Bureau Vallée: "Nous agissons en tant que centrale de référencement pour le compte de nos 260 magasins"
25 ans que Bureau Vallée accompagne les professionnels et les particuliers dans leurs besoins de papeterie, bureautique,.... C'est dans ce contexte d'anniversaire que s'est tenu le Papet'Show, les 24 et 25 novembre. Explications de Nathalie Broudin, chef du pôle papeterie, en charge du salon.
Je m'abonneQue représente la papeterie au sein de Bureau Vallée ?
C'est un gros segment puisqu'il continue de progresser et assure à lui tout seul la moitié du chiffre d'affaires de l'enseigne, qui se monte à 260 millions d'euros à date. Mais il faut savoir que nous sommes dans une dynamique forte : tous les marchés sur lesquels nous sommes positionnés augmentent (alors que certains, comme la papeterie, enregistre des baisses au global) et nous ouvrons entre 20 et 25 points de vente chaque année.
Comment travaillez-vous avec vos fournisseurs ?
Nous n'achetons rien. Nous agissons en tant que centrale de référencement pour le compte de nos 260 magasins. Nous identifions ceux qui nous semblent pertinents, nous choisissons les produits les plus appropriés pour notre réseau et nous négocions avec eux des contrats. Nous disposons aujourd'hui d'un panel d'une centaine de fournisseurs.
Comment s'effectue la logistique ? Directement entre le magasin et le fournisseur. Chaque unité commande et le fournisseur la livre directement. Nous n'avons pas de plate-forme logistique. Egalement, nous avons mis en place une offre drive. L'internaute indique ce qu'il cherche, sa ville et en un clic fait préparer sa commande qu'il pourra récupérer ensuite en magasin.
Vous avez mis en place aussi une notation Afnor. Comment cela se passe-t-il ?
Depuis 2009, tous nos fournisseurs doivent répondre à un questionnaire Afnor et se voient attribuer une note (de A à D) qui évalue la qualité " développement durable " de leurs produits. Cette mention figure ensuite que les étiquettes des articles que nous vendons, de manière que le consommateur, particulier ou professionnel, puisse voir si le produit qu'il achète a un impact ou non sur l'environnement. Et depuis cette année, nous demandons en parallèle à tous nos fournisseurs d'indiquer la provenance de leurs produits. Cela est également inscrit sur les étiquettes.
Quel est l'objectif du salon Papet'Show ?
Créé en 2006, il permet aux franchisés de préparer la rentrée des classes. Cette année 50 fournisseurs ont disposé de stands pour présenter leurs nouveautés, en maroquinerie scolaire, papier, écriture, classeur... Egalement, des ateliers offrent la possibilité aux franchisés de travailler sur différents thèmes. Cette année, il s'agissait du digital.
Quelles sont les tendances observées au dernier salon ?
En terme de licences, clairement, trois sortent du lot : La Reine des Neiges, les Minions et Star Wars. En terme de produits, ceux de la gamme Frixion, avec l'encre thermosensible restent dominants. De même que le Replay premium, qui s'est installé sur le même créneau. Autre valeur sure, le cahier à couverture polypro, qui ne nécessite pas de protège-cahier. Il continue sur sa lancée.
Quel a été le point fort du salon cette année ?
Nous avons voulu montrer notre internationalisation : nous sommes en effet désormais présent en France mais aussi en Belgique, Espagne et à Malte. Du coup, nous avons invité pour la première fois des fournisseurs étrangers : 6 Espagnols, dont Senfort et un Maltais (Office Point) sont venus exposer. Une démarche qui a été particulièrement appréciée par les quelque 700 visiteurs venus sur les deux jours de la manifestation.
Bureau Vallée, une enseigne qui évolue avec son temps
Bruno Peyroles crée en 1990 le premier magasin Bureau Vallée et introduit en France le concept de "Superstore" de papeterie et de fournitures de bureau, essentiellement installé en périphérie. L'enseigne vend essentiellement les grandes marques comme Clairefontaine, Exacompta, Stabilo, Bic, Oxford, Gautier, Staedtler... En 25 ans, le profil de ses magasins évolue, avec notamment l'arrivée de City, destiné au centre-ville et occupant donc des surfaces petites, comprises entre 100 à 120 m² (contre 1000 habituellement en périphérie). Plus urbain, ce concept s'adapte aux travailleurs nomades et proposent des services supplémentaires, comme des espaces de co-working.