Revue de presse achats - semaine du 4 au 8 février
La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus cette semaine sur le Web qui traitent des achats, de relation fournisseurs, de commande publique, de RSE, de mobilité, mais aussi de management, etc. Bonne lecture !
Je m'abonneLeclerc sort les produits de Pernod-Ricard de ses rayons
Selon les informations recueillies par Rayon Boissons, le groupement a décidé de sortir les produits du groupe Pernod-Ricard de ses rayons. Et Leclerc ne vise pas seulement les gammes de la filiale Ricard avec son célèbre pastis de Marseille mais aussi les produits de Pernod dont Aberlour, Ballantine's ou encore Suze. Plus d'une trentaine de références sont concernées et non des moindres. La mise à l'écart de Pernod-Ricard vient du refus de ce dernier de négocier à l'échelle européenne au niveau d'Eurelec, centrale d'achats que Leclerc a créée en 2016 avec son partenaire allemand Rewe . Une posture inacceptable pour le groupement qui en fait une question de principe. Impossible pour le distributeur de faire une exception au niveau des multinationales qui doivent passer par Bruxelles pour entamer les négociations commerciales annuelles. (...) Solidaires de leur direction, les adhérents entendent toutefois s'organiser pour traverser la crise en cherchant des canaux d'approvisionnements parallèles, notamment pour Ricard, première marque des PGC en valeur avec plus de 450 millions d'euros de chiffre d'affaires. "La tâche est très compliquée, constate un chef de rayon d'un Leclerc. Pernod-Ricard verrouille bien ses circuits de distribution." >> Lire l'article complet sur le site de Rayon Boisson
Pour prendre le pouls de l'économie mondiale, sondez les directeurs des achats
Les indices des directeurs des achats mondiaux, ou PMI, sont devenus un baromètre de premier plan de la santé des principaux secteurs manufacturiers du monde. Pendant la majeure partie de l'année dernière, les prévisions officielles comme celles de la Réserve fédérale ou du Fonds monétaire international sont demeurées stables et, jusqu'au quatrième trimestre, le marché boursier a grimpé. Mais l'une des fissures les plus précoces et les plus évidentes de l'économie mondiale était bien en vue - les directeurs des achats du monde entier voyaient une baisse de la demande, un ralentissement des commandes et des signes que les Etats-Unis n'échapperaient pas à la pression à la baisse. >> Lire l'article complet sur le site de l'Opinion
Distribution : "On sent une vraie volonté de sortir de la course aux prix bas"...
Associée au sein du cabinet conseil en stratégie Advancy, Laurence-Anne Parent estime que "certains distributeurs voudraient trouver un autre mode de relations avec leurs fournisseurs". Pour elle, les relations commerciales "vont s'assainir", mais cela va prendre du temps. "Côté distribution, les réflexions sont en cours et on sent une vraie volonté de sortir de la course aux prix toujours plus bas. Il est clair que certaines enseignes voudraient trouver un autre mode de relation avec leurs fournisseurs, même si toutes ne sont pas prêtes à jouer le jeu . Elles pensent même à former leurs négociateurs à autre chose qu'aux discussions sur les prix avec les entreprises." >> Lire l'article complet sur le site des Echos
... et pourtant...
