GPA augmentée, rex de Pepsico France
Plus qu'une méthode de gestion, la GPA impose la philosophie de la transparence, de l'anticipation et du partenariat. Et quand cette logique s'étend à plusieurs industriels dans une approche mutualisée, les performances logistiques s'envolent. Exemple de PepsiCo France.

Réduire les ruptures, optimiser les stocks, améliorer le taux de service en magasin... Derrière ces enjeux logistiques, une méthode semble avoir fait ses preuves preuves : la Gestion Partagée des Approvisionnements (GPA). Le groupe agroalimentaire PepsiCo, accompagné par Generix, dévoile comment un partenariat étroit entre industriel, distributeur et prestataire technologique permet de franchir un cap en matière de performance logistique.
GPA : moteur de performance partagée
Chez PepsiCo, la GPA n'est pas une expérimentation, c'est un pilier stratégique. "La GPA, c'est plus de 50 % de notre business en volume", affirme Didier Moisson, manager Développement Collaboration Clients Supply Chain chez PepsiCo France. Pour lui, ce chiffre est le fruit d'une conviction partagée avec les clients. Concrètement, la solution mise en oeuvre avec Generix permet d'automatiser et d'optimiser les réapprovisionnements à partir des données de stocks réelles du distributeur. L'application GPA de Generix, hébergé en mode SaaS permet aussi des scénarios avancés. Le service centralise les informations (niveaux de stocks, sorties, réceptions attendues...) et génère automatiquement des propositions de réapprovisionnement. Par exemple, lors d'un lancement de produit sensible, ou en cas de vague de chaleur impactant les ventes de boissons, les équipes GPA de PepsiCo et de Generix ajustent ensemble les règles de calcul des besoins. "On va intégrer la météo, la saisonnalité. Ce n'est pas l'outil tout seul qui décide, on fait des points, on ajuste, on construit." décrypte le manager Développement chez PepsiCo France.
En d'autres termes, l'approche garantit la disponibilité produit en linéaire (un enjeu majeur pour un acteur FMCG) et réduit les stocks dormants. Résultat ? Un meilleur taux de service, moins de gaspillage, et une performance environnementale améliorée grâce à une optimisation du transport. Didier Moisson explique : "Sur un même camion, on peut avoir du PepsiCo, du client, et d'autres fournisseurs. L'outil nous aide à optimiser, mais il faut qu'on soit tous alignés."
Une relation de confiance
Chez PepsiCo, la réussite de la GPA ne repose pas uniquement sur l'efficacité de l'outil. Elle tient aussi à la collaboration étroite et à la compréhension partagée. "Ce que nous recherchons, ce sont des partenaires qui ne se contentent pas de fournir un outil, mais qui comprennent véritablement les enjeux du terrain. Quand il s'agit de remplir les camions, d'ajuster les prévisions ou de gérer les risques de rupture, nous avons besoin d'une vision commune pour anticiper les défis", souligne Didier Moisson.
Mais surtout, l'humain reste au coeur du dispositif. "Il faut des routines, des échanges réguliers. Quand on dit qu'on va livrer, c'est qu'on a discuté avant. C'est cette culture de la co-construction qui change tout." insiste Didier Moisson. Il conclut : "Aujourd'hui, avec la tension sur les prix et les volumes, on doit être à deux pour capter les signaux faibles. Seul, on ne peut pas les voir."
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