[Billet d'humour] "Argent : trop cher, trop grand" - (suite et fin)
On jettera aussi un coup d'oeil au passage à nos contrats d'achats en "faux Euros", que nous connaissons tous : j'achète en Euros à l'étranger pour faire plaisir à tout le monde, mais je mets une clause d'indexation sur la devise dans le contrat, ni vu ni connu, zyva ta reum.
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Dans notre précédente rubrique, nous parlions benoîtement de la capacité qu'ont les banques centrales à créer à volonté de l' "argent magique" en partant de... rien! Une vraie sorcellerie de banque centrale : il s'agit juste d'appuyer sur le bouton "on" de la planche à billets ou de changer la valeur des numéraires. Technique connue depuis l'Antiquité, mais qu'on appelle maintenant le "quantitative easing", ça fait quand même plus classe...
Alors, bien sûr, il y a des limites à l'exercice : quand une banque centrale fait trop la mariole et que sa monnaie finit par être surévaluée, elle se fait rattraper par la patrouille. Et c'est qui, la patrouille, au fait ? Au premier chef, nos amis des marchés financiers : c'est comme ça que George Soros a fait sauter la Banque d'Angleterre en 1992 en s'attaquant à sa devise. Ou alors en dévaluant: c'est ce qui est arrivé au Peso Argentin en 2014. Ou alors en faisant payer la note à monsieur-tout-le-monde au travers de l'inflation,

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