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Revue de presse achats - semaine du 28 mars

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Revue de presse achats - semaine du 28 mars

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.

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Le ton monte entre Orange et son sous-traitant Scopelec

Le groupe coopératif se retrouve en procédure de sauvegarde depuis vendredi 18 mars, faute d'avoir pu pallier pour le moment la défection de son partenaire historique. Scopelec était pourtant sorti largement gagnant de l'appel d'offres de 2015, prolongé en 2018 puis en 2020. "Dès le départ, nous avons rappelé à nos partenaires l'importance de la qualité des interventionset que nous ne pourrions pas nous contenter d'être dans une forme de continuité systématique d'un appel d'offres à l'autre", affirme Marc Blanchet, directeur technique et des systèmes d'information d'Orange France. C'est sur cette appréciation de la qualité du service rendu qu'Orange justifie de ne pas avoir renouvelé sa confiance à Scopelec, à l'occasion du dernier appel d'offres de février 2021. Le sous-traitant a été informé en juillet dernier qu'il perdrait l'important marché de l'Occitanie puis, en novembre, de toute une série de régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, etc.), citant, par exemple, des plages horaires d'intervention chez le client trop peu respectées. Si Scopelec concède que la prise en compte de la qualité "peut faire partie de l'équation", il s'insurge contre la mise en cause publique par Orange sur ce seul critère. "Nous avons augmenté nos capacités de 25 % dans des régions où nous n'avons pas été reconduits, argue Thomas Foppiani, le président de Scopelec. Une enquête exhaustive, territoire par territoire, attesterait de la satisfaction des clients." >> Lire l'article complet sur le site de La Croix

Ukraine, inflation, pénuries... : les fronts se multiplient dans les usines

La facture des matières premières gonfle sérieusement dans les usines depuis le déclenchement des hostilités en Ukraine, qui fait également craindre des pénuries. Les sanctions européennes contre Moscou font, par exemple, dérailler le marché du nickel, utilisé entre autres dans la fabrication des batteries électriques et dont la Russie est le premier producteur au monde. En une seule nuit, à la mi-mars, la tonne de nickel frappée aussi par des phénomènes de spéculation est passée de 30.000 à 100.000 dollars. Le palladium, utilisé dans les catalyseurs des voitures à essence et la fabrication de semi-conducteurs, doit trouver de nouvelles routes après l'interdiction faite aux avions russes de pénétrer dans l'espace aérien européen, alors que la Russie représente aujourd'hui plus de 40% de la production mondiale. Enfin, Moscou fournit 50% du titane consommé par l'industrie aéronautique européenne et pourrait à tout moment décider de ne plus approvisionner Airbus et Boeing. Il ne faut pas oublier non plus les pics de l'acier (prix doublé depuis l'été dernier) et de l'aluminium . Ce dernier a vu ses cours flamber. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Les industriels des colles, encres, pigments et peintures vont devoir répercuter leurs hausses de coûts à leurs clients

Depuis mi-février, les industriels de la Fipec - qui fournissent, entre autres, colles, encres et peintures - subissent "une inflation sans précédent", alerte l'organisation professionnelle dans un communiqué diffusé le 28 mars. En un an, la fédération, qui regroupe cinq syndicats, indique que les prix des résines ont cru, en moyenne, de 50% (+73% pour les époxy, +40% pour les acryliques, +30% pour les polyesters insaturés). Sur la même période, la Fipec (Fédération des industries des peintures, encres, couleurs, colles et adhésifs, préservation du bois) informe que les pigments et colorants, principalement le TIO2, ont pris 25%. Les solvants ne sont pas épargnés. Le prix des solvants hydrocarburés a bondi de 50% et les oxygénés de 60%, indique l'organisation professionnelle. Les emballages non plus. Ceux en métal ont augmenté de 35% (en moyenne sur un an), tandis que ceux en plastique ont enregistré une hausse de 25%. Le prix des palettes a crû de 30% en 2021. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle

Choc fatal pour l'industrie française ?

