Baromètre ARVAL des flottes et de la mobilité 2023
L'Arval Mobility Observatory France a dévoilé les résultats de son Baromètre des Flottes et de la Mobilité 2023, réalisé en partenariat avec l'institut Ipsos. Cette enquête a été conduite dans 30 pays au total, avec la participation de 8 622 entreprises, dont 5 865 en Europe. En France, 302 entreprises ont été interrogées. L'étude souhaite mettre en évidence les principales préoccupations des entreprises en matière de gestion des flottes automobiles et d'adoption de nouvelles solutions de mobilité. Voici les 9 chiffres à retenir.
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9 entreprises sur 10 pensent que le nombre de véhicule dans leur flotte va rester stable, voire augmenter au cours des 3 prochaines années
Les perspectives de croissance des flottes sont stimulées par les besoins accrus en ressources humaines et les tensions sur le marché de l'emploi. Concernant la politique de mobilité, le développement du télétravail a eu un impact limité, avec seulement 1 entreprise sur 4 ayant apporté des changements ou envisageant de le faire dans un futur proche. Cependant, cet impact est plus prononcé en France comparé à la moyenne européenne. Les défis majeurs en matière de gestion de flotte concernent la sensibilisation des salariés à une conduite responsable et les contraintes à court et moyen terme telles que les motorisations thermiques et le développement des zones à faibles émissions (ZFE).
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Le financement LLD prépondérant en France avec un potentiel de croissance qui se confirme
La location longue durée (LLD) est largement adoptée sur le marché français. Il s'agit du mode de financement préféré des Français et représente actuellement 51 % du financement des flottes. Cette méthode présente un potentiel de développement élevé pour les trois prochaines années. Les experts prévoient un maintien à 50 %. Ce chiffre est significativement supérieur à la moyenne européenne établit à 34 %. Les petites entreprises semblent moins profiter du système en comparaison aux grandes entreprises. L'engouement pour la LLD se trouve principalement dans le renouvellement rapide des véhicules et la maîtrise des dépenses et du coût total de possession (TCO). De plus, la LLD est également perçue comme un levier facilitant l'adoption des véhicules électriques.
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8 entreprises sur 10 déclarent avoir déjà adopté au moins une technologie alternative pour ses VP, avec un potentiel de croissance qui se renforce
Les technologies hybrides et hybrides rechargeables dominent les flottes de véhicules particuliers (VP), avec des perspectives d'hybridation renforcées. L'électrification complète des flottes VP progresse plus lentement que prévu, malgré des ventes records en 2022 sur le marché des particuliers. De même, l'électrification des flottes de véhicules utilitaires légers (VUL) ne connaît pas d'évolution significative par rapport à 2022 et reste plus lente que celle des flottes VP. L'adoption de la pile à combustible en France, bien que limitée (4 %), est plus marquée que dans le reste de l'Europe, avec une perspective à trois ans plus forte (19 % contre 9 %).
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Une méconnaissance persistante des dispositions législatives
76 % des entreprises en France ont déjà mis en place des solutions de mobilité pour leurs salariés, dépassant ainsi la moyenne européenne. Le développement des solutions de mobilité complète généralement la gestion des flottes de véhicules et est principalement motivé par la politique RSE, ainsi que par le renforcement du recrutement, de la rétention des employés et de l'anticipation des évolutions réglementaires. Cependant, comme en 2022, les mesures législatives liées à la mobilité peinent à se concrétiser dans l'ensemble des entreprises françaises et européennes.
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Le déploiement des véhicule à technologie télématique n'est pas une priorité pour les entreprises
Le déploiement des véhicules connectés en France reste stable cette année alors que la progression européenne dépasse le niveau français. La technologie télématique (combinaison de la télécommunication et de l'informatique) est plus largement utilisée pour les véhicules utilitaires légers (VUL) que pour les voitures particulières. Les principales motivations pour mettre en place des solutions télématiques sont la sécurisation des véhicules et des conducteurs, ainsi que la réduction des coûts de la flotte. Bien que le suivi des comportements de conduite problématiques soit renforcé par rapport à 2022, les entreprises semblent être très hésitantes à mettre en place des plans de prévention des risques routiers.
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La politique de mobilité évolue avec le télétravail
En France, parmi les entreprises interrogées, 12 % ont modifié leur politique de mobilité ou de flotte, contre 7 % en Europe. Concernant les changements de politique automobile, en termes de kilométrage ou de modèles proposés, 14 % des entreprises interrogées ont déjà mis en place des mesures, 19 % prévoient de le faire prochainement, tandis que 68 % ne sont pas intéressées. Sur la question du développement de solutions alternatives de mobilité (vélos, scooters, etc.) ou de packages de mobilité, 19 % des entreprises sont intéressées, 34 % prévoient de les mettre en place, et 59 % ne sont pas intéressées. Au sujet des solutions d'autopartage pour les employés en France, 14 % des entreprises l'ont déjà réalisée, 20 % prévoient de le faire à l'avenir et 60 % ne sont pas intéressées. De plus, parmi les entreprises ayant modifié leur politique de mobilité, en France, 9 % ont déjà réduit le nombre total de véhicules dans leur flotte.
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La transition écologique, la conduite responsable et le choix des véhicules : les principaux défis à venir
La mise en oeuvre de technologies alternatives telles que les véhicules 100 % électriques, les véhicules hybrides et hybrides rechargeables est le principal défi pour 17 % des entreprises françaises, contre 14 % des entreprises européennes. La sensibilisation des salariés à une conduite plus responsable est également une priorité pour 17 % des entreprises interrogées en France, contre 11 % en Europe. Cependant, l'adaptation à l'évolution des modèles de vente de véhicules, tels que l'achat direct auprès du constructeur sans passer par un concessionnaire, n'est une priorité que pour 6 % des entreprises françaises, contre 9 % des entreprises européennes.
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Quelle est la fonction des personnes décisionnaires en matière de solutions de mobilité ?
En France, 32 % des décideurs sont le P.-D.G. ou directeur général, contre 35 % pour l'Europe. En deuxième position, on retrouve le directeur ou responsable de la flotte automobile avec 14 % en France et 12 % en Europe. Enfin, le podium se clôt avec le directeur ou responsable des achats, représentant 9 % des décideurs en France et en Europe.
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Pourquoi utiliser des véhicules connectés ?
Pour les entreprises françaises comptant entre 1 et 99 employés, 45 % souhaitent utiliser des véhicules connectés pour améliorer la sécurité et le comportement des conducteurs. En comparaison, ce chiffre n'est que de 29 % en Europe. De plus, 23 % des entreprises françaises voient l'utilisation de véhicules connectés comme un moyen de prévenir une utilisation non autorisée, notamment pour des raisons fiscales, tandis qu'en Europe, seules 5 % des entreprises déclarent cet usage. Enfin, 36 % des entreprises françaises déclarent vouloir utiliser des véhicules connectés pour une meilleure localisation des véhicules ou pour améliorer leur sécurité.
Fin du diaporama
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