Les prix pratiqués par la grande distribution ne permettent toujours pas d'améliorer la rémunération des producteurs
Chaque année, de rudes négociations ont lieu jusqu'à la fin du mois de février entre distributeurs et producteurs. Malgré la récente mise en application de la loi Agriculture et Alimentation qui contient un amendement imposant le rehaussement du seuil de revente à perte à au moins 10 % dans la grande distribution - amendement censé permettre une meilleure rémunération des agriculteurs -, Richard Girardot le président de l'ANIA (Association des industries agroalimentaires) constate que cette année encore, les négociations se font "dans une démarche de déflation". Il souligne que selon un "observatoire des négociations" de son association auprès de ses adhérents, des baisses de prix allant de" 1,5 à 4 %" sont toujours imposées aux producteurs, "alors que [les distributeurs] ont déjà empoché 10 % d'augmentation sur le seuil de revente à perte le 1er février". "Pour l'instant, on n'a pas encore vu le résultat" des États généraux de l'Alimentation, déplore-t-il. >> Lire l'article complet sur le site de Démarches Administratives
Les responsables des achats considèrent l'inertie comme un obstacle
Une enquête menée par Amazon Business et WBR Insights auprès de 30 CPO a révélé que 50% des personnes interrogées considéraient leur transformation numérique comme achevée ou presque, alors que 34% en étaient encore au stade de la recherche et de l'intégration des outils appropriés. (...) Le rapport indique que le rôle du CPO est passé de contrôle des coûts à celui de partenaire commercial stratégique qui consiste à libérer de la valeur au sein de l'organisation par le biais de la transformation numérique. (...) L'objectif est de fournir une continuité d'informations entre les solutions et de générer des analyses permettant de brosser un tableau complet du processus d'approvisionnement de bout en bout. (...) Les responsables des achats peuvent être confrontés à des difficultés pour susciter l'adhésion des technologies transformationnelles, en particulier de celles qui ne contribuent pas directement à la réduction des coûts. Les CPO devraient plutôt communiquer la valeur globale de l'intégration des nouvelles technologies, telles que le gain de temps, l'atténuation des risques et la génération d'informations stratégiques, recommande l'étude. >> Lire l'article complet sur Supply chain Dive
Risques pays / Export : l'Europe et l'automobile, principales sources d'inquiétude pour Coface
Coface anticipe que le nombre de défaillances d'entreprises augmentera dans 20 pays européens (sur 26 analysés), au rythme de +1,2 % en zone euro et de +6,5 % en Europe centrale. " Pour la première fois depuis la crise des souveraines en 2011-2012, les entreprises devront cette année faire face à deux écueils en même temps : le ralentissement cyclique et les risques politiques ", commente Julien Marcilly (notre photo), économiste en chef de Coface. Cette montée du risque de crédit pèse particulièrement, selon Coface, sur le secteur automobile qui, "après un cycle de croissance d'environ 8 ans, il montre désormais des signes d'essoufflement". Les pressions qui affectent cette industrie sont multiples sur le plan mondial : besoin d'investir, concurrence accrue, changement de modes de vie des consommateurs, adaptation nécessaire aux nouvelles normes environnementales anti-pollution... Or, ces investissements "doivent se réaliser dans un contexte d'arrivée à maturité du marché chinois et de montée du protectionnisme", observe Coface, ce qui fragilise le secteur. >> Lire l'article complet sur le site de Moci
Pourquoi les innovations peinent à émerger dans les grands groupes ?
Souvent dans les grands groupes, on constate une culture frileuse à l'échec. Un projet échoué sera considéré comme un élément négatif pour une carrière. Par conséquent, peu de personnes souhaitent lancer un projet qui pourrait ne pas aboutir. Pire encore, même si quelqu'un parvient à démarrer quelque chose de nouveau, l'initiative sera souvent confrontée à de nombreux obstacles financiers, juridiques ou de ressources humaines lui imposant des mesures et procédures pré-existantes. Les collaborateurs sont paralysés par ces organisations qui leur impose un risque zéro. L'idée proposée a tout intérêt à être approuvée par chacun car en cas d'échec, cela serait un échec collectif. Les "paris" jugés acceptables portent sur des modifications minimes sur des produits existants ou de nouvelles acquisitions aux rentabilités peu volatiles. >> Lire l'article complet sur le site de Maddyness
Lutte anti-corruption : où en sont les entreprises ?
