Equipements de sécurité, une vitrine technologique pour les constructeurs
Absents de la plupart des modèles il y a une vingtaine d'années, les équipements de sécurité active et passive ont, depuis, envahi le marché. Des équipements qui peuvent tout simplement sauver des vies.
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Aujourd'hui, il ne viendrait plus à l'esprit d'une personne d'acheter une auto qui ne soit pas équipée d'airbags ou de l'ABS. Les premiers, en se gonflant en cas de choc violent, viennent protéger le conducteur et/ou le passager. Leur nombre ne cesse de croître et aux désormais classiques airbags conducteur et passager s'ajoutent des airbags latéraux (ou rideaux) et d'autres airbags au niveau des genoux, pour préserver le conducteur d'un choc entre les jambes et la colonne de direction. L'ABS, en évitant le blocage des roues lors des freinages appuyés, permet quant à lui d'optimiser les distances de freinage en toutes circonstances mais aussi et surtout de maintenir le pouvoir directionnel des roues. Attention, en aucun cas l'ABS ne permet de réduire la distance de freinage. Il s'agit désormais d'un équipement obligatoire sur les voitures neuves à l'exception notable des utilitaires... Pour améliorer encore le freinage, les constructeurs associent désormais à l'ABS un système de répartition électronique en fonction des conditions d'adhérence de chaque roue et d'amplification du freinage en cas d'urgence. Ce système (AFU chez Citroën ou Peugeot, BAS chez Mercedes par exemple) aide le conducteur à décélérer vite et bien. Dernier système de sécurité active (qui agit directement sur le véhicule), l'ESP commence à se généraliser et son montage en série devient la règle. Un vrai plus pour la sécurité puisque le système de contrôle électronique de trajectoire fait tout ce qu'il est possible de faire pour maintenir la voiture dans la trajectoire souhaitée par le conducteur. Outre ces dispositifs permettant d'améliorer la sécurité active, de nombreux systèmes électroniques viennent aider le conducteur ou lui apporter un confort supplémentaire, source de sécurité. Relié directement aux capteurs de l'ABS, l'antipatinage ralentit les roues en cas de perte d'adhérence au démarrage pour optimiser le départ du véhicule. Son corollaire, le hit holder, maintient la pression des freins quelques secondes en pente, facilitant ainsi les démarrages en côte.
Sécurité et aides à la conduite
Toujours dans un souci d'aide à la conduite, de récentes technologies permettent un stationnement automatique. Les radars de la voiture évaluent l'espace disponible et commandent le créneau, le conducteur n'ayant plus qu'à agir sur la boîte de vitesse et l'accélérateur. Ces merveilles high-tech fleurissent ça et là (Mercedes, Volkswagen, Volvo...), y compris sur des modèles «accessibles». Chez Peugeot, Citroën et Volvo, entre autres, un système d'alerte de franchissement de ligne signale au conducteur qu'il est sorti de son couloir d'autoroute. Autre progrès disponible sur toutes les Volvo, une caméra située au pied des rétroviseurs avertit le conducteur, via un signal lumineux, qu'un autre véhicule est situé dans l'angle mort. Encore plus impressionnant, le système de vision nocturne Night Guide de BMW permet de retranscrire une image nocturne de la route sur un écran de contrôle central, via une caméra infrarouge. Chez Volvo, le système City Safety freine automatiquement le véhicule roulant à moins de 30 km/h lorsqu'un obstacle se présente. Dernière-née de chez Mercedes, la nouvelle Classe E possède, entre autres, des phares adaptatifs qui optimisent l'éclairage sans éblouir, un rappel de la vitesse limite via un affichage au tableau de bord (dispositif également disponible sur l'Opel Insignia), un système de radar qui maintient automatiquement la distance de sécurité avec le véhicule qui précède et freine en cas de collision afin de diminuer la vitesse d'impact... Ces dispositifs de pointe sont disponibles dans les marques haut de gamme, généralement en option. Ils devraient se déployer bientôt. Enfin, le prochain pas en matière de sécurité devrait être la communication entre véhicules, permettant aux conducteurs d'être prévenus automatiquement en cas d'accident ou de bouchon par exemple. Un projet de ce genre a été présenté par Volvo. Mais jamais rien ne remplacera une attention soutenue du conducteur et une bonne gestion de l'anticipation.
@ BMW
Le système de vision nocturne Night Guide de BMW permet de retranscrire une image de la route sur un écran de contrôle, via une caméra infrarouge.
LES RESPONSABILITES DE L'EMPLOYEUR
L'entreprise est tenue de fournir à ses collaborateurs des véhicules adaptés à leur mission et en parfait état de fonctionnement. Le salarié doit signaler les défauts des véhicules qu'il peut conduire. S'ils sont de nature à rendre le véhicule dangereux, le collaborateur peut refuser de prendre le volant tant que la voiture n'a pas été réparée ou remplacée. D'autre part, il faut savoir que la responsabilité civile ou pénale de l'employeur peut être engagée à la suite d'infractions commises par des salariés en mission. De son côté, le salarié est tenu de respecter le code de la route et engage sa responsabilité personnelle en tant que conducteur. En cas d'infraction, c'est lui qui comparaîtra devant le tribunal de police ou même en correctionnelle (en cas d'accident ou de comportement dangereux pour d'autres personnes). Mais la justice pourra considérer l'absence de mesures de prévention comme un manquement de l'employeur. Dans le cadre d'une procédure pénale, s'il est établi que l'accident provoqué ou subi par le salarié était dû à un manquement de l'entreprise, des poursuites pourront être engagées contre elle pour négligence, voire pour faute inexcusable.
LA SECURITE DANS LES UTILITAIRES PROGRESSE
Petit à petit, le bilan sécurité des véhicules utilitaires s'améliore. Il faut toutefois reconnaître que l'on revient de loin et que, durant de très nombreuses années, les utilitaires ont été les parents pauvres de la sécurité routière. Aujourd'hui, le taux d'équipement en ABS et en ESP est en très net progrès, il en est de même pour l'airbag conducteur. Toutefois, de nombreux constructeurs proposent encore leurs fourgonnettes sans cloison de séparation et munies d'une simple échelle de protection derrière le conducteur.
Autre absence remarquée et même soulignée par l'OVE (Observatoire du véhicule d'entreprise) dans l'une de ses études: l'absence de témoin de surcharge sur les véhicules utilitaires légers actuels. Pourtant, une surcharge allonge les distances de freinage, peut entraîner un déséquilibre du véhicule et engendre une usure prématurée des organes mécaniques et des pneumatiques. En l'absence d'un tel témoin (même si les constructeurs déclarent travailler dessus), c'est le bon sens individuel qui prime.