Achats, développement durable et RSE : des réalités très contrastées
Une préoccupation au sein des grandes entreprises
Autre différence notable : au sein des grandes entreprises de plus 5000 salariés, 59% des répondants déclarent avoir personnellement des objectifs achats liés au développement durable et la RSE, soit 9 points de plus que la moyenne du panel. Une majorité que l'on ne retrouve pas dans les ETI (46%) et surtout dans les PME (34%). "Plusieurs raisons peuvent être avancées : la responsabilité des grandes entreprises est souvent engagée et scrutée, les effectifs achats sont plus étoffés et permettent de dédier des ressources au sujet, les dirigeants des petites entreprises sont davantage orientés business et les achats responsables ne sont pas une priorité, etc.", analyse Olivier Wajnsztok.
"Les achats responsables restent l'ossature de notre fonctionnement et notre première Politique Achats Responsables éditée en 2015 est en cours de mise à jour pour prendre en compte les évolutions de notre Groupe et de nos achats. Elle fera l'objet d'une édition début 2018" - Pascal Garnero - directeur achats - Groupe AtalianQuelques secteurs d'activité sont en pointe sur le sujet
Plusieurs secteurs d'activités se distinguent. Ainsi, 68% des répondants travaillant dans le secteur des transports déclarent avoir personnellement des objectifs achats liés au développement durable et à la RSE. Un résultat logique, tant cette branche est sensible aux problématiques environnementales. L'informatique et les télécoms (60%), l'agroalimentaire, l'hôtellerie et la restauration (58%) se distinguent également.
Plusieurs secteurs industriels enregistrent des pourcentages supérieurs à la moyenne du panel. On pense notamment aux entreprises des secteurs de la chimie, du plastique, du bois ou du papier (55%), de la construction, de l'énergie, de l'eau et de la gestion des déchets (54%). Les répondants appartenant à des branches historiques, telles que l'automobile et l'aéronautique (44%), ou plus encore la métallurgie et la mécanique (36%), apparaissent moins objectivés sur ces thèmes. Tout comme dans les entreprises de services, à l'image de la banque et de l'assurance (45%).
Lire la suite en page 3 : Le pourcentage d'achats "Made in France", désormais suivi
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