Digital workplace : des freins persistants
Le digital se répand peu à peu dans toutes les facettes des tâches quotidiennes, avec toutefois quelques inégalités. Un nouveau baromètre fait le point.
Je m'abonneOù en sont les pratiques collaboratives et l'adoption de la digital workplace ? L'éditeur de solutions Jalios, en coopération avec Archimag, vient de publier un baromètre mettant en lumière les freins qui subsistent dans ce domaine. Parmi les premiers constats figure une sous-exploitation des intranets. Même au sortir de la crise sanitaire, ceux-ci ont été plébiscités pour mieux faire circuler l'information, les interactions avec tous les outils digitaux utiles au quotidien peinent encore à se généraliser.
73 % des personnes interrogées en sont équipés actuellement, contre 51 % pour ce qui est de la digital workplace. Les solutions de GED sont également à parfaire : 61 % des interlocuteurs déclarent que leur suite bureautique n'est pas connectée avec leurs autres applications. Le travail reste de ce fait encore souvent cloisonné et insuffisamment efficace. Les collaborateurs sont 50 % à estimer perdre du temps en conséquence, et 58 % d'entre eux décrivent leur organisation comme « encore cloisonnée. » Les difficultés à collaborer avec des partenaires externes sont également pointées du doigt, avec 32 % de réponses allant dans ce sens.
De façon plus générale, les freins observés s'inscrivent dans la lignée de ceux déjà identifiés par le passé. Ce sont la résistance au changement (50 %), le manque d'interopérabilité entre les différents outils (40 %), l'absence de volonté des directions (31 %), ainsi que les coûts (30 %).
Dans une perspective plus positive, 54 % des répondants apprécient la digital workplace pour sa capacité à permettre le télétravail. La capacité à travailler en situation de mobilité réalise quant à elle une belle percée, puisque 78 % des personnes interrogées confient utiliser leurs outils collaboratifs sur smartphone ou sur tablette. Enfin, les critères écologiques devront inévitablement faire partie des projets de développement : le numérique responsable est considéré comme « important » par 99 % des sondés.