Alstom et la SNCF s'associent pour concevoir le train du futur
L'industriel Alstom et la SNCF viennent de lancer un partenariat d'innovation pour imaginer le train nouvelle génération. Ce partenariat a notamment pour objectif de "réduire les coûts d'investissement et d'exploitation d'au moins 20%".
Je m'abonneA quoi ressemblera le train du futur? C'est la tâche à laquelle vont s'atteler la SNCF et Alstom en lançant leur premier partenariat d'innovation pour concevoir le TGV nouvelle génération. Sa mise en service devrait se faire courant 2022, précise le communiqué de presse.
Une baisse de 20% des coûts d'investissement et d'exploitation
Ce partenariat a notamment pour objectif de "réduire les coûts d'investissement et d'exploitation d'au moins 20%". Mais aussi d'optimiser l'empreinte environnementale, avec un taux de recyclabilité des matériaux de plus de 90% et une réduction de la consommation d'énergie d'au moins 25%, toujours selon le communiqué. De plus, ces rames devraient offrir "20% de capacité supplémentaires". Les fruits de ce travail en commun complèteront la gamme de trains à grande vitesse Avelia d'Alstom, en partie développée dans le cadre du développement "TGV du futur" cofinancé par l'Etat.
Ce partenariat d'innovation se déroulera en 3 phases. Soit une définition et spécification en commun du nouveau TGV, jusqu'à fin 2017, puis la conception détaillée, l'industrialisation et l'homologation pendant 4 ans, pour une production et mise en service commercial prévue mi-2022.
Une équipe de 20 experts
Pour assurer le succès de ce partenariat, une équipe pluridisciplinaire de 20 experts est dédiée au sujet. Cette équipe composée d'experts d'Alstom et de la SNCF travaillera sur un site unique situé avenue du Maine à Paris. Ce partenariat mobilisera les services marketing, aussi bien que les technicentres de la SNCF que ses centres de maintenance, etc.. Du côté de l'industriel, 8 des 12 sites Alstom de l'Hexagone seront mis à contribution, comme celui de Belfort pour les motrices, la Rochelle pour les voitures ou Saint-Ouen pour le design. Au total, 4000 emplois seront générés par ce projet dans la filière ferroviaire française.
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