"Les outils de SI achats doivent être accessibles et parler à tout le monde"
"Qui détient les données, détient le pouvoir !" Le président de la CDAF, Marc Sauvage, a rappelé, lors de la soirée de présentation du Livre Blanc sur les SI Achats (CDAF et Deloitte) que si cet adage est ancien, il se vérifie encore aujourd'hui, quel que soit le secteur d'activité.
Je m'abonne500 acheteurs, DSI, DAF et 6 éditeurs de solutions SI achats étaient présents à la soirée organisée par la CDAF et Deloitte, jeudi 21 mai, pour la présentation d'un Livre blanc sur les SI Achats.
"Qui détient les données, détient le pouvoir !". Le président de la CDAF, Marc Sauvage, a rappelé lors de la soirée de présentation du Livre Blanc sur les SI achats (CDAF et Deloitte) que si cet adage est ancien, il se vérifie encore aujourd'hui, quel que soit le secteur d'activité, privé ou public, dans la mesure où les chiffres et les tendances, les volumes et les prévisions constituaient autant d'informations clefs dans la relation entre les directions achats et directions générales ainsi que dans le dialogue avec les directions opérationnelles et direction des finances. "Les directions générales savent aujourd'hui utiliser les achats car ils sont devenus des vecteurs de transformation essentiels", a t-il tenu à souligner.
Six éditeurs, quatre clients grands comptes
Le marché des éditeurs de SI achats, jadis très concentré, laisse place aujourd'hui à une offre plus diversifiée avec l'arrivée fulgurante de nouveaux acteurs. On pourrait d'ailleurs déplorer que seulement six éditeurs ont répondu présents à l'invitation de la CDAF et de Deloitte et accepté de participé à ce Livre blanc. Ce club des six : SAP-Ariba, BravoSolution, Coupa, Ivalua, MyProcurement et Synertrade.
Côté témoignages clients, étaient présents que des très grands comptes (Sanofi, BPCE, RAPT et Carrefour). Sur ces quatre clients, deux ont expliqué avoir fait le choix du module e-procurement de leur ERP pour gérer le processus "procure to pay" et tous ont soulignés dans les critères de choix de l'éditeur, la connectivité entre le SI achats et l'ERP.
Autres critères de choix importants soulignés par la BPCE : le mode de financement (mode SaaS), l'ergonomie de l'outil avec une bonne accessibilité des informations ainsi qu'une simplicité d'utilisation car, comme la souligné notamment Arnaud Minvielle, directeur général de BPCE achats, "l'outil aujourd'hui ne s'adresse plus simplement aux acheteurs, il doit donc être accessible et parler à tout le monde".
Côté facteurs de réussite d'un projet de SI achats, les clients ont pointé l'importance de l'accompagnement par l' éditeur lors de la phase d'avant-projet (environ 4 à 5 mois), permettant de poser les bases d'un plan directeur court, moyen et long terme et préparer la conduite du changement.
POC ou pas POC ?
Le sujet a fait l'objet d'un vif débat. Pour rappel, le POC ou "Proof Of Concept", désigne le fait d'élaborer une maquette en amont pour s'assurer que le produit réponde bien au besoin exprimé par le client utilisateur. Ce POC a évidemment un coût à la fois pour l'éditeur et l'utilisateur et toute la question est de savoir s'il faut l'intégrer dans la phase de sélection ou une fois le produit sélectionné.
A noter qu'une alternative est toutefois possible aujourd'hui, avec la généralisation des solutions en mode SaaS, car certains éditeurs proposent de tester le produit en réel et sur une période définie.