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Achat d'intérim : Geodis teste (et approuve) l'autofacturation

Publié par Aude Guesnon le | Mis à jour le
Achat d'intérim : Geodis teste (et approuve) l'autofacturation
© BillionPhotos.com - Fotolia

Geodis teste actuellement sur quatre sites du groupe, un système d'autofacturation pour les achats d'intérim que la direction achats est la première à mettre en place, avec son partenaire Directskills. Gain de temps, d'argent et meilleurs délais de paiement... achats et fournisseurs s'y retrouvent.

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Il y a un an, Geodis qui travaillait déjà avec un logiciel de gestion de l'intérim, a décidé de sauter une marche et de passer à l'autofacturation. Le Groupe a alors demandé à son partenaire, Directskills, de l'accompagner dans cette démarche et d'adapter son outil pour répondre à ce besoin. La réflexion, entamée il y a un an, est passée en phase test en juin dernier, sur quatre sites du groupe. Le pilote se poursuit sur ces mois de juillet et d'août, mais d'ores et déjà, Karen Heys, directrice des achats indirects de Geodis, et les fournisseurs engagés dans ce process sont d'accord pour juger le test concluant. L'objectif est d'étendre l'autofacturation à tous les sites en octobre prochain. Karen Heys, a témoigné de son expérience lors d'un atelier pratique organisé début juillet, à l'occasion de la Journée des achats indirects de Acxias et Ressource Consulting.

Pour Geodis, l'achat d'intérim - "c'est à dire tout ce qui fait tourner nos entrepôts et nos camions" - représente un budget de plus de 180 millions d'euros par an, en France. Avant, a commenté Karen Heys, la gestion de ces achats était très locale et... donc, très dispersée puisque Geodis, c'est 230 sites, 1700 utilisateurs qui travaillent avec... 3100 agences d'interim en France. 60 000 factures d'intérim sont émises chaque année. Difficile pour les achats d'avoir une visibilité en centrale. Même si l'outil permettait de valider le montant des factures, les ETT continuaient d'envoyer leurs factures papiers issues de leurs outils, avec ensuite un contrôle chez Geodis. Karen Heys a alors décidé de simplifier les flux et de basculer sur un process d'autofacturation. Elle a constitué un groupe de travail composé des parties prenantes: achats, finance, fiscalité, RH et opérationnels sur site et réuni les fournisseurs qu'elle voulait incorporer aux pilotes pour leur expliquer la démarche, l'intérêt pour les deux parties. Et obtenir un mandat de chacun pour pouvoir facturer en leur nom à travers l'outil. "Personne n'a refusé", relate Karen Heys. "Tous nos grands fournisseurs ont signé le pilote". La promesse d'un gain de temps et d'un paiement plus rapide les a séduits. Karen Heys a aussi porté la bonne parole en interne et a convaincu toutes les parties prenantes.

Lire la suite en page 2 : Autofacturation: comment ça marche?


 
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