Revue de presse achats - semaine du 7 mars
vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a séléctionné, pour vous, des articles parus du le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant traite aux achats - Bonne lecture
Je m'abonneUkraine : Volkswagen, Porsche et BMW mettent des chaînes au chômage faute de câbles électriques
La marque Porsche a, elle aussi, dû interrompre la production de Macan et Panamera à Leipzig jusqu'à la fin de la semaine prochaine. Škoda, la filiale tchèque de VW, tourne déjà au ralenti. "Notre taskforce continue à travailler sur des solutions pour l'ensemble des secteurs et des marques", commente le groupe. Le patron de Volkswagen, Herbert Diess, a mis en place "une cellule" de crise qui évalue en direct les conséquences de la guerre sur l'entreprise. La pénurie de câble affecte également les autres constructeurs allemands. Mercedes-Benz va ajuster "temporairement" sa production la semaine prochaine, a annoncé le constructeur mercredi soir. Il compte pourtant sur "la flexibilité de ses usines pour éviter autant que possible les temps d'arrêt". La firme à l'étoile examine par ailleurs le transfert de la production des composants manquant "vers d'autres sites au sein du réseau de fournisseurs". BMW, de son côté, devra mettre à l'arrêt son usine de Dingolfing à partir de la semaine prochaine, a confirmé le porte-parole du site. "Après le Covid puis la pénurie de semi-conducteurs, la guerre signe l'acte trois des mises à l'arrêt", constate un porte-parole du groupe. Affectées par ces pénuries, les chaînes de production du constructeur munichois à Regensburg ont déjà réduit leur cadence. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Guerre en Ukraine, quelles conséquences pour la plasturgie ?
Les plasturgistes français et européens ont affronté un véritable cycle inflationniste entre mai 2020 et la fin 2021 en ce qui concerne leurs achats de plastique. Au-delà des hausses de prix vertigineuses constatées pour certains polymères, ce sont surtout les immenses pénuries de matériaux qui ont fragilisé la filière française. Si les difficultés d'approvisionnement étaient moins prégnantes en janvier 2022 qu'elles ne l'étaient en mai 2021, au plus fort de la crise, force est de constater que les prix du plastique demeurent à des niveaux très élevés, et dans certains cas gravissent encore des sommets jusqu'ici jamais atteints. De nombreux répondants de l'édition de janvier 2022 Baromètre des Matières Plastiques de Polyvia prédisaient des prix stables pour les polymères en février et en mars. Ces prévisions ne tenaient probablement pas toutes compte de l'escalade du conflit entre l'Ukraine et la Russie, puisque l'enquête avait été menée entre la fin janvier et le début février derniers. Les tensions en Ukraine ne s'accompagnent pas que du fameux brouillard de guerre, mais également de nuages noirs pour le marché européen des polymères. L'agence britannique ICIS, qui se spécialise dans l'analyse des marchés de la chimie et de la pétrochimie, rapportait le 24 février 2022 une envolée du cours européen du naphta, en corrélation avec celle du pétrole brut. Les prix spot du naphta, à partir duquel sont fabriqués plusieurs monomères qui servent à la production de polymères (dont le PE, le PP et le PVC par exemple), a lui aussi atteint des niveaux jamais observés depuis septembre 2014 en franchissant le seuil des 900$/tonne. >> Lire l'article compelt sur le site de Verre et Protections
Les craintes sur l'approvisionnement russe poussent le gaz à un record
"A notre avis, le marché prend désormais pour acquis qu'un gazoduc très important qui passe à travers l'Ukraine, va être endommagé par les combats"
Invasion de l'Ukraine : les prix des céréales atteignent des niveaux record sur le marché européen
