TomTom lance “l'Index de congestion”, un nouvel indice trimestriel des embouteillages
Avec “l'Index de congestion”, son premier indice trimestriel des embouteillages, TomTom souhaite repérer et traiter les points noirs de la circulation en Europe.
Je m'abonneTomTom Congestion est présenté, selon l'éditeur, comme le baromètre le plus précis au monde sur les encombrements dans les zones urbaines. Il est établi en exclusivité d’après des données réelles de temps de déplacement collectées par les véhicules circulant sur l’ensemble du réseau routier. La base de données sur la circulation de TomTom contient plus de cinq mille milliards de données mesurées, et s’enrichit de cinq milliards de relevés chaque jour. Pour l’ensemble des villes analysées en Europe, le niveau de congestion global est de 24 % – c’est-à-dire que les temps de trajet sont 24 % plus longs que lorsque le trafic est fluide.
Selon ce rapport, qui couvre initialement 31 villes, la ville la plus embouteillée d’Europe est Varsovie. Un trajet dans la capitale polonaise est en moyenne 42 % plus long que lorsque la circulation est fluide, et même 89 % plus long aux heures de pointe le matin.
Les dix villes les plus embouteillées d’Europe, classées par niveau global de congestion entre janvier et mars 2012, sont les suivantes :
1. Varsovie, 42 %
2. Marseille, 41 %
3. Rome, 34 %
4. Bruxelles, 34 %
5. Paris, 32 %
6. Dublin, 30 %
7. Bradford - Leeds, 28 %
8. Londres, 27 %
9. Stockholm, 27 %
10. Hambourg, 27 %
L’Index de congestion TomTom permet également de comparer les niveaux de congestion de janvier à mars 2012 avec ceux de la même période en 2011. Cette analyse révèle que c’est à Bradford - Leeds, au Royaume-Uni, que les embouteillages ont le plus augmenté, avec un allongement significatif des temps de trajet. Munich, Berlin, Marseille et Vienne ont toutes vu leur niveau de congestion s’aggraver alors que Lisbonne, Berne, Amsterdam, Milan et Rome ont connu une baisse des niveaux de congestion.
Zoom sur la France
N° 2 européenne et n° 1 française, la cité phocéenne présente un taux de congestion de 41 %. Taux qui double en atteignant 80 % lors des heures de pointes, le matin et le soir !
Au global, aux heures de pointe, les Marseillais perdent 47 minutes sur leurs trajets quotidiens. Si on prend pour base un trajet quotidien moyen de 30 minutes, c’est une addition de 101 heures (4,2 jours) que les conducteurs marseillais passeront dans les embouteillages. On notera qu’à Marseille, mieux vaut éviter le mardi matin et le vendredi soir, pires créneaux pour prendre la route.
Paris s’en sort un peu mieux que Marseille, quoiqu'à la cinquième position européenne. La capitale présente un taux de congestion de 32 %, avec des pointes à 72 % aux heures de pointe le matin. Les bouchons du soir sont plus étalés avec un taux de congestion de, seulement, 63 %. Pour les habitants du Grand Paris, les retards dus aux embouteillages représentent 40 minutes quotidiennes. Pour vous déplacer à Paris, un conseil : privilégiez le vendredi en matinée et le lundi pour les retours du soir.
L’Index de congestion TomTom, qui comprend des rapports individuels sur les différentes villes, est disponible sur le site www.tomtom.com/congestionindex.