Outils e-procurement : " Le processus d'approvisionnement est plus fluide et plus rapide "

Trois questions à Anne-Marie Guillemoteau, présidente associée d'Effixens : Comment évoluent les outils d'e-procurement ? Quel gain pour les utilisateurs ? Combien cela coûte-t-il ?

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Anne-Marie Guillemoteau, présidente associée (Effixens)

Comment percevez-vous l'évolution des outils d'e-procurement ?

Nous sommes passés d'un marché où l'achat de licences de solution dominait largement à un marché où les offres sont présentées en mode SaaS/cloud. Par ailleurs, les fonctionnalités se sont étoffées, puisque les éditeurs proposent aujourd'hui des fonctions de procure-to-pay (dématérialisation de facture), alors que les outils étaient principalement centrés sur la commande, voire la réception des achats. Enfin, l'e-procurement a longtemps été associé avec les achats hors production. Mais la frontière avec les achats de production tend à disparaître, car l'intégration avec l'ERP est théoriquement faisable aujourd'hui sans trop de difficultés.

Quels sont les principaux gains des pour les utilisateurs des outils d'e-procurement ?

D'une part, le gain en ergonomie comparé à un ERP est appréciable. En outre, la productivité gagnée n'est pas négligeable, même si elle est difficilement quantifiable. Le processus d'approvisionnement est plus fluide et plus rapide. Côté fournisseurs, comme le processus de règlement est accéléré, il est plus facile de négocier des conditions avantageuses d'achats, et surtout, de paiement.

Quel est le budget à prévoir pour une solution d'e-procurement ?

Tout va dépendre du point de départ et de la capacité à interfacer la solution avec l'ERP existant. Mais le budget moyen observé est de l'ordre de 200 000 euros pour les grands comptes. Le prix d'entrée est souvent bas, mais l'intégration des coûts d'interfaçage et la perte de production durant cette phase font grimper la note. Par ailleurs, l'explosion des coûts est due au développement spécifique demandé par les clients, une forte spécificité française. Au final, le ROI est présent, puisque le coût de passation d'une commande peut être divisé par deux ou trois.

Jérôme Pouponnot

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