Le blé a atteint un pic totalement inédit, à 344 euros la tonne sur Euronext. Le précédent record remontait au 24 novembre 2021, le blé ayant alors atteint 313,5 euros la tonne en séance sur l'échéance de décembre (et au 23 novembre pour le cours à la clôture à 311,5 euros), a précisé Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. "Aujourd'hui on a dépassé ce niveau, le cours a atteint au plus haut 344 euros", a-t-il souligné. Le cours du blé a ensuite dégonflé, tout en se maintenant à un niveau très élevé, autour de 320 euros la tonne sur l'échéance de mars. Sans atteindre ces niveaux inédits, le maïs a aussi vu son cours flamber, grimpant jusqu'à 304 euros la tonne (280 euros à l'ouverture). Sur le marché européen, le précédent record pour le maïs remonte au 4 août dernier : le cours avait atteint les 320 euros en clôture, a rappelé l'analyste. >> Lire l'article complet sur le site de Boursorama
L'inquiétude des pays d'Afrique du Nord face à l'envolée des prix du blé
Les livraisons de blé en direction d'un certain nombre de pays importateurs sont bloquées dans les ports de la mer Noire en raison de la guerre en Ukraine. Kiev a d'ailleurs suspendu ses exportations. Par conséquent, les cours du blé, déjà haut en raison de la crise du Covid-19, s'envolent. La situation pourrait avoir des répercussions dangereuses dans certains pays d'Afrique du Nord, à l'image de l'Égypte dont 80 % des importations de blé dépendent de l'Ukraine et la Russie. >> Voir ce sujet sur le site de France 24
Guerre en Ukraine : quatre secteurs de l'économie française très exposés à la hausse du coût de l'énergie
Ce que les producteurs français de blé gagneront d'un côté, du fait de la flambée des céréales lié au poids de l'Ukraine et de la Russie sur ces marchés, ils devront en partie le rétrocéder pour payer la facture des engrais. Elle continue de grimper alors que la hausse était déjà de 80 % avant la guerre, sous l'effet de la hausse du gaz. Le blocage de la Russie va poser problème à l'UE, dont elle est le premier fournisseur, mais beaucoup plus à l'Allemagne - dont 40 % du gaz est russe -, qu'à la France où il correspond à 7 % des utilisations, selon Yara, le géant norvégien des engrais. Les prix du gaz ont pulvérisé des records à 140 euros mégawatts/heure, quand ils sont de l'ordre de 20 euros en temps ordinaire. Or le gaz entre pour 80 % dans le coût des engrais ammonitratés, qui représentent 60 % des usages en France. Pour les éleveurs, un autre genre d'ardoise se présente au travers de l'alimentation animale. Outre le tiers du blé et de l'orge mondial, la Russie et l'Ukraine fournissent, à elles seules, 80 % du tournesol et de ses tourteaux, très présents dans les rations du bétail. Les porcs et la volaille sont fréquemment présentés comme des "céréales sur pattes", car elles représentent 60 à 65 % de leur coût de production. Pas de ciment sans cuisson à 1.450 degrés, et ce matériau de base de la construction tourne à l'or gris. Il s'est déjà nettement renchéri depuis un an que l'énergie fossile flambe. La guerre en Ukraine va amplifier le mouvement. Les fours sont traditionnellement alimentés au charbon, au coke de pétrole ou au gaz, en fonction des pays. En 2021, partout à travers le monde, les cimentiers avaient déjà augmenté leurs prix (en moyenne de 5 % en Europe) pour répercuter l'inflation de leur poste énergie. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
RSE
Chaînes d'approvisionnement : les fournisseurs ne sont pas assez incités à agir pour le climat
Comme ces émissions ne sont pas prises en compte, les donneurs d'ordre sont peu nombreux (38%) à demander à leurs fournisseurs d'agir en faveur du climat. Ainsi, 44% seulement des fournisseurs ont des objectifs climatiques et 28% ont un plan de transition concret pour les atteindre. A l'arrivée, ils sont une extrême minorité (3%) à fixer des objectifs en ligne avec les accords de Paris validés par la Science Based Targets initiative (SBTi). "Au rythme actuel, il faudrait plus de dix ans avant que l'ensemble des fournisseurs aient défini des objectifs climatiques", déplore ainsi Michel Fredeau, directeur associé au BCG. "On doit avoir une action concrète pour faire baisser les émissions", ajoute le responsable. Ce dernier constate que les entreprises interrogent de plus en plus leurs fournisseurs avec une quantité de données demandées en hausse de 50% par rapport à 2020. Résultat, en 