Albéric Cormerais : acheteur et sportif de haut niveau
Cet acheteur, qui travaille pour Bouygues Bâtiment Sud-Est, n'est pas tout à fait comme les autres : sportif de haut niveau, il fait partie de l'équipe de France d'aviron et espère participer aux prochains Jeux Olympiques. Un statut qui demande organisation et persévérance.
Je m'abonneAlbéric Cormerais a rejoint Bouygues Bâtiment Sud-Est (groupe Bouygues Construction) en mars 2019 au poste d'acheteur. "Je suis la moitié du temps acheteur projet sur le traitement des déchets et les menuiseries intérieures et je m'occupe l'autre moitié du temps du projet "Innovation PME" qui consiste à accompagner nos fournisseurs PME afin qu'ils développent des innovations qui pourraient nous intéresser", précise-t-il. Il s'agit de son premier poste après un Master 2 en Sourcing & Supply Chain Management à l'ESSCA complété par un master spécialisé acheteur et manager international à l'EM Lyon.
Malgré des études brillantes, ce premier poste n'a pas été facile à décrocher pour Albéric Cormerais. Il faut dire que son profil est un peu spécial : depuis l'âge de douze ans, il pratique l'aviron à haut niveau. Ce qui exige de son employeur une certaine souplesse pour lui permettre non seulement de s'entraîner quotidiennement mais aussi de s'échapper quelques jours pour participer à des stages avec l'équipe de France d'aviron. "Trouver une société fut assez compliqué. Les horaires aménagés pour mes entraînements ne posaient pas problème. Mais mes absences à répétition pour mes stages d'entraînement, pouvant aller jusqu'à 10 jours, causaient des difficultés. C'est ma fédération qui m'a conseillé de me rapprocher de Bouygues Construction", explique l'acheteur/avironneur.
Avec son employeur, Albéric Cormerais a signé un contrat de travail un peu spécial : une convention d'insertion professionnelle (CIP). Signée par le sportif, son employeur, sa fédération sportive, le conseil régional et la DRDJSCS (direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale), elle définit les conditions dans lesquelles l'employeur aménage le temps de travail du sportif afin de lui permettre de mener parallèlement sa carrière professionnelle et son projet sportif de haut niveau. En contrepartie, l'employeur reçoit des aides de la DRDJSCS, de la fédération et du Conseil Régional correspondant au salaire du sportif pendant les journées de travail libérées pour compenser le manque à gagner.
Lire la suite en page 2 : Équilibre vie sportive/vie professionnelle - Investissement total
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