19 % des répondants à une étude mondiale réalisée par le cabinet d'avocats White & Case déclarent ne pas disposer de politique anti-corruption au sein de leur entreprise. Et 10 % ignorent si elle existe ou non. (...) Les entreprises sont plus ou moins matures en fonction de leur secteur d'activité. La défense, la banque et l'immobilier - secteurs très réglementés en matière de lutte anti-corruption - font figure de bons élèves. Tandis que des efforts plus importants restent à faire dans la construction et l'industrie. (...) Les enquêtes menées notamment par l'Agence Française anti-corruption mettent en lumière que les entreprises sont en retard dans les procédures et la méthodologie à suivre pour s'assurer de la bonne conformité des tiers de confiance. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Matières premières
L'Europe fixe des quotas d'importation sur l'acier
La Commission européenne a annoncé vendredi 1er février la fixation de quotas sur les importations de certains produits sidérurgiques en Europe à partir du samedi 2 février, en réponse aux droits de douanes sur l'acier imposés par la président américain Donald Trump. Ces quotas répondent aux inquiétudes des sidérurgistes européens qui redoutent un afflux d'acier sur leur marché. Ces mesures remplaceront des mesures provisoires similaires en vigueur mises en place depuis juillet 2018. Elles concernent 26 catégories de produits et consistent en des contingents tarifaires au-delà desquels un droit de 25% sera appliqué. >> Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle
Pourquoi Citigroup voit les prix du cuivre bondir
D'ici trois à six mois, les cours pourraient grimper de 10 %, dit la banque. En 2018, ils ont chuté de près de 18 % sur le London Metal Exchange (LME), plombés par les craintes d'un ralentissement. Les investisseurs sont trop pessimistes. "Nous sommes de plus en plus persuadés que la croissance de la demande chinoise de cuivre sera suffisante pour maintenir le marché mondial en déficit en 2019", assure Citigroup. (...) La demande de cuivre en Chine - premier consommateur mondial - devrait augmenter de 2 % cette année, après 3,8 % en 2018, portée par "la vigueur de la fin du cycle du secteur de la construction, dont l'achèvement nécessite de grandes quantités de cuivre, ainsi que par la progression des investissements dans le réseau électrique". L'appétit de ces deux secteurs pour le métal rouge compensera le moindre appétit des industries de l'électroménager et de l'automobile dont les ventes ont ralenti, estiment les analystes de Citigroup. Citigroup voit la tonne de cuivre atteindre 6.700 dollars au plus haut en 2019. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Supply chain
Face à ses défis, l'immobilier logistique se tourne vers l'avenir
Après une année 2017 record, l'immobilier logistique en France affiche en 2018 des résultats moins spectaculaires, mais toujours portés par une dynamique forte. Avec l'essor du e-commerce et une grande distribution en pleine réorganisation, le secteur attire de nouveaux investisseurs. Cette embellie pourrait cependant être contrariée par un manque crucial de foncier, principalement aux abords desagglomérations. Mais constructeurs et développeurs n'ont pas dit leur dernier mot et réinventent d'anciennes friches industrielles pour en faire des espaces logistiques adaptés à la logistique de demain... >> Lire l'article complet sur le site de Voxlog
Pénalités logistiques : ce que préconise le guide des bonnes pratiques
