Véhicules électriques : quels paramètres pour bien acheter ?
Faire le tri dans les options
Autre particularité du véhicule électrique, l'apparition de nouvelles options qui peuvent parfois alourdir la facture. À commencer par certains câbles de recharge, pas toujours intégrés dans l'offre de base. Rappelons qu'il existe au moins trois types de connectiques différentes : la prise domestique (E/F), le nouveau standard européen (prise de type 2 ou 2-S), qui remplace depuis 2013 un modèle proposé par des installateurs de bornes français (le type 3) et le "Chademo" ou "combo".
Si l'entreprise ou le domicile est équipé d'une wallbox pour y connecter une Nissan Leaf, il faudra piocher dans le catalogue des options (400 € pour un câble 32 ampères de 4 mètres). Chez BMW, le câble de type 2 est offert aux clients qui achètent une wallbox, mais pas avec la voiture (250 €).
Autre type d'option : des chargeurs embarqués bien utiles pour accroître la vitesse de recharge. Chez Nissan, moyennant 965 €, la Leaf peut profiter de ce boîtier de 6,6 kW qui réduit de moitié la durée nécessaire à un plein complet. Chez Tesla, l'exclusive berline S fait aussi bien (1 400 € en option sur le modèle d'entrée de gamme équipé de la batterie 60 kW). Enfin, le véhicule électrique peut gagner en autonomie avec un dispositif comme le "Range extender" (4 490 €), un petit moteur essence que propose BMW sur l'i3 pour continuer à rouler (100 à 150 km) avec la batterie à plat. Mais, même s'il ne s'agit pas à proprement parler d'une motorisation hybride, avec cet équipement, l'i3 n'est plus dans le registre du véhicule 100 % électrique.
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