2021, plus de 70% des fournisseurs ont déclaré leurs émissions de scope 1 et 2, sans toutefois prendre en compte le scope 3, selon le rapport du BCG et de CDP. "La première étape est de mieux le mesurer pour savoir où se situent les émissions les plus importantes et pouvoir ainsi piloter leur abattement", précise Charlotte Degot, directrice associée au BCG Gamma. Pour ce faire, "il faut un partage de données et une coopération entre acteurs", ajoute la spécialiste. Ainsi, 66% des fournisseurs estiment que la collaboration en matière de données à l'échelle du produit peut être un facteur-clé de décarbonation de la chaîne d'approvisionnement, constate le rapport. >> Lire l'article complet sur le site de Novethic
Bruxelles impose aux grandes entreprises un "devoir de vigilance" européen
Le texte, corédigé par le Commissaire à la Justice Didier Reynders et le Commissaire au Marché intérieur Thierry Breton, auquel « Les Echos » ont eu accès, fixe aux grandes entreprises une "obligation de moyen" pour passer en revue les méthodes des fournisseurs avec lesquels elles ont une "relation établie". Alors que la France, dès 2017 , et l'Allemagne l'an dernier, ont déjà légiféré en la matière, Bruxelles souhaitait fixer un cadre à l'échelle de l'Union européenne pour éviter la fragmentation du marché et créer des règles du jeu communes. Le champ d'application a longtemps été un sujet de discussions. La Commission a choisi de l'étendre aux sociétés basées dans l'UE employant plus de 500 personnes (y compris les agents temporaires) et réalisant un chiffre d'affaires de plus de 150 millions d'euros, ce qui représente environ 10.000 sociétés. (...) La directive prévoit que les entreprises détaillent de nouvelles informations dans le cadre déjà existant de la directive sur le reporting non financier. Le texte demande aux Etats membres de désigner des superviseurs (qui peuvent être des régulateurs déjà en place) pour contrôler ces nouveaux outils, fournir des recommandations et, le cas échéant, imposer des amendes aux entreprises qui ne rempliraient pas leurs obligations. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Auchan Retail : une nouvelle barquette alimentaire en co-développement fournisseurs
La première phase a été la recherche de toutes les solutions existantes aujourd'hui sur le marché pour correspondre à nos besoins sur la partie opérationnelle, économique et RSE. N'ayant pas trouvé de solution, nous avons décidé de développer notre propre solution, une solution à partir de matières végétales et c'est un développement qui a pris plus d'un an en partenariat avec Alliance Packaging Group et Silver plastics. Ces emballages sont disponibles pour tous nos magasins Auchan France depuis mars 2021. La prochaine étape est une mise en production en Europe. Le recyclage des déchets est une tendance forte dans les nouvelles demandes de nos clients consommateurs. Cette innovation vient répondre aussi bien à la demande de nos clients mais aussi de nos employés, également de plus en plus sensibles à ces sujets, cette innovation fait vraiment bouger les lignes. En parallèle, nous poursuivons l'amélioration de cet emballage par l'arrivée d'une étiquette et d'un film en compost en collaboration toujours avec nos fournisseurs. Nos nouvelles barquettes sont composées essentiellement de canne à sucre, du substrat de canne à sucre, or la canne à sucre n'est pas produite en métropole française. On revient donc au sujet de supply chain et sourcing. Nos prochaines étapes sont très bien engagées pour travailler à base de substrat de vigne. Cela nous permettrait de le faire en France. >> Lire ce sujet complet sur le site de Ecovadis
Solaire ou biosourcé, le ciment zéro carbone se profile
