En cas d'incident, une entreprise sur deux n'a pas prévu de bureaux ou d'ordinateurs de secours
Une importante proportion d'entreprises ne parviennent pas à prendre les précautions nécessaires et à anticiper l'imprévisible, selon une étude de Regus, fournisseur d'espaces de travail flexibles.
Je m'abonneLe niveau de préparation de l’après sinistre des entreprises françaises est mauvais. Plus de la moitié des entreprises n'ont pas prévu de plan de reprise d’activité en moins de 24 heures pour leurs équipements informatiques (54%, contre 45% au niveau mondial) ni de bureaux de secours (56%), selon une étude* de Regus, fournisseur d'espaces de travail flexibles publiée le 5 décembre.
Environ un tiers des entreprises considèrent les coûts induits par un plan de reprise d’activité comme trop élevées. 45 % des Français interrogés seraient prêts à investir dans des bureaux de secours si les tarifs proposés pour le service étaient plus accessibles (contre 55 % à l'échelle mondiale).
Les grandes entreprises françaises sont les mieux préparées à surmonter un sinistre que les petites entreprises : les grosses structures sont 71% à disposer d’un plan de reprise d’activité destiné à remettre leurs systèmes informatiques en état de fonctionnement en moins de 24 heures (contre respectivement 41% et 42% pour les moyennes et petites entreprises) et 61% à avoir des bureaux de secours disponibles sous 24 heures (contre respectivement 41% et 42% pour les moyennes et petites entreprises).
*L’étude Regus a été menée au niveau mondial auprès de plus de 12 000 hommes et femmes d'affaires répartis dans 85 pays.