Si la hausse des prix de l'énergie peut avoir pour vertu d'accélérer la transition énergétique, le plus probable est que ce choc soit fatal pour l'industrie française. La compilation de données individuelles d'entreprises exportatrices permet d'estimer qu'une hausse de 10 % des prix du gaz engendre une chute des exportations de 1,5%. En cas de renchérissement de 10 % des prix de l'électricité, la diminution des exportations est de 2,3%. Quelle est la parade ? Les politiques de baisses de charges et d'impôts ciblées n'ont pas permis d'empêcher l'atrophie de l'industrie française. Il est toujours possible de rétorquer que sans ces dispositifs, cela aurait été pire. C'est difficilement soutenable, car la France fait partie des pays de la zone euro qui ont vu la part de leur industrie dans la valeur ajoutée le plus reculer pour atteindre 13% en 2021. Derrière la France, il n'y a que Malte, Chypre et Luxembourg. En ciblant l'industrie, les politiques de soutien ont sous-estimé l'importance des autres secteurs. La faiblesse de la productivité dans les services, la construction et l'immobilier pèsent sur celle de l'industrie. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Inflation des coûts : l'Insee réduit les délais de publication des index BTP

L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) vient en effet d'annoncer avoir engagé la réduction des délais de publication de ses index BT-TP, pour le bâtiment et les travaux publics. Ceux-ci seront désormais rendus publics "à 45 jours après la fin du mois considéré (M+45)", plutôt qu'à M+80 comme c'est le cas aujourd'hui, a précisé l'organisation dans un communiqué de presse diffusé ce 29 mars 2022. Une bonne nouvelle pour les professionnels, qui subissent depuis de longs mois des hausses de coûts violentes, sans pouvoir être en mesure, lorsque c'est possible, de bénéficier de réactualisations de leurs contrats au plus tôt pour tenir compte de ces évolutions. Concrètement, la réforme se fera progressivement, dans les mois à venir. L'Insee précise que les prochaines publications des index interviendront ainsi le 21 avril 2022 pour les index de janvier 2022, le 3 mai pour les index de février 2022 (au lieu du 19 mai) et le 13 mai 2022 pour les index de mars 2022 (au lieu du 16 juin). Le rythme de 45 jours sera ensuite pérennisé. Pour assurer cette évolution, l'Insee signale avoir changé de méthodologie, sans que cela ne remette en cause la qualité des index. >> Lire l'article complet sur le site de BatiActu

Recyclage chimique du PET : Carbios dans la course à la baisse des coûts

La société Carbios va industrialiser sa technologie de recyclage chimique de PET, sur le site lorrain d'Indorama Ventures, fabricant de plastique recyclé. Grâce à son procédé breveté, la start-up française dépolymérise les déchets en plastique à l'aide d'enzymes triées sur le volet. Son démonstrateur, installé à Clermont-Ferrand en partenariat avec Technip Energies, a fait ses preuves, semble-t-il. Carbios passe désormais à l'échelle industrielle. D'ici à 2025, l'usine de Longlaville pourra traiter 50 000 tonnes de déchets en PET chaque année avec ce procédé chimique. L'investissement requis pour le projet est estimé à 150 millions d'euros pour la technologie Carbios, comprenant notamment une étape de purification supplémentaire. En parallèle, un investissement estimé à 50 millions d'euros sera alloué à la préparation des infrastructures du site. Le projet devrait créer environ 150 emplois directs et indirects à plein temps. Pour financer tout ça, Carbios mise sur un soutien financier de l'État, de la région Grand Est et sur le prêt de 30 millions d'euros que lui a octroyé la banque européenne d'investissement (BEI). Avec des clients comme L'Oréal, Nestlé Waters, PepsiCo et Suntory Beverage & Food Europe, qui se sont engagés à incorporer entre 25 et 30 % de résine recyclée dans leurs contenants, Indorama Ventures et Carbios veulent combler le manque de PET recyclé en Europe. >>Lire l'article complet sur le site de Actu Environnement

Supply chain

Le reconfinement chinois aura plus d'impact sur le conteneur que la guerre

À ce jour, les terminaux fonctionnent normalement mais tous les acteurs du shipping surveillent les ports chinois comme le lait sur le feu car la congestion aurait bien plus d'effet sur les rotations des navires que la fermeture du marché russe, à l'écart des grandes routes maritimes mondiales. En raison d'un manque de chauffeurs routiers et d'une possible pénurie de travailleurs portuaires, un début de congestion de navires est déjà observable cette mi-mars au large des grands ports chinois, de Shanghai à Qingdao en passant par Ningbo-Zhoushan. >> Lire ce sujet sur le site de Le Marin

