Qualité de l'air dans les bureaux : un enjeu sanitaire... et financier
Pour les entreprises, l'enjeu est de taille. "Une ventilation bien gérée permet de diminuer le risque de contamination de 25 % et l'absentéisme de 10 %", confirme Henri Barbarin, de Colisée sécurité. Problème : "50 % des caissons ou des centrales ne fournissent pas le débit prévu, selon une étude du Cetiat", note Axel Ballion, directeur de Venteo, société créatrice de solutions pour la qualité de l'air intérieur.
En cause, notamment, l'encrassement des entrées d'air ou des bouches d'extraction et une récurrence de changements des filtres inadaptée. De plus, outre un effet sur la santé des collaborateurs, un encrassement de l'aération est aussi financièrement néfaste : à prévoir, "jusqu'à 30 % de surconsommation de la ventilation et un déclin plus rapide de la durée de vie des installations", prévient le directeur de Venteo. A l'instar des Galeries Lafayette d'Opéra (Paris), dans l'obligation de nettoyer ses unités de climatisation obstruées par l'affluence estivale dans ses magasins. Résultat : des gains de rendement de plus de 31%.
Les solutions ? "La température des bureaux doit s'établir entre 20 et 22 °C et l'hygrométrie - l'humidité de l'air, NDLR - entre 40 et 60 %, explique Henri Barbarin. Parmi les bonnes pratiques transmises par les experts : l'investissement dans des diffuseurs d'eau, l'achat de nettoyage des systèmes de ventilation ou l'augmentation de la fréquence de remplacement des éléments de filtration du système de climatisation.
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