Après 6 mois de travail et d'échanges, la Commission d'examen des pratiques commerciales (CEPC) vient de remettre un rapport à Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances et à Didier Guillaume, ministre de l'agriculture qui synthétise les bonnes pratiques sur les pénalités logistiques. Cela fait suite à une saisine déposée fin juillet 2018 par ces deux ministères. Parmi les préconisations des rapporteurs (15 recommandations), on peut par exemple citer la nécessité de mettre en place une mesure de la qualité de la prestation pour ne pas déclencher systématiquement une pénalité alors qu'il s'agit du premier couac. Autre recommandation - ou rappel à l'ordre - toute application de pénalités doit suivre une démarche précise, avec la possibilité pour toutes les parties de répondre si un litige est ouvert. Enfin, les rapporteurs appellent aussi à plus de proportionnalité dans les sanctions.>> Lire l'article complet sur le site de LSA
Le design de la supply chain prend une nouvelle dimension
Le design du réseau logistique s'aborde sous un angle métier. Les spécialistes de la supply chain doivent réfléchir à l'optimisation globale du réseau, ne regardant pas seulement le point de vue de la performance logistique mais l'ensemble de la supply chain étendue, véritable poumon de l'entreprise. Pour résumer, le logiciel de design permet la conception et la modélisation du futur schéma logistique. Il commence par modéliser le réseau logistique tel que l'entreprise le connaît en intégrant les fournisseurs, les entrepôts, les usines et les données cartographiques. "L'aspect cartographique est un vrai plus car il permet de passer du calcul macro avec tableurs à des modèles plus proches de la réalité où les cartes de transport sont réelles avec des noeuds routiers précis et des coûts de transport affinés. Ils permettent d'aller à un niveau de détail essentiel aujourd'hui", indique Nicolas Henry. Puis l'entreprise y introduit des paramètres comme les pics de vente, les objectifs de service clients et de stocks, les contraintes industrielles et d'entreposage. "En injectant d'un côté l'historique et de l'autre des contraintes métiers, le logiciel permet de trouver un optimum global pour assurer la cohérence des différents objectifs", souligne Nicolas Henry. Les analystes de la supply chain vont créer plusieurs scenarii qui font bouger ces objectifs... >> Lire l'article complet sur le site de Voxlog
Comment SKF utilise une chaîne logistique jumelée pour permettre une planification intégrée
La création d'un "jumeau de chaîne d'approvisionnement numérique" a permis au fabricant mondial de roulements SKF de mondialiser et d'automatiser la planification et de "préparer l'avenir" de l'entreprise. "En raison de la taille et de la complexité de notre chaîne d'approvisionnement, il est difficile de toujours faire des compromis optimaux au niveau de la planification entre "espèces" (telles que niveaux de stock de sécurité et marchandises en transit), "coût" (telles que dotation en personnel et production) et méthodes de transport) et "client" (niveaux de service). Pour obtenir la visibilité nécessaire à ces compromis et intégrer des données précises et actualisées dans notre nouveau système de planification, nous nous sommes immédiatement rendus compte que nous avions besoin d'un "jumeau numérique" de notre chaîne d'approvisionnement, ou d'un modèle numérique qui soit une copie exacte de l'ensemble. chaîne d'approvisionnement. Il s'agit essentiellement d'un groupe de tableaux structurés de données de base et de données opérationnelles." >> Lire l'article complet sur le site de Supplychain Quarterly
Futur de la logistique urbaine : quels défis pour les livraisons ?
