Revue de presse achats - semaine du 20 mars
Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.
Je m'abonneMr Bricolage, Castorama et Brico Dépôt s'allient dans les achats
Le groupe britannique de magasins de bricolage Kingfisher, propriétaire des marques Castorama et Brico Dépôt en France, et le distributeur français Mr Bricolage ont annoncé mardi 21 mars un projet de "partenariat à l'achat", mais continueront à "maintenir leurs politiques commerciales propres". "Kingfisher France et Mr Bricolage SA annoncent ce jour entrer en négociations exclusives en vue de la signature d'un accord de partenariat à l'achat. Cet accord se traduirait par la création d'une co-entreprise et pourrait être effectif dès le second semestre 2023, en vue des négociations commerciales 2024", est-il indiqué dans un communiqué commun. Ce partenariat "aurait pour objectif de renforcer les liens avec des fournisseurs communs nationaux et internationaux, de leur proposer de nouvelles opportunités commerciales et de créer de la valeur ajoutée". "Les enseignes de Kingfisher France (Castorama et Brico Dépôt) et Mr Bricolage maintiendront leurs politiques commerciales propres", précise le communiqué. >>Lire l'article complet sur le site de Capital.
Avec l'adoption de la loi Descrozaille, le rapport de force entre fournisseurs et grande distribution bouleversé
"C'est une révolte ? Non, Sire, c'est une révolution !" L'adoption par l'Assemblée nationale mercredi 22 mars de la loi portée par le député de la majorité Frédéric Descrozaille promet de bouleverser l'équilibre des négociations commerciales, grand-messe de la fixation des prix entre distributeurs et fournisseurs. Derrière la volonté affichée de "Protéger la première industrie de France dans sa capacité à dégager suffisamment de résultat pour mieux rémunérer et investir comme nous l'attendons tous", dixit Frédéric Descrozaille lors du coup d'envoi des débats à l'Assemblée, s'abrite une kyrielle de dispositions qui pourraient bien changer la face des futures négociations. >>Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle.
Peintures, encres et adhésifs : Les industries de la Fipec résistent à la pression
Au cours de l'année 2022, les industries représentées par la Fipec - Fédération des industries des peintures, encres, couleurs, colles et adhésifs, préservation du bois - ont su se montrer résilientes, en résistant à trois contraintes principales. D'abord, la hausse des prix de l'énergie et du gaz naturel, se traduisant par des tarifs de l'électricité en hausse de 22 % chez les adhérents, et des coûts du transport routier longue distance en augmentation de 19 % et 43 % pour les poids lourds, roulant respectivement au gazole et au GNL. Puis, le coût des matières premières - résines et dioxyde de titane - en forte progression, jusqu'à 100 % pour les résines époxy, notamment. "La hausse du coût des matières premières avait commencé à la fin 2020, bien avant la crise relative à la guerre en Ukraine", a souligné Gilles Richard, directeur général de la Fipec. Enfin, le prix des emballages a fortement augmenté, grimpant jusqu'à plus de 55 % pour les métalliques et les palettes bois. >>Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle.
Les entreprises alimentent l'inflation en augmentant leurs marges
En appelant jeudi 15 mars à ouvrir un débat sur "un partage adéquat" du fardeau de l'inflation, Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a mis un coup de projecteur sur une question cruciale : les entreprises ont-elles alimenté la hausse des prix en augmentant leurs marges ? Profitant du décalage entre la forte demande survenue après la crise liée à la pandémie de Covid-19 et une offre encore contrainte, certaines entreprises ont pu opportunément augmenter leurs prix de vente plus vite que leurs coûts de production.
Sur ce point, "la France se démarque de certains autres pays de la zone euro", répond Eric Dor, directeur des études économiques à l'Iéseg, une école de management. "Dans l'Hexagone, la contribution des marges à l'inflation a plutôt été légèrement négative sur l'ensemble de l'année 2022. Ce n'est qu'au dernier trimestre qu'elle devient légèrement positive." Une analyse qu'il faudrait, insiste cependant M. Dor, nuancer finement, secteur par secteur, voire entreprise par entreprise. >>Lire l'article complet sur le site du Monde.
L'inflation pourrait ralentir plus rapidement que prévu en France
La Banque de France a délivré ce lundi un message rassurant sur le front de l'inflation. Selon ses nouvelles prévisions, la hausse des prix dans l'Hexagone devrait ralentir "nettement" au second semestre et achever l'année à 3,8 % sur un an en données harmonisées au niveau européen (IPCH). Elle s'établirait ainsi à 5,4 % en moyenne cette année, contre 6 % envisagés en décembre dernier, avec un pic toujours attendu au premier semestre.
