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Revue de presse achats - semaine du 11 novembre

Publié par Audrey Fréel le | Mis à jour le
Revue de presse achats - semaine du 11 novembre

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.

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[Marchés publics] Les clauses sociales et environnementales en léger repli en 2023

L'Observatoire économique de la commande publique de Bercy publie les données de recensement de l'achat public pour 2023. La prise en compte du développement durable ne progresse plus, elle reste au niveau de 2022. Quand le nombre de marchés passés continue, lui, d'augmenter. »Lire l'article complet sur le site du Moniteur.

[Logistique] Le tarnais Pierre Fabre investit 70 millions d'euros en Haute-Garonne pour améliorer sa supply chain

Deuxième entreprise mondiale en dermo-cosmétique et comptant aussi parmi les principaux laboratoires pharmaceutiques européens, les Laboratoires Pierre Fabre ont engagé un plan de réorganisation de leur activité logistique. Celui-ci passe notamment par des investissements massifs pour le groupe tarnais, comme la création d'un futur site à Muret pour 70 millions d'euros et la modernisation de la plateforme d'Ussel en Corrèze pour 14 millions d'euros. »Lire l'article complet sur le site du Journal des entreprises.

[Traçabilité] Ces start-up qui tracent les fournisseurs dans la mode

Quel fournisseur a assemblé ce tee-shirt ? Où celui-ci a-t-il acheté le tissu ? Auprès de qui, ce dernier, a-t-il trouvé le fil ? « Dans la mode, les chaînes logistiques sont très complexes, opaques et mondialisées. Les marques connaissent de moins en moins leurs fournisseurs », remarque Léa Gillet, la cofondatrice de Trace For Good.

Un sujet qui touche moins d'autres secteurs comme l'automobile ou l'aviation, qui ont de forts enjeux de sécurité et de traçabilité, contrairement à un tee-shirt. La start-up développe un logiciel qui permet aux fournisseurs des marques, à la demande de ces dernières, de rentrer les informations nécessaires sur les produits. Les fournisseurs invitent ensuite leurs propres fournisseurs à se connecter, et ainsi de suite.

« Le taux d'engagement est élevé car être invité par un fournisseur ou une marque permet de pérenniser la relation, une règle commerciale classique : on répond à un client qu'on veut garder », poursuit la cheffe d'entreprise, qui vient de lever 3,5 millions d'euros avec Hi Inov et Ankaa Ventures. Le montant annoncé inclut une partie de dette non précisée. »Lire l'article complet sur le site des Échos.

[Matières premières] Recyclage des matières premières : l'Union européenne marque le pas

D'après un communiqué du service statistique européen publié ce mercredi 13 novembre, la proportion de matériaux recyclés - du béton, de l'acier, par exemple - utilisés en Europe n'évolue qu'à la marge, depuis cinq ans. Passé à 11,6% en 2019, ce taux a été «affecté par la pandémie de COVID-19», d'après les précédents communiqués de l'institution, et est retombé à 11,1% en 2021. Il est, depuis, remonté à 11,5% en 2022, avant de progresser très légèrement de 0,3 point de pourcentage, l'année suivante, atteignant 11,8%.

La France, de son côté, descend dans ce palmarès. Son «taux de circularité» - c'est-à-dire la part de matières premières recyclées utilisée dans sa production industrielle - est passé de 20% à 17% entre 2021 et 2023. «Nos voisins européens sont, pour la plupart, assez en avance sur la question du recyclage», explique Hugo Conzelmann, responsable des affaires publiques et juridiques à l'Institut national de l'économie circulaire (INEC), association de droit privé. «La France, qui est passée de la 3e à la 6e place du classement, est historiquement un mauvais élève», ajoute-t-il. Paris se place notamment derrière la Belgique (19,7%), l'Italie (20,8%), et les Pays Bas (30,6%) qui dominent habituellement le classement. Cette nation dispose en effet d'une filière industrielle de recyclage très développée, tout comme l'Italie, dont les investissements, ces dernières années, maintiennent le pays à la seconde place du classement européen. »Lire l'article complet sur le site du Figaro.