Par Gaël Oizel, responsable éditorial au sein du Groupe Raja - Le dernier kilomètre représente un véritable enjeu pour les logisticiens et les e-commerçants puisque les coûts unitaires de transports augmentent à l'approche du destinataire final. Des solutions permettant de limiter les conséquences négatives du dernier kilomètre doivent donc être mises en place. D'ici à 2025, ce sont près d'un milliard de colis qui circuleront ! Dès lors, les transporteurs les plus agiles s'appuient sur la technologie pour relever ce défi logistique. C'est le pari qu'a fait Stuart, entreprise spécialisée dans la livraison urbaine à destination des commerçants et e-commerçants. La géolocalisation des coursiers à vélo permet de sélectionner celui qui se trouve au plus proche du point d'enlèvement et de pouvoir suivre les marchandises en temps réel, de l'enlèvement à la livraison finale. L'interactivité et la traçabilité en temps réel permettant aux e-commerçants de fiabiliser et d'optimiser leurs processus de livraison tout en satisfaisant leur client. >> Lire l'article complet sur le site de LSA
Innovation
Au Mexique, cette société crée des couverts biodégradables à partir de noyaux d'avocats
La société BioFase crée et commercialise des couverts jetables et biodégradables qui ont la particularité d'avoir été créés à partir de noyaux d'avocats. Une superbe initiative qui vise à réduire, vous vous en doutez, la production de plastique dans l'objectif de préserver notre planète. BioFase crée sur ce modèle des couverts jetables, mais également des pailles. Ils sont biodégradables et ils ont donc la particularité de se désagréger sans polluer au bout de 240 jours. Le choix des graines d'avocats comme matériau n'est pas anodin : ces dernières finissent en général brûlées dans des décharges et ne sont donc pas utilisées. BioFase prend donc contact avec les sociétés qui transforment les avocats en guacamole ou en huile pour en récupérer les noyaux. >> Lire l'article complet sur le site de Creapills
RSE
Entreprises adaptées : un décret redéfinit les proportions de salariés handicapés à employer et les conditions de leur mise à disposition
Ce décret revoit également les conditions dans lesquelles les entreprises adaptées peuvent mettre des salariés handicapés à la disposition d'entreprises utilisatrices ordinaires (c. trav. art. D. 5213-81 à D. 5213-86 modifiés). Il précise notamment que l'entreprise adaptée peut réaliser auprès de l'entreprise utilisatrice une "prestation d'appui individualisée", pour faciliter l'intégration des travailleurs handicapés et aider à l'adaptation de l'environnement de travail. Cette prestation est facturée de manière distincte de la mise à disposition. Par ailleurs, la mise à disposition, qui était jusqu'à présent limitée à un an renouvelable une fois, peut exceptionnellement être prolongée d'un an avec l'accord du salarié, "lorsque des difficultés particulièrement importantes liées à la situation de handicap du salarié ont fait obstacle à la réalisation de la mise à disposition". >> Lire l'article complet sur le site de RFSocial
Le Var fait des achats responsables une question territoriale
Quand on n'est pas un grand groupe, comment développer une politique d'achat responsable ? L'Union Patronale du Var dote les TPE/PME de son territoire d'un outil développé par le groupe AFNOR : la plateforme Indiko Achats Responsables. Une initiative ambitieuse dont l'issue pourrait conduire à une meilleure maîtrise de l'économie sur et pour le territoire. (...) "C'est la clé du succès d'un territoire de réussir à injecter une démarche RSE dans ses achats : cela oblige à faire vivre l'économie locale, à la rendre plus vertueuse, pour créer une nouvelle dynamique. Dans la notion des achats responsables, il y a notamment la question de l'impact direct de ceux-ci sur le territoire. Comment une PME les structure-t-elle ? Recourt-elle plus souvent à des prestataires de proximité ? Sur quels types de services en particulier ? Ces notions sont indispensables et notre plateforme sera une mine d'informations à ce sujet-là", indique Arnaud Chardon, chef de produit Indiko du groupe AFNOR. >> Lire l'article complet sur le site de LetsGoFinance
Commande publique
Le résultat du recensement des marchés publics 2017 est connu
On constate une légère hausse des montants des marchés attribués à des PME (+ 1 %) pour atteindre 29,4 % des marchés en 2017 au détriment des grands groupes. L'augmentation la plus significative se situe au niveau de l'État (+ 4 % entre 2016 et 2017). Concernant les secteurs d'achat, il faut noter une forte croissance des marchés de services en montant (42,8 % en 2017 contre 34,1 % en 2016) au détriment des marchés de fournitures (27,5 % en 2017 contre 40,5 % en 2016). Coup de froid concernant l'introduction des clauses sociales et environnementales : les résultats en nombre ou en montant sont en-deçà des objectifs fixés par le Plan National d'Action pour des Achats Publics Durables (PNAAPD) pour la période 2015-2020 à hauteur de 25 % de marchés comportant des clauses sociales et 30 % comportant des clauses environnementales. Bercy note cependant que les indicateurs mesurant les clauses qui imposent au titulaire du marché une action ou un comportement en faveur des préoccupations d'insertion sociale ou en faveur de l'environnement ne prennent pas en compte l'existence d'un critère social ou environnemental de sélection des offres dans la procédure de passation. >> Lire l'article complet sur le site de Weka
Interdiction de soumissionner : à quel moment l'acheteur public peut-il exiger les preuves?