Cette révision est essentiellement liée au reflux des prix de l'énergie. Mais progressivement, le repli des cours des matières premières agricoles devrait, lui aussi, se refléter dans les prix. Et à partir de l'été, l'inflation des produits alimentaires, qui pèse particulièrement sur les ménages, diminuerait elle aussi. >>Lire l'article complet sur le site des Échos.
Logistique : les chaînes d'approvisionnement mondiales se sont remises du Covid
La sortie du Covid-19 était plus qu'attendue dans la logistique. Comparé à la période 2020-2022 marquée par des aléas sans précédent, notamment des tarifs record pour acheminer un simple conteneur par voie maritime ou des goulots d'étranglement homériques qui ont déstabilisé les chaînes d'approvisionnement mondiales, la période actuelle est beaucoup plus sereine.
"Depuis le début de 2023, les différentes parties de l'équation se sont fortement améliorées. Le processus a commencé aux Etats-Unis, mais s'est à présent étendu à l'Europe et se diffuse dans toute une gamme de secteurs", relève la banque HSBC dans une récente étude.
En témoigne l' "indice de pression sur les supply chain mondiales", indicateur établi par la branche new-yorkaise de la Réserve fédérale américaine (Fed), en agrégeant les coûts de transport et d'autres facteurs pesant sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. L'indice en question est retombé sous la barre de zéro depuis février, suggérant que les diverses pressions subies par les chaînes d'approvisionnement sont moins intenses que la normale, sur longue période. >>Lire l'article complet sur le site des Échos.
La commande publique commence à subir les effets de l'inflation
Avec un volume de 95,2 milliards d'euros d'achats, la commande publique a clôturé l'année 2022 quasiment au même niveau qu'en 2021, avec un léger recul de 0,5 %, mais au terme d'une année contrastée et marquée par l'inflation, selon le baromètre de la commande publique publié par Intercommunalités de France et la Banque des territoires, sur la base d'une analyse systématique des appels d'offres et des avis d'attribution des marchés.
Au premier semestre, les montants ont fortement progressé, à 51,1 milliards d'euros, ce qui représente le niveau le plus élevé depuis... 2012. Ce bon début d'année a confirmé le rebond et l'effet de rattrapage déjà observé en 2021 après le Covid. >>Lire l'article complet sur le site de la Gazette des Communes.
Egalité femmes-hommes : l'Association des acheteurs publics alerte la DAJ de Bercy
Dans un courrier adressé à Laure Bédier, l'AAP déplore un vide juridique : le Code de la commande publique ne définit pas le document permettant aux acheteurs de vérifier que les entreprises retenues pour leurs marchés sont irréprochables sur le plan de l'égalité professionnelle. Alors que, selon le souhait d'Elisabeth Borne, l'accès des entreprises n'obtenant pas une note suffisante à l'index d'égalité femmes-hommes aux marchés publics pourrait bientôt se fermer, l'Association des acheteurs publics a écrit à Laure Bédier, directrice des affaires juridiques (DAJ) de Bercy, ce 23 mars, pour attirer son attention sur une difficulté de la réglementation actuelle. >>Lire l'article complet sur le site du Moniteur.
Un guide DAE pour des achats responsables et inclusif
La Direction des achats de l'Etat (DAE) poursuit son oeuvre de publication de guides Achats particulièrement complets et pratiques. Elle vient de mettre en ligne le "Guide thématique N° 2 : Réussir son achat responsable", ou "Comment faire de son achat un outil au service de l'insertion des publics éloignés de l'emploi ?"
Définition du besoin sourcing, clause sociale d'insertion, analyse des offres et suivi de l'exécution des marchés... le guide "permet à l'acheteur d'intégrer de manière très pratique dans son achat une action d'insertion des publics éloignés de l'emploi."
Il aborde un point essentiel : "quel niveau d'exigence définir et comment le traduire dans la rédaction et la passation de son marché ?". Tout en rappelant que "Par principe, tous les marchés sont susceptibles d'intégrer une action d'insertion quels que soient les secteurs d'activité, les familles d'achat, les formes de marché et de procédure de passation, dès lors que la clause envisagée présente un lien avec l'objet de ce marché". >>Lire l'article complet sur le site d'Achat Public.
Actualités achats à l'international
Food inflation highest in 45 years due to supply chain disruption
Les coûts élevés risquent de devenir "intégrés", les perturbations de la chaîne d'approvisionnement ayant entraîné une inflation des denrées alimentaires de 18,2 % le mois dernier, selon les chefs de file du secteur. Lire l'article ici
Why procurement will be key to South Africa's future after IMF cuts forecast
Une mission du FMI a conclu que les réformes des marchés publics sont susceptibles de jouer un rôle de premier plan dans l'avenir économique de l'Afrique du Sud, qui cherche à éviter la mainmise de l'État sur les dépenses publiques. Consulter l'article ici.