10 compétences méconnues de startupers dont les grandes entreprises peuvent et doivent tirer parti
"Nous mettons le "jus de cerveau de startupers" au service des grands groupes, dans le cadre de formations et de reverse-mentoring de projet", explique le CEO de Whyers, qui a déjà mené plus de 30 projets chez Total, GrDF, La Poste, RATP, SNCF, etc.
Je m'abonneWhyers a établi une liste des 10 grandes qualités de ces entrepreneurs dont ni les grands groupes ni les startupers eux-mêmes n'ont réellement pris conscience, et "qui constituent pourtant une ressource d'une valeur aussi inestimable qu'elle est très peu exploitée". "Les grands groupes s'intéressent encore trop aux produits et services des startups et pas assez à ceux qui les ont créés", explique Julien Masson, cofondateur et CEO de Whyers. "Or pour réussir à créer la proposition de valeur qui a su trouver son public, le startuper a développé un panel de compétences qui, concentrées en quelques heures d'échanges sur un sujet précis, peuvent faire gagner des mois de tâtonnement à quelqu'un qui n'a pas son parcours".
"C'est parce que nous avons senti que le startuper représentait une ressource incroyable mais sous-estimée que nous avons commencé, en juillet 2014, à mettre ce "jus de cerveau de startupers" au service des grands groupes dans le cadre de formations et de reverse-mentoring de projet", indique Julien Masson. "Deux ans après, avec plus de 30 projets effectués chez Total, GrDF, La Poste, RATP, SNCF, etc., nous avons largement validé notre hypothèse, c'est pourquoi nous donnerons un nouvel élan à notre format de reverse-mentoring en déployant, en septembre 2016, notre première place de marché de startupers experts."
Whyers résume ces compétences en 10 points :
1. Le startuper a appris à innover avec le budget minimum requis : (re)plongez-le dans un grand groupe, il lui fait économiser un budget monstre. Le startuper connaît en effet les nouveaux outils et technologies pour faire des protos pas chers dans un fablab, apprendre gratuitement avec un Mooc, acheter de l'espace de stockage à des prix accessibles, etc. Autant d'outils qui permettent de réduire le budget d'un projet, et donc de le développer plus rapidement, mais aussi d'utiliser des outils qui correspondent à de nouveaux usages.
2. Le startuper valide son hypothèse avant de développer son produit : pour gagner du temps, il a appris à valider sa proposition de valeur avant même de développer. Il appelle cela "itérer". Et surtout, il co-développe son produit / service avec son client. Une approche intéressante pour un grand groupe, mais dont il faut maîtriser les codes et l'état d'esprit.
3. Le startuper sait identifier la valeur ajoutée essentielle sur laquelle se concentrer. Celle qui génère de la traction, qui est "scalable". Il sait abandonner une partie de son business malgré de bons résultats apparents parce qu'elle ne correspond pas à sa mission, et se concentrer sur 5% de son activité car c'est là qu'il veut aller, là qu'il fera demain la différence à grande échelle.
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