Le mexicain Cemex a ainsi testé avec succès la cuisson solaire d'un ciment classique (1.450 degrés), grâce aux concentrateurs de rayonnement de la start-up suisse Synhelion. "C'est une première étape vers des cimenteries entièrement alimentées par l'énergie solaire", promettent Cemex et Synhelion. Près de Madrid (Espagne), l'unité test se compose de quelques centaines de mètres carrés de miroirs et d'une tour dotée d'un concentrateur solaire. Il chauffe un gaz qui achemine la chaleur en circuit fermé au four cimentier et "les deux tiers de la chaleur sont stockés pour alimenter la cimenterie de nuit", précise le PDG et cofondateur de Synhelion, Gianluca Ambrosetti. Mais la cuisson n'est pas la seule source de CO2 à gérer. Le ciment - liant utilisé pour agréger le sable et le gravier en béton - s'obtient en cuisant à 1.450 degrés de l'argile et du calcaire. Or le calcaire contient naturellement du CO2 qu'il relargue en chauffant. Synhelion le capte à la cheminée et l'utilise pour produire des carburants de synthèse. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Supply chain
Ukraine : "Dans cette guerre hybride, la supply chain devient un terrain de conflit"
La hausse du prix du pétrole a d'ores et déjà des conséquences sur le coût des transports qui est en train d'exploser alors qu'il était déjà très haut. Le prix d'un transport par conteneurs entre Shanghai et Los Angeles évoluait déjà entre 20 000 et 30 000 dollars et il devrait augmenter. Cela aura un impact important sur les industriels dans tous les domaines et sur la supply chain des entreprises qui vont vouloir reporter ces coûts sur leurs clients, ce qui va fragiliser des petites entreprises. Dans des supply chains ultra compétitives comme l'automobile, on observe déjà un impact coût très important. Ensuite, en matière de flux logistiques purs, cela pourrait entraîner des répercussions sur le transport ferroviaire Chine-Europe : durant la crise du Covid, beaucoup de flux se sont mis en place sur cet axe étant donné que le transport maritime était complétement surchargé. Cette route pourrait être difficile à conserver, entraînant une augmentation des pénuries liées au manque de capacités logistiques. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog
La guerre en Ukraine menace la route de la soie ferroviaire, la Chine vigilante
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Railway track in the evening in sunset. Panoramic view on the railroad switch.
L'invasion de l'Ukraine par la Russie vient de faire une nouvelle victime collatérale : la route de la soie ferroviaire. Les 11.000 kilomètres de rails permettent à de longs convois de conteneurs de relier la Chine à l'Europe au prix d'une bonne vingtaine de jours de voyage. Le trafic était depuis quelques années en plein essor. Les principaux itinéraires passent par le Kazakhstan, la Russie puis la Biélorussie, et sont donc épargnés par la guerre sur le sol d'Ukraine. Seulement, les récentes sanctions imposées par les Européens aux entreprises étatiques russes rendent la situation intenable. "Nous avons décidé de suspendre le service. Nous ne prenons plus de commandes dans les deux sens du parcours jusqu'à nouvel ordre", explique aux "Echos" un opérateur européen. Celui-ci proposait à ses clients des trains complets comme des wagons isolés sur ce long parcours. "On va gérer au mieux ce qui est déjà lancé. De toute manière, les clients chargeurs eux-mêmes ne tiennent pas à prendre des risques avec leur marchandise. Les Russes pourraient très bien la réquisitionner et bloquer les trains, créant une situation de risque supplémentaire", ajoute-t-il. D'autres sources observent qu'à ce stade, les opérateurs chinois ne sont pas concernés par les sanctions. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Ukraine-Russie: la grande panne logistique
Les capacités de sortie portuaires sont désormais à l'arrêt en Ukraine, et ont poussé les compagnies une à une à ne plus desservir les ports sous contrôle russe. Plusieurs excluent désormais aussi la Russie de leurs rotations pour des raisons politiques. C'est notamment le cas de Maersk qui stoppe ses escales à Saint-Pétersbourg, et Kaliningrad notamment. Le trafic en mer Noire représente 1 % du commerce mondial en porte-conteneur, autant dire, pas grand-chose, mais à l'échelle sous-régionale et pour les partenaires de l'Ukraine et de la Russie, l'impact est immense : les céréales ne quittent plus le port d'Odessa, le minerai de