Achats de classe C : comment réduire les achats sauvages sur un périmètre mondial?
Les points clés pour un déploiement réussi
N° 1 - Communiquer en mettant en avant toute amélioration ou changement positif. Saint Gobain a ainsi mis en place des Newsletters largement diffusées : DHA, acheteurs, directeurs de sites... jusqu'à la direction générale du groupe, qui contiennent des informations sur tous les nouveaux accords, les indicateurs de performance, les success stories et les bonnes pratiques. "Nous avons également mis en place des outils collaboratifs comme des plateformes d'échanges pour encourager l'adoption des bonnes pratiques."
N°2 - Accompagner les acheteurs sur le terrain. Les acheteurs de Saint Gobain se déplacent sur les sites et depuis 5 ans développent des formations dédiées aux achats locaux. Il s'agit d'ateliers d'une journée avec les techniciens et directeurs de sites pour qu'ils s'approprient le sujet. "On sensibilise aux coûts administratifs, à la notion de TCO", indique Alain Minvielle.
N°3 - Créer de la proximité avec le fournisseur. "Inviter le fournisseur référencé à présenter ses atouts aux clients est très important. Si les BU ne voient pas la valeur ajoutée, elles n'appliqueront pas le contrat cadre et cela peut coûter très cher." Des réunions achats régionales et par délégations de pays au cours desquelles l'action du fournisseur est valorisée sont donc organisées régulièrement.
Grâce à sa démarche sur les achats de classe C, le groupe Saint Gobain bénéficie désormais d'un outil centralisé pour consolider l'analyse des dépenses, d'un outil digital collaboratif pour les appels d'offres et d'un outil commun pour l'enregistrement des contrats cadres au niveau groupe, par région et par sites.
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