Les clés de la réussite d'un bon manager public
Sens de l'écoute ou leadership, des qualités que doit développer un manager public selon les résultats d'un sondage Ifop. Seul point noir : la prise de risque qui doit être un axe de progrès.
Je m'abonneÀ quoi ressemble un bon manager public ? C’est pour répondre à cette question complexe, qu’a été réalisé un sondage* Ifop dans le cadre du prix du manager public de l’année 2011 organisé par le cabinet de conseil BearingPoint et la direction générale de la modernisation de l’État (DGME).
Être un bon manager public c'est disposer de qualités humaines et relationnelles pour 37 % des fonctionnaires interrogés. Être un leader et un visionnaire arrive en seconde position avec 26% des réponses. Enfin, le savoir-faire dans l’action (18 %) et l’obtention de résultats tangibles (15 %) sont également mis en avant. À la question des qualités particulièrement développées par rapport au secteur privé, les cadres du secteur public répondent à 52 % par l’écoute des usagers. En 2011, la maîtrise d’un environnement complexe est en progression (+ 3 points à 50 %).
Parmi les qualités requises pour être un bon manager sont cités : la capacité à faire travailler les différentes administrations (56 %), le fait d’avoir les bonnes ressources compétentes et motivées (43 %). Enfin, viennent la flexibilité d’un budget (35 %), la latitude de récompenser (32 %) et le soutien d’une hiérarchie stable (31 %).
Seul hic. La prise de risques est notée comme une qualité faisant défaut au bon manager public pour 59 % des personnes interrogées suivies par le manque de prise en compte du coût du projet et l’évaluation des résultats.
*"L’étude du manager public de l’année" a été réalisée par téléphone, sur le lieu de travail des personnes interrogées, du 1er au 10 décembre 2010 par l’Institut français d’opinion publique (Ifop) auprès d’un échantillon de 500 fonctionnaires de catégorie A, exerçant dans cinq types d’établissements suivants : les ministères, les services déconcentrés de l’État, les collectivités territoriales, les établissements de santé et enfin les organismes sociaux.