AgileBuyer, premier cabinet de conseil achats estampillé "conforme à la charte des bonnes pratiques"
Adopter les normes de son client, pour bien l'accompagner dans ses projets. C'est le choix fait par AgileBuyer qui devient le premier cabinet de conseil agréé par la Médiation et la Charte.
Je m'abonneDurant l’été, le cabinet de conseil et d’équipiers Achat, AgileBuyer, est devenu le premier cabinet de conseil en achats agréé par la Médiation des relations interentreprises industrielles et par la CDAF. Cet agrément fait suite à un processus engagé depuis plusieurs semaines et qui impliquait que le cabinet soit formé et "décroche son diplôme" lors d'une soutenance au ministère des Finances et de l’Industrie. La majorité des consultants a été formée en février 2011. « De même qu'il faut savoir se servir d'un ERP, nos consultants doivent maîtriser les tenants et aboutissants de la charte, que cela soit lors de son déploiement dans l'entreprise ou lors de l'accompagnement du médiateur interne dans sa mission, précise Olivier Wajnsztok, directeur associé d’AgileBuyer. AgileBuyer propose du conseil stratégique et des équipiers achats qui sont des consultants opérationnels mettant « la main à la pâte » comme des acheteurs. Les missions sont de 3 à 9 mois.
La charte des Bonnes Pratiques est une nouvelle composante du paysage des professionnels achats. Il s’agit notamment de créer une relation durable entre le donneur d’ordres et la PME, en termes d’équité financière, par exemple, ou de transparence sur le carnet de commandes et la capacité de production. Nous voulions être le premier cabinet de conseil en achats à être certifié », déclare Olivier Wajnsztok. Pour le cabinet de conseil, la question n’est pas d’être “pour” ou “contre” la charte mais bien d’accompagner ses clients signataires en intégrant entièrement les principes », ajoute-t-il.
La charte prévoit la désignation, par chaque grande entreprise signataire, d’un ou plusieurs correspondant(s) PME, pouvant être saisi(s) par les fournisseurs en cas de conflit ou litige, dans un rôle de médiateur et la mise en place d’indicateurs de suivi par chaque entreprise signataire. Un autre objectif est de favoriser la collaboration avec les fournisseurs stratégiques. Le but est que les acheteurs choisissent un fournisseur en appréciant le coût total de l’achat et non pas seulement le prix apparent, en intégrant les coûts logistiques, les risques en termes de réapprovisionnement, les problèmes de qualité et d’image.
Le volume d’achats réalisé en France par les entreprises signataires de la charte est de l’ordre de 200 milliards d’euros, soit 25 à 30 % du volume des achats réalisés par les grandes entreprises françaises, ce qui correspond à près de 30 % du crédit interentreprises.