[Energie] Prix du nucléaire : « EDF est dans le déni », estiment les industriels, grands consommateurs d'énergie

C'est une négociation essentielle pour la compétitivité des industriels français qui s'étire en longueur. Un an après la signature de l'accord entre EDF et l'Etat sur le prix de vente de l'électricité nucléaire qui doit prendre le relais de la régulation actuelle (l'ARENH) en 2026, les industriels continuent de tirer la sonnette d'alarme. Car en dépit des engagements, aucun contrat ferme d'allocation de production nucléaire n'a été signé entre les industriels et l'énergéticien tricolore. L'Uniden, qui représente les industries fortement consommatrices d'énergie (Renault, Vicat, Arkema, Air Liquide, etc.) demande à l'État la nomination d'un médiateur pour faire bouger les lignes de façon urgente. »Lire l'article complet sur le site des Échos.

[Energie] Réseau électrique : le risque sur la sécurité d'approvisionnement cet hiver est "faible", selon RTE

La France ne devrait pas connaître de black-out cet hiver. "Le risque sur la sécurité d'approvisionnement apparaît faible pour cet hiver et ne se matérialiserait qu'en cas de situation exceptionnelle", a affirmé RTE en présentant mercredi 13 novembre ses perspectives pour les prochains mois.

Selon Jean-Paul Roubin, le directeur exécutif clients et opération du système électrique de RTE, le niveau de risque sur la sécurité d'approvisionnement est de 1 sur 5 en début d'hiver, "donc c'est un risque très faible", qui écarte la probabilité de coupures. Selon lui, il faudrait pour en arriver là une combinaison de plusieurs événements défavorables (vague de froid, indisponibilité importante du parc nucléaire, événements qui limiteraient les capacités d'importation...). "Si on se projette en fin d'hiver, on est à 2 sur 5. C'est un risque qui est homogène d'ailleurs à celui pour l'hiver dernier", a-t-il ajouté.

RTE rapporte par ailleurs que si la consommation d'électricité demeure à un "niveau bas", elle a cessé de diminuer, contrairement aux années précédentes. "Elle semble avoir atteint un palier à partir duquel elle s'infléchirait progressivement à la hausse au cours des prochaines années", déclare le gestionnaire. La consommation avait nettement baissé à partir de l'automne 2022 sous l'effet de la flambée des prix de l'énergie et des appels à la vigilance, alors que la menace de coupures d'électricité était d'autant plus forte que de nombreux réacteurs nucléaires étaient à l'arrêt. »Lire l'article complet sur le site de France Info.

[Charges patronales] La hausse des charges des entreprises sera moins lourde que prévu par le gouvernement

Après le coup d'éclat de Laurent Wauquiez, chef de file des députés de droite, le « bloc central » trépigne. Dans ce budget amer, Michel Barnier a finalement lâché du lest sur la mesure qui irritait le plus sa famille politique : le report de six mois de l'indexation des retraites. Dans un esprit d'équité, les centristes aimeraient maintenant que le gouvernement fléchisse sur le dossier qu'ils veulent abattre à tout prix, certains l'appelant même leur « but de guerre » : le coup de rabot de 4 milliards d'euros prévu sur les allégements de charges patronales. Issu lui-même des rangs de Renaissance, le ministre des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, a promis ce mardi que le gouvernement devrait aboutir à un « compromis » sur la question « dans les tout prochains jours » afin « qu'il y ait moins d'économies faites sur les allégements de charges que ce qui est proposé dans la copie initiale ». L'idée serait de réduire de moitié le montant d'économies prévu, en visant un nouveau montant d'environ 2 milliards d'euros. Ce coup de rabot révisé se concentrerait ainsi sur les exonérations de charges patronales comprises entre 2,5 et 3,5 smics, qui coûtent environ 1,6 milliard d'euros par an. En revanche, le volet le plus polémique de la mesure, à savoir le relèvement de 4 points de cotisation au niveau du smic, serait abandonné. Reste à savoir si ce compromis sera suffisant pour les membres de l'ancienne majorité, qui réclament plutôt la disparition pure et simple de cette mesure. « Augmenter le coût du travail est une aberration en contradiction avec tout ce que nous portons depuis 2017 », argue un poids lourd du groupe Ensemble pour la République (EPR). »Lire l'article complet sur le site du Figaro. https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-hausse-des-charges-des-entreprises-sera-moins-lourde-que-prevu-par-le-gouvernement-20241113