fer ne peut plus lui transiter par le port de Yuzhne. Demain les coûts du transport maritime pourraient compromettre les escales turques et roumaines sur la mer noire vers lesquelles sont aujourd'hui déroutés certains navires. Pour l'heure, la Russie semble encore trouver des voies et moyens d'exporter charbon, acier, aluminium, gaz et pétrole via des routes détournées. Et grâce au rail, pour certaines matières premières à destination de l'Asie. Mais jusqu'à quand ? Certains importateurs thaïlandais, philippins ou japonais, pourraient renoncer à acheter russe pour éviter toute déconvenue en matière de transfert d'argent. >> Lire l'article complet sur le site de RFI
Les freight forwarders dénoncent les pratiques des armateurs
L'envolée des taux de fret maritime de ces derniers mois pourrait ne pas uniquement s'expliquer par la loi de l'offre et de la demande. En tout cas, c'est la conviction de l'association européenne des freight forwarders Clecat (Comité de liaison européen des commissionnaires et auxiliaires de transport). Celle-ci a adressé récemment un courrier à la Commission européenne lui demandant d'enquêter sur les pratiques des armateurs, les considérant comme injustes et discriminatoires. "Elle doit enquêter de toute urgence pour établir en amont le degré de concentration, de consolidation, de coordination et de cartellisation du marché des conteneurs desservant le continent, et en aval, celui des services de transit", écrit le Clecat. Pour l'association, ce niveau de rapprochement, combiné à la stratégie d'intégration verticale des armateurs ainsi qu'à leur contrôle exclusif des données de la supply chain, expliquerait les 200 Md$ de gains 'empochés' par les alliances maritimes pendant la crise du Covid. En étant maîtres du jeu, ces alliances organiseraient aujourd'hui le marché en privilégiant les chargeurs à gros volumes avec des contrats longs termes. Les autres seraient relégués sur le marché spot, aux tarifs plus élevés. "La consolidation dans le secteur du transport maritime entraîne à la fois une baisse du nombre des opérateurs et des services, des contraintes sur l'offre disponible et des positions dominantes qui permettent aux armateurs de favoriser les grands chargeurs au détriment des chargeurs de moindre importance et des commissionnaires, souligne Nicolette van deer Jagt, directrice générale du Clecat. Nous sommes dans une véritable situation d'oligopole, avec 80 % du transport maritime réalisé par huit armements réunis au sein de trois alliances". >> Lire l'article complet sur le site de Supply Chain Magazine
Commande publique
Guerre en Ukraine et impacts sur la commande publique
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Abbildung; analyse; auskunft; Schulung; board; business; erfolg; business; erfol
Les hausses des matières premières et d'énergie vont directement impacter les fournisseurs et titulaires de marchés, qui chercheront à répercuter la hausse des coûts sous peine d'être en difficulté financière et, le cas échéant, en liquidation judiciaire (ex. : Hydroption, fournisseur de gaz naturel, fin 2021). Au-delà de l'inflation, cette guerre aura des impacts sur l'approvisionnement de certains produits et les sanctions économiques prises par l'Union européenne nécessitent de vérifier que vous n'êtes pas concernés. Les tensions déjà importantes s'agissant des semi-conducteurs vont nécessairement s'accentuer. En effet, l'Ukraine est le plus important producteur de gaz néon utilisé dans la fabrication des semi-conducteurs, d'une part, et la Russie est un important producteur de palladium qui est l'un des composants des semi-conducteurs, d'autre part. Aussi, les coûts et délais de livraison des appareils électroniques de toutes natures risquent d'être impactés les prochaines semaines. En outre, il convient de noter que le règlement UE 2022/263 du 23 février 2022 interdit les importations dans l'UE de toutes marchandises en provenance « des zones des oblasts ukrainiens de Donetsk et de Lougansk non contrôlées par le gouvernement ». Or, ces régions produisent environ 10 % du blé ukrainien sachant que ce dernier représente 12 % du blé exporté au niveau mondial. >> Lire l'article complet sur le site de Weka
