Filière automobile: les points forts et les points faibles de la relation clients-fournisseurs
La première enquête PFA sur la qualité des relations clients-fournisseurs constate "des relations matures et durables avec des améliorations possibles, notamment du côté des compensations relatives à des reports, annulations de commande ou la non atteinte des volumes prévisionnels.
Je m'abonneLa PFA (Filière Automobile & Mobilité) a dévoilé les résultats de la première édition de son enquête sur la qualité des relations client-fournisseur. Près de 200 entreprises y ont répondu, dont 67% de grandes entreprises, 11% de PME, 22 % d'ETI et il en ressort notamment que les fondamentaux de la relation client-fournisseur sont en place. Que les relations sont durables, avec les trois-quarts des réponses qui font état de collaborations suivies depuis plus de 15 ans : "une différence notoire avec d'autres filières", souligne la PFA.
Cette première enquête, pilote pour la filière, "permet de situer notre industrie au même niveau que l'ensemble du secteur industriel", assure la PFA. "Quand la qualité de la relation est évaluée à 72/100 pour l'ensemble de l'industrie française, les fournisseurs la notent à 66/100 dans l'automobile."
En examinant le nuage de points des réponses, il est possible de constater que des bonnes pratiques existent au sein de la filière avec un groupe significatif de répondants centré sur 85/100. A contrario, des points ou situations particulières ressortent comme devant être améliorés.
Les points forts :
>Les fondamentaux de la relation client-fournisseur sont en place : processus de contractualisation, outils informatiques permettant de faciliter la relation, compétences des personnes... Ce qui est d'autant plus intéressant que ces fondamentaux sont les éléments les plus difficiles, longs et coûteux à mettre en place.
>Le professionnalisme entre les partenaires ressort également, avec une culture de l'engagement et de la qualité (évaluation à 73/100)
>De même, la disponibilité des interlocuteurs clients est reconnue comme au bon niveau (73/100)
>Les relations sont durables, avec les trois-quarts des réponses qui font état de collaborations suivies depuis plus de 15 ans : une différence notoire avec d'autres filières.
>L'évaluation du CPBP (Code de performance et de bonnes pratiques) confirme :
- une progression notoire de certains points comme celui autour de la question relative aux délais de paiement se révèle avoir obtenu la meilleure notation (80/100)
- le respect de la bonne pratique concernant l'absence de pénalités unilatérales (76/100)
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