Actualités achats à l'international


[Matières premières] L'Opep abaisse de nouveau ses prévisions de demande de pétrole pour 2024 et 2025

LONDRES, 12 novembre (Reuters) - L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a réduit mardi, pour la quatrième fois consécutive, ses prévisions de croissance de la demande mondiale en 2024 et 2025, en raison des doutes concernant la demande en Chine, en Inde et dans d'autres régions. Selon un rapport mensuel publié mardi par l'Opep, la demande mondiale de pétrole augmenterait de 1,82 million de barils par jour (bpj) en 2024, en baisse par rapport à la croissance de 1,93 million de bpj prévue le mois dernier.

L'Opep a également réduit son estimation de la croissance de la demande mondiale en 2025 de 1,64 million de bpj à 1,54 million de bpj. »Lire l'article complet sur le site des Échos Investir.

[Économie] Les investisseurs anticipent plus de croissance et d'inflation avec la victoire de Trump

LONDRES (Reuters) - Les investisseurs dans le monde ont revu leurs perspectives concernant l'économie mondiale dans le sillage de la victoire de Donald Trump à la présidence américaine et anticipent désormais une croissance plus élevée qu'initialement prévu, ainsi qu'une inflation plus forte, montre l'enquête mensuelle de Bank of America (BofA) auprès des gérants de fonds. »Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle.

[Économie] L'inflation américaine bondit de 2,6 % sur un an

L'inflation a rebondi en octobre aux États-Unis, pour la première fois depuis le mois de mars, à +2,6% sur un an contre +2,4% en septembre, le sujet étant l'une des principales préoccupations des électeurs américains, ayant contribué à l'élection de Donald Trump. Sur un mois, la hausse des prix est de 0,2%, une hausse identique à celle du mois précédent, selon l'indice CPI publié mercredi par le département du Travail. Cette évolution de l'inflation est conforme aux attentes des analystes. L'indice mesurant les prix du logement a représenté «plus de la moitié de la hausse sur un mois, a précisé le département du Travail dans son communiqué. L'inflation dite sous-jacente, qui ne prend pas en compte les prix de l'alimentation et de l'énergie, plus volatiles, est-elle restée identique en octobre à celle de septembre, à 0,3% sur un mois et 3,3% sur un an, comme attendu.

La flambée des prix aux États-Unis depuis 2021 a joué un rôle très important dans l'élection de Donald Trump. Les électeurs ont sanctionné le camp démocrate de Joe Biden et Kamala Harris, considéré comme responsable de cette inflation, de n'avoir pas su la faire baisser plus vite. Les prix ont augmenté de plus de 20% depuis l'arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, dans un contexte d'inflation internationale liée à la reprise économique post-Covid. «Trump prix bas, Kamala prix élevés», affichaient certains panneaux du candidat républicain, plantés sur des pelouses. »Lire l'article complet sur le site du Figaro.

[Économie] La Russie de Vladimir Poutine incapable de maîtriser une inflation galopante

En Russie, l'inflation ne faiblit presque pas. Après une hausse des prix de 8,63 % en septembre, la progression était de 8,54 % en octobre. Un niveau d'inflation bien au-delà de l'objectif de 4 % visé par Moscou. L'agence statistique a beau estimer que l'inflation « a ralenti » le mois dernier, la décélération est presque imperceptible.

Ceux qui ont pris de plein fouet le passage des taux directeurs de la banque centrale de 19 à 21 % le 28 octobre dernier, soit le taux le plus élevé depuis 20 ans, ont dû sourire jaune devant cette tentative de mettre une touche de rose dans un tableau qui s'assombrit sérieusement. Les protestations se multiplient.

Quelques heures avant la publication de ces chiffres, un cercle de réflexion pourtant réputé proche du gouvernement jugeait publiquement que la politique monétaire menée, non seulement ne réussissait pas à freiner la croissance des prix, mais créait des risques de ralentissement économique, au point que la stagflation menace. La croissance du PIB ralentit : +3,1 % au 3e trimestre selon Rosstat, contre 4,1 % au deuxième trimestre et 5,4 % au premier. »Lire l'article complet sur le site des Échos.

 
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