Si la personne publique a recours à une procédure ouverte, alors elle ne peut exiger au stade de la candidature les preuves qu'un candidat ne se trouve pas dans un des cas d'interdiction de soumissionner. Le Conseil d'Etat vient de le rappeler. Toutes les entreprises ne peuvent pas candidater à un marché public. Certaines, comme celles qui n'ont pas acquitté leurs impôts, ou encore celles soumises à une procédure de liquidation judiciaire, entrent dans un des cas d'interdiction de soumissionner inscrits à l'article 45 de l'ordonnance marchés publics du 23 juillet 2015. L'acheteur public, qui doit rester vigilant, peut donc exiger des preuves. Mais pas à n'importe quel moment. Tout dépendra de la procédure de passation qu'il a retenue, précise le Conseil d'Etat dans une décision du 25 janvier. >> Lire l'article complet sur le site du Moniteur
Environnement de travail
En pleine transformation, Ikea se lance dans le "leasing"
Après les magasins en centre-ville, Ikea s'invite dans le "leasing". Le géant suédois inaugure ce mois-ci une série de tests en proposant à ses clients suisses de louer du mobilier de bureau. Une expérimentation qui pourrait, à terme, déboucher sur la mise en place d'un véritable service d'abonnement. "Nous allons travailler avec nos partenaires afin que vous puissiez louer vos meubles. Une fois le bail arrivé à son terme, vous les rendez et vous pouvez louer autre chose [...]. Au lieu de les jeter, nous les remettons légèrement à neuf, nous pouvons les vendre et ainsi prolonger leur durée de vie", détaille Torbjorn Loof, qui dirige la holding de tête d'Ikea dans le Financial Times. La société se concentrera dans un premier temps sur les chaises et les bureaux mais pourrait rapidement étendre son offre aux cuisines. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Quand l'art se met au service de l'entreprise
Certaines des grandes sociétés du quartier de la Défense alimentent ainsi leurs fondations d'achats réguliers, fiscalement avantageux et notamment exposés au sein des sièges sociaux. D'autres ont plutôt recours à des intermédiaires, spécialistes de la location d'oeuvres et d'organisation d'expositions et d'animations sur mesure. Pour les promoteurs et gestionnaires d'immeubles, des commandes d'oeuvres monumentales sont régulièrement effectuées auprès de plasticiens prestigieux. Destinées à orner les espaces communs, elles permettraient d'améliorer leur mise en location et leur attractivité générale... même si les salariés n'y distinguent pas forcément des oeuvres d'art au premier abord. Tour Eqho, immeuble Ampère, tour First, Société générale, tour EDF... les oeuvres d'art envahissent les locaux des entreprises de la Défense. Il suffit d'entrer dans le hall d'une tour pour découvrir un dispositif, une peinture, une sculpture, ou plus récemment, une oeuvre numérique. "L'art participe pleinement aujourd'hui à l'image et au rayonnement des lieux qu'il investit", indique Sabine de Courtilles, directrice d'Art espace, une société de conseil en management de projet artistique. >> Lire l'article complet sur le site de La gazette de la Défense
IT
3 650 milliards de dollars dépensés en informatique et télécoms en 2018
Selon le cabinet Gartner, les dépense mondiales informatiques et télécoms ont augmenté de 3,9% en 2018 à 3 650 milliards de dollars et devraient poursuivre leur progression pour se monter à 3 875 milliards de dollars en 2020. Le logiciel, le cloud et l'Internet des objets en sont les trois principaux moteurs.>> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Digitale
Le Cloud, rempart contesté contre les cyberattaques
Le cloud serait-il la solution pour se protéger des cyberattaques ? Les entreprises doivent envisager toutes les solutions tant la menace reste forte, en particulier celle consistant à externaliser des applications et des données informatiques auprès d'un prestataire interne ou externe à l'entreprise. Car plus d'une entreprise sur deux reconnaît avoir été victime d'une cyberattaque au cours des douze derniers mois. Mais face au risque de se faire voler des données sensibles ou de voir bloquer leur activité, elles n'ont pas tranché face au cloud : 36 % d'entre elles estiment qu'il renforce la protection des données quand 41 % pensent le contraire ! La pertinence de cette solution dépend grandement du profil des entreprises (...) toutefois d'accord sur un point : en dehors des contraintes budgétaires, le manque de ressources internes spécialisées est le principal frein face au risque cyber. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle
Les cyberattaques se multiplient contre les groupes européens
Cette cyberattaque contre Airbus a été révélée la semaine dernière par un communiqué de l'avionneur. On en sait aujourd'hui un peu plus sur cette affaire. Les pirates ne s'en sont pas pris directement au système d'information d'Airbus, réputés ultra sécurisés. Ils sont entrés, il y a quelques mois, via les ordinateurs de l'un de ses sous-traitants français, apparemment moins bien protégés. Et ils ont pu consulter des données à caractère personnel de plusieurs cadres du groupe. Apparemment les pirates ciblaient des documents techniques relatifs à la certification des avions fabriqués par Airbus. Une tentative d'espionnage industriel caractérisée.>> Lire l'article complet sur le site de France Inter
Fleet / Mobilité
Contraventions : la multiplication par 5 de l'amende pour non désignation du conducteur est légale
Dans un arrêt du 11 décembre 2018, la Cour de CAssation confirme ainsi que "le représentant légal (le dirigeant) d'une personne morale (l'entreprise) peut être poursuivi pour n'avoir satisfait, dans le délai qu'il prévoit, à l'obligation de communiquer l'identité et l'adresse de la personne physique qui (...) conduisait le véhicule" en infraction.
