LVMH lance son nouveau programme pour accompagner ses fournisseurs dans la réduction des gaz à effet de serre
Le 14 décembre à Paris, LVMH a annoncé son nouveau programme d'action : "Life 360 business partners". L'objectif ? Aider les prestataires dans leurs démarches de réduction de leur impact sur l'environnement. Une ambition dans l'air du temps d'autant que l'impact du scope 3 de l'entreprise de l'industrie du luxe représente 90 % de l'empreinte environnementale de LVMH.
Je m'abonneEn 2021, LVMH s'est donné l'objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre du scope 3 de 55 % par unité de valeur ajoutée d'ici 2030. Précisons que la réduction des émissions des gaz à effet de serre par unité de valeur ajoutée signifie la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la production globale d'un produit, dans ce cas il s'agit donc de la réduction de 55 % des gaz à effet de serre par produit. L'entreprise prévoit également une réduction de consommation d'eau de 30 % d'ici 2030.
Des leviers pour chaque scope
L'industrie du luxe, qui produit des volumes relativement faibles n'est pas, d'après LVMH, considérée comme un des secteurs les plus polluants. Les principaux leviers d'actions de cette industrie sont donc les matières premières nécessaires pour la production de la marchandise et le transport de ses produits à travers le monde.
Accompagner les fournisseurs pour réduire les GES
LVMH exprime son envie de mettre ses ressources à disposition des fournisseurs et partager leurs expériences à travers le programme "Life 360 business partner". "L'action pour le climat et la biodiversité ne sera efficace que si elle se pense comme une vraie stratégie industrielle, déclare Bernard Arnault, P.-D.G. de LVMH, tous ces objectifs ne peuvent être atteints que par des stratégies réfléchies documentées aussi solides que sont les projections financières par exemple."
Dans cette optique, une partie de la stratégie s'oriente vers les achats régénératifs et leur mise en place qui apportent un process faisant ses preuves depuis maintenant une dizaine d'années sur l'efficacité d'une collaboration engagée et équilibré avec l'écosystème fournisseurs. Bernard Arnault tempère dans le communiqué de l'AFP que ce choix "[...] ne veut pas dire que tout d'un coup nous allons devenir un groupe austère et que nous ne saurons plus célébrer les moments de joie".