Les défaillances de TPE-PME se sont accélérées durant l'été 2012
En un an, les défaillances et procédures de sauvegarde des TPE-PME de moins de 50 salariés ont augmenté de 11 % selon Altarès. Elles concernent 7 000 entreprises et menacent plus de 48 000 emplois. Les grosses PME et les micro-entreprises, quant à elles, résistent mieux à la crise.
Je m'abonne11 706. C'est le nombre de défaillances d'entreprises et de procédures de sauvegarde enregistrées durant le troisième trimestre 2012, selon les derniers chiffres publiés par Altares. Soit une augmentation de 3,7 % par rapport à la même période en 2011. En première ligne, ce sont les TPE-PME de 1 à 49 salariés qui rencontrent le plus de difficultés. 7 000 d'entre elles (dont 6 000 TPE de 1 à 9 salariés) ont fait l'objet de procédures de sauvegarde, de redressement et de liquidation judiciaires (RJ/LJ). Ce qui représente une augmentation de 11 % par rapport à l'été 2011. Ce sont ainsi plus de 48 000 emplois qui sont menacés.
Les PME de plus de 50 salariés ont mieux résisté ,avec une baisse des défaillances de l'ordre de 18 % par rapport à l'année dernière. Une tendance à la baisse, également, du côté des micro-entreprises sans salarié. Au total, 4 600 ont défailli cet été, soit une baisse de 6 % par rapport au troisième trimestre 2011.
Dégradation dans le Sud-Est de la France
Les secteurs du bâtiment, de l'immobilier, du transport routier de marchandises, de la restauration et les métiers de coiffeurs et des soins de beauté sont les plus touchés par cette dégradation.
Les défaillances d'entreprises s'accélèrent particulièrement dans le Sud-Est de la France. Les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes en concentrent à elles seules plus de 40 %. 20 % des procédures de RJ/LJ ont été par ailleurs engagées en Ile-de-France.