Lorsqu'une infraction est constatée avec un véhicule détenu par une personne morale (l'entreprise), le représentant légal de celle-ci (le dirigeant) doit indiquer aux autorités l'identité et l'adresse du collaborateur qui était au volant afin que puisse s'opérer le retrait de points en lien avec l'amende. Si un patron refuse de dénoncer son salarié, il s'expose à une contravention de quatrième classe de 750 euros, pouvant grimper jusqu'à 3 750 euros. Alors que les employeurs refusent la délation de leur salarié, qui souvent a besoin de son permis pour exercer son activité (commerciaux, livreurs...), cette mesure représente une manne financière pour l'État. En 2017, les recettes de recouvrement des contraventions ont atteint près de 2 milliard d'euros, un record ! >> Lire l'article complet sur le site de Automobile Entreprise
Les prix de l'essence et du diesel vont-ils augmenter en 2019 ? Les réponses (floues) de l'IPFEN
Cette volatilité de 2018, qui restera valable en 2019, est liée autant aux marchés financiers et au contexte économique, qu'à la production de pétrole de schistes américain, et dans une moindre mesure à l'embargo américain sur l'Iran et au respect de la politique Opep/non Opep de gestion de l'offre. Elle risque d'être amplifiée par l'évolution incertaine de la production en Libye, au Nigéria ou au Venezuela mais aussi à la politique du Canada. Sur ces bases, le prix moyen du Brent pourrait s'établir entre 60 $/b et 80$/b en 2019. En fait "on n'en sait rien", reconnait Didier Houssin, qui rappelle que la seule chose sûre c'est que l'Opep s'est fixé un seuil bas de 50 $/baril à ne pas percer. Du coup, à quoi s'attendre à la pompe en France ? Difficile à dire. L'IFPEN a calculé que la facture pétrolière et gazière française s'établirait entre 42 milliard d'euros (G€) pour un baril à 60 dollars US et 55 G€ pour un baril à 80$, contre 48 G€ en 2018 avec un prix moyen du 71 $ par baril. Elle serait dans tous les cas supérieure à celle de 2017 (39 G€) et de 2016 (33 G€), année exceptionnelle où le prix moyen avait chuté à 45$/b. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle
Carrière / RH et autres...!
Les 10 principes clés de la "négociation raisonnée" de Harvard
"L'ayant enseigné pendant plus de trente ans à des milliers de négociateurs professionnels de tout secteur, y compris des diplomates, et pratiqué en tant que conseil dans des situations aussi diverses que la sortie d'un conflit social ou la cession d'entreprise", explique Michel Ghazal, qui livre le fruit de cette expérience en 10 principes clés. Voici les points 3 et 4 :
3- "Comprendre qu'on peut céder sans s'aider" - Trop souvent en début des négociations, chaque partie prend une position plus extrême que nécessaire, dans le but de se garder une marge de manoeuvre. Lorsque, pour faire avancer la négociation, l'une d'elle finit par " lâcher ", l'autre comprend qu'elle a exagéré sa demande et qu'elle " qu'elle en a sous la pédale ". Conséquence, plutôt que l'amadouer, elle deviendra plus dure. D'où le principe fondamental de la " négociation raisonnée " : plutôt que prendre position face à la position de l'autre, " aller chercher les intérêts derrière les positions " . En d'autres termes, ne vous focalisez pas sur la demande mais sur ce qui la motive. Vous comprendrez mieux ainsi les besoins de votre interlocuteur.
4- Réaliser qu'on peut s'aider sans céder - Le corollaire du point précédent, c'est que contrairement à l'idée reçue qu'il ne faut jamais dévoiler vos propres intérêts sous prétexte de vous affaiblir, il convient au contraire en permanence de bien les identifier et de les affirmer (et pas ses positions). En vous dévoilant en premier, l'autre sera encouragé à vous emboiter le pas. Si vous lui montrez en plus votre volonté de prendre les siens en compte, vous découvrirez ensemble que si les positions sont toujours contradictoires, les intérêts cachés derrière celles-ci ne le sont pas forcément. Et c'est là que généralement le miracle se produit : la tension née de l'affirmation des intérêts débloque la créativité et fait émerger une solution nouvelle, inattendue et acceptable pour les deux parties. >> Lire l'article complet sur le site de Contrepoints.org
Bad news : vous êtes toujours aussi nuls pour faire des mots de passe corrects
"Nous avons trouvé un nombre alarmant de comptes issus d'entreprises appartenant au groupe des Fortune 500 (classement des entreprises américaines les plus riches)", explique Benjamin Preminger. On découvre très souvent les codes "123456", "motdepasse" ou "AZERTY" comme clé de sécurité". D'après le site SplashData qui répertorie chaque années les mots de passe les plus utilisés, ces derniers sont toujours en tête de classement. Même constat chez le youtubeur Sylvqin qui s'est amusé à décortiquer les données françaises trouvées dans les collections. En plus de tomber sur de nombreux comptes issus de différents services d'État, la plupart des mots de passe sont composés d'un seul mot, très facile à déchiffrer pour des pirates débutants. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN