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Crystal Park : un réservoir de biodiversité au coeur de Neuilly

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Crystal Park : un réservoir de biodiversité au coeur de Neuilly

Dans le cadre du projet "Workplace of the future", le cabinet d'audit PwC France et Afrique Francophone a pris possession du Crystal Park ; ensemble architectural pensé autour d'un parc privatif de 2 hectares au coeur de Neuilly-sur-Seine. Un réservoir de biodiversité en pleine zone urbaine.

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Entendre le chant des oiseaux en pleine zone urbaine et se croire l'espace d'un instant en pleine campagne...C'est ce que propose le cabinet d'audit PwC France et Afrique Francophone à ses salariés dans son parc privatif de 2 hectares situé au coeur de Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine (92 ). Ce parc est entouré de 40 000 m2 de bureaux rénovés en 2017-2018 par l'opérateur immobilier Icade et signé des architectes Valode & Pistre, baptisés le Crystal Park.

Un réservoir de biodiversité

Le parc a été créé en 1960 à l'installation de Saint Gobain, puis entièrement restructuré en 2008 par le propriétaire actuel Icade. Il s'agit d'un parc "espace boisé classé" intégrant des arbres protégés. Par sa proximité avec le bois de Boulogne (1.4 km), réservoir de biodiversité à Paris, le Crystal Park est une zone relais (reproduction, alimentation, etc. ) pour les espèces animales. Pour la gestion de ce parc, Icade a obtenu la labellisation EcoJardin en 2017. Ce label se définit comme "un outil de communication et de reconnaissance à destination du public, des équipes d'entretien et des élus".

Un des principes du label est d'assurer que "le gestionnaire du site est bien engagé dans une démarche globale de gestion écologique". Ainsi, le parc suit la démarche ISO 14001 menée par Icade qui n'utilise aucun produit phytosanitaire sur l'ensemble du site. Le désherbage est réalisé de manière manuelle et mécanique.

Gestion différenciée des espaces

Icade fait appel aux Jardins de Gally pour l'entretien de son parc. En matière de sol, le paillage et le compost sont privilégiés. Pour éviter la surconsommation d'eau, l'arrosage se fait lors des heures de moindre évaporation et toutes les zones ne sont pas arrosées. Ainsi, l'écologie prime sur l'aspect esthétique et "le jaunissement estival de la strate herbacée (pelouses et prairies naturelles) est accepté". Il existe également une gestion différenciée de la strate herbacée (pelouses) avec certaines zones qui ne sont pas tondues pour laisser la flore s'exprimer.

Un éclairage raisonné s'éteint à 22 heures pour minimiser la pollution lumineuse et ne pas perturber la biodiversité nocturne. En ce qui concerne la faune et la flore, le cahier des charges stipule de privilégier les espèces et variétés de plantes indigènes locales, ainsi que les plantes vivaces. Près d'une vingtaine d'espèces d'oiseaux ont été observées dont 13 protégées. Outre des abeilles, hérons, on y trouve aussi des espèces originales comme le canard colvert, la mésange huppée ou la gallinule poule d'eau.Aujourd'hui, le parc semble participer pleinement à la qualité de l'environnement de travail de PwC.

"Il est un gros atout pour PwC, qui propose à ses collaborateurs une parenthèse de calme et de verdure, dans un milieu urbain. Ainsi, dès les beaux jours, les collaborateurs profitent pleinement du parc, surtout à l'heure du déjeuner. Le parc est également le lieu de nombreuses réunions internes informelles et pourquoi pas demain un lieu de rendez-vous clients", explique Mélanie Saddi, responsable de l'environnement de travail chez PwC France et Afrique francophone.

 
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