Transport maritime : pas de retour à la normale avant de nombreuses années

"Pour obtenir des taux de fret acceptables, il faut aujourd'hui s'engager sur des contrats de 2 ans avec une promesse de trafic minimal à respecter. Malgré cela, les taux de fret à long terme obtenus sont 2 à 3 fois plus élevés qu'en 2019" explique Denis Choumert. Mais c'est déjà mieux que les taux de fret « spot », sans engagement, sur lesquels on constate des multiples de 8 à 10 par rapport à 2019. La principale difficulté selon l'AUTF, c'est aussi de savoir si son conteneur va bien être embarqué, et donc si le "booking" sera respecté par la compagnie. "À ce jeu-là, comme d'habitude, les très gros tirent leur épingle du jeu, les autres ne peuvent que subir". Le président de l'AUTF se montre inquiet. "Les entreprises vivent dans une tension énorme, que ce soit à l'export comme à l'import. Même s'ils payent le prix fort, ils ne sont pas certains de pouvoir honorer leurs commandes et satisfaire leurs clients." On considère que 20% du trafic mondial est aujourd'hui en attente dans les ports. C'est un chiffre énorme et cela ne pourra se résorber que sur le long terme. >> Lire ce sujet sur le site de Classe export

Commande publique

Les pays de l'UE chargent la Commission européenne de faire des achats en commun de gaz

"Ce que nous avons décidé c'est que la Commission (européenne) aurait mandat pour faire de l'achat commun. L'achat groupé est le meilleur instrument pour faire baisser le prix de notre gaz", a-t-il dit. Par ailleurs, sur le plan de l'approvisionnement en produits agricoles, le président français a évoqué une "Food and Agriculture Resilience Mission" [mission de résilience en matière de nourriture et d'agriculture, ndlr] qui a pour but "de lever toutes les barrières de dysfonctionnements de marché", et d' "aller solliciter tous les stocks qui sont faits". La Russie et l'Ukraine assurent près de 3 % des exportations mondiales de blé (10% pour l'Ukraine et 20% pour la Russie). Le déclenchement de l'offensive militaire russe a provoqué une envolée des prix des céréales presque aussi spectaculaire que celles des prix du gaz et du pétrole et qui va peser lourdement dans les finances des pays les plus vulnérables de la planète. >> Lire l'article complet sur le site de l'Obs

Marché public truqué dans le fief de Laurent Wauquiez

Mediacités a pu accéder aux coulisses de l'appel d'offres lancé par la Ville pour l'exploitation de la future halle. Il se révèle complètement truqué par le service chargé du commerce de proximité (que se partagent la commune et la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay) afin de satisfaire des considérations politiciennes et de crainte de froisser Laurent Wauquiez. Rembobinons. En décembre 2020, la municipalité décide de confier la gestion de la halle via une délégation de service public. Très vite, deux candidats se détachent : Alexis Haon et Guillaume Fourcade. Le premier, jeune chef en vue du Maki Nova, un restaurant japonais qu'il a monté à 20 ans dans le centre historique du Puy, voit là le projet de sa vie. Il imagine une halle accueillant un magasin de producteurs locaux et une table de 150 couverts. Viendront se relayer les meilleurs chefs de la ville pour y cuisiner leurs produits. Il projette également de créer une chaîne de télévision en ligne, sur laquelle il posterait ses road-trips à mobylette dans la campagne altiligérienne, à la rencontre des agriculteurs. Alexis Haon croit tellement à son projet qu'il vend le Maki Nova en mai 2021, sans attendre le résultat de l'appel d'offres. En face, son concurrent Guillaume Fourcade propose lui un restaurant de burgers et une micro-brasserie, le tout avec une redevance annuelle deux fois et demi moins intéressante pour la municipalité (18 000 euros contre 51 800 euros, en part fixe). >> Lire l'article complet sur le site de Mediacités