Les délais moyens de paiement de la commande publique ramenés à 18,6 jours en 2021
Les délais de paiement de la commande publique ont été ramenés en moyenne à 18,6 jours en 2021, dont 19,25 jours pour l'État et 17,47 jours pour les collectivités territoriales, a indiqué, mercredi à Casablanca, le Trésorier générale du Royaume, Noureddine Bensouda. "La mise en oeuvre du système de dispositif électronique des factures a porté ses fruits en termes de réduction des délais moyens de p aiement de la commande publique de l'Etat et des collectivités territoriales. En effet, pour l'ensemble de la commande publique, les délais ont été ramenés en moyenne de 27,6 jours en 2017 à 18,6 jours en 2021 dont 19.25 jours pour l'Etat et 17,47 jours pour les collectivités territoriales" , a dit Bensouda dans son allocution lors d'une conférence organisée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Quant aux marchés publics, les délais ont été ramenés en moyenne de 58 jours en 2017 à 33,9 jours en 2021 dont 32,83 jours pour l'Etat et 37,4 jours pour les collectivités territoriales, a-t-il fait savoir. >> Lire ce sujet sur le site de Infomediaire
Achat responsable : France urbaine fait 8 propositions pour amender les directives
Elle fait 8 propositions présentées par Emeline Baume, 1ère vice-présidente de la Métropole de Lyon. D'abord établir une taxe carbone aux produits importés dans l'Union. Ensuite encourager l'analyse en cycle de vie (ACV) et concevoir des outils européens afin de faciliter son usage par les acheteurs. Troisième point : systématiser les clauses environnementales et sociales dans les marchés publics européens, sur le même modèle que l'article 35 la loi Climat. Aujourd'hui, elles ne sont pas obligatoires dans la réglementation communautaire. Résultat : la base légale diffère d'un Etat à un autre. La prise en compte des externalités économiques et sociales de l'achat, ou "multiplicateurs économiques" fait également partie des propositions. "Il faut vraiment que nos acheteurs puissent penser en coût complet", a insisté l'élue locale, en intégrant la question du maintien et de la création d'emplois, celle de la recette fiscale sur le territoire, ou encore celle de l'impact sur les dépenses sociales. Autre préconisation : autoriser la valorisation des éléments de la politique sociale générale des candidats dans le cadre des procédures, en la libérant des contraintes de lien avec l'objet du marché. Sixième idée - projetée sur le devant de la scène depuis la pandémie - : renforcer l'achat souverain à l'échelle européenne sur certains sujets stratégiques. France urbaine est par exemple partisan de la rédaction d'un "Buy European Act" et de la clarification des conditions d'application de l'article 2112-4 du CCP. >> Lire l'article complet sur le site de Santé-achat.info
Fleet management
L'Europe pourrait signer la fin des voitures hybrides rechargeables dès 2025
Selon les déclarations auprès de Reuters de Petr Dolejsi, directeur transport durable de l'Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA), cette dernière pourrait ainsi modifier dès 2025 le protocole WLTP afin de relever le seuil des émissions CO2 des véhicules PHEV. Une nouvelle méthodologie qui pousserait les constructeurs automobiles, qui pour certains ont vendu l'an dernier presque autant d'hybrides rechargeables en Europe que de véhicules électriques à batterie, à inverser la tendance afin d'atteindre les objectifs d'émissions fixés par l'UE et d'éviter des amendes importantes dans le cadre de la norme CAFE. Concrètement, les données des compteurs de consommation de carburant - obligatoire depuis 2021 - pourraient être intégrées au test. "Le facteur d'utilité sera modifié, a ajouté Petr Dolejsi, faisant référence à l'estimation moyenne de la distance parcourue en mode tout électrique par un hybride. Nous commençons à collecter les données des véhicules... c'est un processus continu." >> Lire l'article complet sur le site de l'Automobile l'Entreprise