Air France-KLM optimise ses achats de prestations intellectuelles IT

Avec une dépense d'environ 14 Mrds € par an, Air France-KLM emploie 300 personnes au sein de sa direction des achats. Celle-ci couvre sept domaines d'achats (corporate et marketing, engineering et maintenance, services en vol, services aéroportuaires, carburant, redevances aéronautiques et informatique). Les achats IT sont gérés par une équipe de 13 personnes. "Nous avons mis en oeuvre une stratégie informatique commune avec la DSI pour faire face à l'augmentation de la demande informatique et à la dépendance croissance des entreprises", explique Cyrille Mame, acheteuse de prestations intellectuelles et software chez Air France-KLM, lors d'une matinale Brapi (Benchmark des responsables achats de prestations intellectuelles) organisée le 9 novembre dernier. Les achats IT sont organisés autour des quatre disciplines de la DSI : développement (DEV), production (OPS), services distribués (DS) et stratégie (CIO).

Une mutualisation DEVOPS

Les achats de prestations intellectuelles concernent le développement (DEV) et la production (OPS). Ces achats sont actuellement gérés de façon séparée entre le DEV et l'OPS. "Nous avons l'ambition de mutualiser le développement et la production (DEVOPS) et sommes actuellement en pleine transition", indique Cyrille Mame. Dans la nouvelle stratégie à venir, les prestations intellectuelles DEVOPS seront sourcées selon trois rangs. Le rang 1 correspond à l'externalisation des activités (rightshore), le rang 2 aux fournisseurs privilégiés (au nombre de 8) et aux entreprises de services numériques (ESN) référencées et le rang 3 aux plateformes (freelances et ESN non référencées).

Un barème pour les RFA

Pour les fournisseurs privilégiés, le service achats IT prévoit de mettre en place une stratégie de remise de fin d'année (RFA) selon un barème précis, avec des taux qui évoluent en fonction du chiffre d'affaires. "Cela présente plusieurs avantages, notamment le fait d'être dans une logique de partenariat avec nos fournisseurs puisque nous réalisons, par exemple, des workshops pour qu'ils cernent mieux nos besoins", indique Cyrille Mame. Celle-ci met cependant en garde en ce qui concerne les taux journaliers moyens (TJM). "Nous réalisons des benchmarks afin de nous assurer que les TJM ne sont pas volontairement élevés en raison de ces RFA", informe-t-elle.