La République des consultants

Si les consultants ont pénétré le monde des collectivités territoriales depuis les années 1980, leur activité se renforce devant une complexité croissante des textes à appliquer, une accélération des réformes et des finances sous tension qui limitent les recrutements. Ils sont désormais présents dans tous les domaines de l'action publique, mais chaque secteur a ses spécificités. Gages de fiabilité, regard extérieur sur l'action de la collectivité, mais aussi sur ce qui se fait ailleurs, leurs missions sont diverses. Par l'apport de méthodes, les consultants contribuent à une certaine standardisation de l'action publique. Ils sont aussi parfois un trait d'union, un peu ambigu, entre l'Etat et les collectivités locales. >> Consulter ce dossier spécial sur le site de La Gazette des communes

GHT Sud Lorraine : l'achat inclusif en mode territorial

10 000 heures d'insertion au total, soit la création de 5 équivalent temps plein (ETP) grâce aux marchés du CHRU de Nancy. C'est le résultat de la convention qui liait, depuis 2017, le CHRU de Nancy et la Maison de l'emploi du Grand Nancy pour insérer des clauses sociales dans les marchés et remettre le pied à l'étrier de personnes sans emploi, en leur fournissant une formation sur le terrain. Voilà pourquoi le partenariat a été étendu, le 29 mars, aux onze établissements du GHT Sud Lorraine (479 marchés passés en 2021 et près de 400 millions d'euros de dépenses annuelles). La Maison de l'emploi, qui a épaulé l'année dernière 45 donneurs d'ordres (190 000 heures d'insertion), accompagnera et conseillera la fonction achat s'agissant de l'opportunité d'insérer des clauses, de les rédiger, et enfin d'assurer le suivi de leur application par les titulaires des marchés concernés. La structure apportera également son appui aux entreprises sur les modalités de mise en oeuvre des clauses et sur l'aide au recrutement en mobilisant les différents acteurs de l'emploi. >> Lire l'article complet sur le site de Santé-achat.info

Le "value based procurement" veut démontrer son efficacité

Pour évangéliser les acheteurs au "value based procurement", méthode privilégiant le meilleur rapport qualité/prix au profit du patient, dans le secteur de la santé, mais aussi pour l'ensemble des parties prenantes, il pourra compter sur l'aide de l'EUREGHA (European Regional and Local Health Authorities qui regroupe plusieurs structures publiques d'Italie, d'Autriche, du Bénélux, d'Irlande du Nord, de Pologne et de Suède). Et aussi sur le soutien de l'EHPPA (alliance d'une dizaine de centrales d'achat européennes dans le secteur de la santé). Son président, Danny Havenith, a rappelé que les acheteurs n'avaient pas attendu l'avènement du VBP pour se préoccuper de la valeur apportée. Mais l'écosystème a évolué, et il est nécessaire d'impliquer toutes les acteurs. Afin de diffuser le VBP, ses adeptes tablent sur le partage des expériences. Le 15 mars, la "communauté des praticiens" a donc été mise à contribution. En Catalogne, l'hôpital Parc Tauli de Sabadell (nord de Barcelone) vient de changer d'approche pour améliorer le sort des patients opérés des articulations. >> Lire l'article complet sur le site de Santé-achat. info

Biodiversité, égalité, insertion... le Spaser, schéma de la commande publique vertueuse

D'un côté, la région ­Bretagne consacre 50 millions d'euros aux aides aux entreprises, de l'autre, ses achats s'élèvent à 250 millions d'euros par an. "Il n'y a pas de doute. La commande publique est un acte politique avant d'être un acte juridique", assure ­Simon ­Uzenat, conseiller régional délégué à la commande publique, à l'achat public et aux projets alimentaires territoriaux de la ­Bretagne. Dans quelques mois, la région arrêtera son second schéma de promotion des achats publics socialement et écologiquement responsables, Spaser, et annoncera de nouvelles marges de progression­. Instauré en 2015 par la loi de transition énergétique pour la croissance verte, le Spaser permet d'axer l'achat sur l'insertion sociale, l'environnement et le développement économique. Il est obligatoire pour les collectivités dont le montant annuel des achats publics est supérieur à 100 millions d'euros. "Si, en 2020, seulement 20 % des collectivités concernées avaient adopté leur schéma, depuis quelques mois, nous constatons une accélération du mouvement", observe ­Chloé ­Sécher, chargée de mission du réseau des collectivités territoriales pour une économie solidaire. Il faut dire que la loi "climat et et résilience" du 22 août 2021 a donné une nouvelle jeunesse au Spaser, avec la possibilité de baisser, par décret, les seuils à partir duquel il devient obligatoire. >> Lire l'article complet sur le site de la Gazette des Communes

