La mesure du TCO, nouvelle priorité des travel managers selon le baromètre Amex
Le mobile, un canal majeur
Autre enseignement : le mobile arrive en troisième position (13 %) ex-aequo avec l'intégration des nouveaux types de fournisseurs, acteurs de l'économie collaborative en tête (Airbnb,...) qui, poussée par les demandes voyageurs, apparaît pour la première fois dans le baromètre. De son côté, le mobile s'impose comme un canal majeur, avec plus de la moitié des entreprises qui déclarent l'avoir intégré dans leur programme de déplacement. Comme en 2013, les principales utilisations du mobile sont toujours la réception d'alertes fournisseurs (87%), le check in (77%), la réception d'alertes de sécurité (74%) et la modification des réservations (60%). Logiquement, les entreprises déclarent vouloir développer les usages de réservation, de reporting et de gestion des notes de frais (expense management), ainsi que ceux concernant la sécurité.
Priorité à la la sécurité...
Entre le contrôle des coûts (priorité n°1), et la vision complète des dépenses (priorité n°3), la sécurité des voyageurs confirme sa position de priorité n°2 des entreprises, gagnant ainsi du terrain (+ 24 points en deux ans). Toutes les mesures de sécurité ont été renforcées : capacité à contacter (87 % des entreprises en 2014 contre 81 % en 2013), à rapatrier (73 % en 2014 contre 60 % en 2013), et localiser (71 % en 2014 contre 65 % en 2013) les collaborateurs. " La sécurité des voyageurs est d'autant plus cruciale qu'elle correspond à une obligation légale pour les entreprises, rappelle Guillaume Col, et avec le climat actuel, très tendu, cette priorité devrait être encore plus stratégique dans les années à venir ".
...mais pas au confort
Si le voyageur est largement appréhendé via le prisme sécuritaire, il ne l'est pas à travers le confort ! Quatrième priorité en 2013, le confort est relayé à la sixième place en 2014. D'après le baromètre, 20% seulement des entreprises mesurent la satisfaction de leurs voyageurs et utilisent les résultats. Paradoxalement, 20% des répondants (contre 12 % en 2013) achètent aujourd'hui des services VIP à leur agences, conscients de l'impact négatif de certaines conditions de voyage sur la productivité de leurs troupes, managers en tête. " Va-t-on vers un service à deux vitesses, avec une offre VIP cousue main pour les cadres dirigeants et membres du Codir, et une seconde classe de voyageurs adepte des réservations et notes de frais automatiques via leur smartphone ? ", questionne Guillaume Col. Rendez vous l'année prochaine, pour savoir si une telle tendance sera ou non confirmée.
NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles