Recherche
Mag Décision Achats
S'abonner à la newsletter S'abonner au magazine
En ce moment En ce moment

DossierLes multiples facettes d'un profil d'acheteur idéal

Publié par le

3 - Le bac+ 5, un prérequis pour devenir acheteur

Les acteurs de la fonction achats s'accordent à dire qu'une formation de type bac+ 5 est nécessaire pour devenir acheteur. Les experts favorisent une formation à plein temps bien que l'alternance privilégie l'aspect opérationnel du métier.

  • Imprimer

Selon les résultats observés, les experts semblent avoir une vision du métier beaucoup plus globale que les acheteurs. Ils définissent ces derniers comme des chefs d'orchestre, acteurs de la compétitivité de l'entreprise. La vision des acheteurs seniors se recentre sur l'aspect opérationnel du métier et la maîtrise essentielle des aspects comportementaux et métacognitifs. La vision des juniors, elle, se rapproche de celle des experts. Mais on peut penser qu'à la sortie de l'école, les enseignements sont encore très prégnants et que la pratique n'a pas encore pris le pas sur la théorie. En revanche, les aspects métacognitifs des compétences restent pour l'instant abstraits, même si les collaborateurs les intègrent, notamment à cause du manque de connaissance du monde de l'entreprise et de son fonctionnement. Il existe donc un certain décalage entre la façon dont les acheteurs appréhendent leur rôle et ce que les experts en attendent.

À ce niveau de responsabilités et de stratégie, l'ensemble des acteurs s'accordent pour reconnaître la nécessité d'une formation de type bac+ 5. Qu'elle soit en alternance où à plein-temps importe peu à l'ensemble des acheteurs. En revanche, les experts ont tendance à privilégier la formation à plein temps. Selon eux, l'enseignement y est plus à même de développer le potentiel métacognitif des candidats par le suivi régulier et continu des intervenants. A contrario, la formation en alternance a tendance à focaliser les étudiants sur l'aspect opérationnel du métier. Le point de vue des experts nous permet de dégager une définition des achats stratégiques ainsi qu'un profil de l'acheteur adéquat. Ainsi, les achats peuvent aujourd'hui se décomposer de différentes façons :

  • les achats non stratégiques, qui représentent entre 80 et 90 % des achats dans une entreprise,
  • les achats stratégiques, qui concernent 10 à 20 %.

Vidéo : Témoignages de deux stagiaires en achats

Isabelle Jehan

NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles

Sur le même sujet

Talents

Par Murielle Francillette

Face à un monde VUCA (volatile, incertain, complexe, ambigu) ou BANI (fragile, anxiogène, non linéaire et souvent imprévisible), [...]

Retour haut de page