RSE

Sobriété numérique : le nouvel objectif des DSI

Généralement, le poste à plus fort import impact concerne le patrimoine matériel, si l'on prend en compte l'intégralité du cycle de vie d'un équipement (serveur, PC, mobile...), de sa conception à sa mise au rebut et pas seulement son utilisation. "La fabrication d'un smartphone ou d'un ordinateur suppose l'extraction de terres rares et d'une grande quantité d'eau, rappelle Frédérick Marchand, PDG et cofondateur de Digital4Better. C'est une catastrophe environnementale et sociale pour les pays émergents". Selon l'Ademe, il faut mobiliser, en matières, l'équivalent de 50 à 350 fois du poids d'un appareil électronique pour le concevoir. Soit 800 kg pour un ordinateur portable. Ces chiffres édifiants plaident pour un allongement de la durée de vie des équipements. Le renouvellement d'un parc de PC peut s'opérer bien au-delà de la durée d'amortissement fiscal de trois ans. Le cabinet Mazars, en France, a ainsi porté cette durée à quatre ou cinq ans. "À l'issue de cette période, les ordinateurs sont remis aux stagiaires, équipent nos salles de formation ou sont proposés à l'achat aux collaborateurs, explique Christophe Tallot, son DSI. En fin de vie, les matériels sont confiés à des brokers écoresponsables certifiés DEEE qui assurent le traitement des déchets électroniques et le recyclage de certains composants." >> Lire l'article complet sur le site de Silicon

Nylon recyclé, fibres naturelles... Comment Kering se convertit au luxe durable

Ici, chaque fibre de tissu est analysée, du champ qui l'a produite jusqu'au dernier souffle de son cycle de vie. "Ce laboratoire fondé par Kering en 2013 a trois objectifs, expose son directeur, nous recherchons des tissus durables pour enrayer la perte de biodiversité, rétablir les espèces et les écosystèmes et impulser un changement dans toute la chaîne d'approvisionnement pour les marques du groupe et au-delà." Tout commence en 2012, lorsque Kering impose à ses maisons un compte de résultat environnemental, le fameux EP&L. Un outil comptable qui mesure l'utilisation de ressources naturelles à travers toute la chaîne de valeur de façon à satisfaire une communauté financière sensible aux enjeux environnementaux. De quoi aussi réduire son impact écologique de 40 % d'ici à 2025. Le numéro trois mondial du luxe n'est pas que le propriétaire de Gucci, YSL, Bottega Veneta, Balenciaga, Brioni ou Alexander McQueen. Il se doit d'être exemplaire en tant qu'initiateur du Fashion Pact, qui rassemble plus de 250 entreprises autour de cette trajectoire: "Nous associons nos partenaires à une approche à 360 degrés et nous y avons ajouté un objectif d'économie circulaire. Rien ne doit se perdre", explique Tubito, diplômé de l'école polytechnique de Milan en design industriel. Bras armé de cette dynamique et sans équivalent, semble-t-il, dans sa catégorie, ce pôle hébergé par les équipes de Gucci tisse sa toile dans un immeuble ultramoderne de Mecenate, aux portes de Milan. Un choix naturel puisque 90 % des fournisseurs et des sous-traitants des marques maison sont installés en Italie. >> Lire l'article complet sur le site du JDD

RH / Management / Carrière

Les gentils peuvent-ils réussir comme les autres ?

Un autre effet de la gentillesse serait son effet démultiplicateur. « Donner de la gentillesse c'est en recevoir en centuple », selon Yannick Alain. Quand les gens reçoivent un acte de bonté, ils tendent à le rendre, et pas seulement à la même personne, mais possiblement à quelqu'un de nouveau. « Au sein d'une organisation, cela conduit à une culture de générosité dans une organisation », écrivent les trois auteurs dans HBR. Et le bien-être induisant la motivation, une entreprise a tout intérêt à participer à la culture de la gentillesse. Quand on sait le rôle d'entraînement que peut avoir un dirigeant d'entreprise, lorsque ce dernier se montre bienveillant, il favorise de facto une culture de la collaboration bienveillante. Un vrai cercle vertueux. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

 
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