L'activité MICE va croître en Europe en 2016, en dépenses et en nombre d'événements
Tarifs de groupe en hausse dans l'hôtellerie et le transport aérien en Europe
La tendance à la hausse se poursuit en 2016 pour les tarifs de groupe dans l'hôtellerie et le transport aérien.
Les personnes ayant participé à l'étude prévoient une légère augmentation des tarifs de groupe dans l'hôtellerie en 2016 (2,4% en 2016 contre 1,1% en 2015). Le Benelux anticipe l'augmentation la plus forte à 3,1%, suivi du Royaume-Uni à 2,6%, et de la France à 1,4%.
En parallèle, l'étude prévoit un déclin du nombre d'ouvertures d'hôtels en 2016 en Europe - seulement 404 nouveaux hôtels seront potentiellement inaugurés en 2016 contre 587 en 2015. Parmi eux, les hôtels de taille moyenne figureront en bonne place. Malgré tout, les hôtels de luxe devraient considérablement réduire l'écart : en 2016, 1 hôtel de luxe devrait s'ouvrir en Europe pour 2,15 hôtels milieu de gammes ouverts, comparé à 1 pour tous les 3,59 en 2015.
Les transports de groupe en avion devraient progresser dans toutes les régions, en capacité comme en volume. Les tarifs de groupe devraient augmenter de 1,9 % en 2016, les plus fortes hausses étant enregistrées dans les transports intra-régionaux 5,5% en Europe Occidentale et 8% en Europe de l'Est.
Le top 10 des villes européennes pour l'accueil d'événements et de rencontres professionnels
Concernant le choix de la destination, le budget semble être le principal critère de sélection des organisateurs européens pour 24% des répondants. Indépendamment de l'objectif de la rencontre, le budget influencera presque toujours le choix du lieu, devant la localisation et les points forts autour du site (un aéroport ou des lieux de formations par exemple (22%)).
La liste, établie en fonction des réservations des clients d'American Express Meetings & Events, a peu varié. Londres et Paris restent en tête mais Amsterdam détrône Barcelone en 3e position. Berlin a chuté à la 10e place, tandis que Rome et Nice ont été remplacées par Copenhague et Riga.
1. Londres
2. Paris
3. Amsterdam
4. Bruxelles
5. Francfort
6. Munich
7. Copenhague
8. Barcelone
9. Riga
10. Berlin
Les solutions virtuelles ou hybrides, peu exploitées
De façon générale, l'usage des meetings virtuels ou hybrides ne semble pas augmenter : seul un quart des sondés en font état pour plus de 10 % de leurs réunions.
En Europe, les participants à l'étude se sont montrés réservés sur la définition claire d'une politique vis-à-vis des événements virtuels ou d'une stratégie pour déployer des solutions virtuelles ou hybrides - 66% ne savent pas ce qu'il en est, et seulement 10% affirment qu'ils en bénéficient.
Cependant, les répondants européens ont été clairs sur les raisons les plus convaincantes d'utiliser les solutions hybrides et virtuelles : faire des économies (30%), viser une audience plus large (27%), et réduire les déplacements et les heures en dehors du lieu de travail (27%).
Plus de 60% des Européens pensent utiliser des applications mobiles au cours de plus d'un meeting sur dix en 2016. Une bonne communication et un engagement plus fort des participants constituent les meilleurs soutiens pour l'utilisation des applications.
La France renoue avec la croissance
De manière générale, la plupart des participants français anticipent une stabilité dans l'activité MICE en 2016 et une hausse des budgets individuels de 3,3%, comparée à une baisse de (-3,8 %) attendue en 2015.
En nombre d'événements, la progression est contrastée : hausse pour les incentives et événements spéciaux, baisse pour les formations, les événements internes et les lancements de produits.
Les conférences et les salons restent plébiscités avec 26 événements par an, contre une moyenne européenne de 20,2, et un nombre de participants attendus en augmentation.
En revanche, quel que soit le type d'événement, sa durée devrait raccourcir d'au moins 1 jour ; les changements les plus notables concernent les réunions internes et du top management (3 jours en 2015, 1,3 jour en 2016), les événements commerciaux et marketing (2,7 jours en 2015 à 1,5 en 2016) et les formations (2,9 jours en 2015 à 1,6 en 2016).
Enfin, en termes de budget, les Français dépensent plus que leurs homologues européens dans deux catégories : la formation, avec 500 $ par personne (326 $ en Europe) et les salons, avec 621 $ par personne (551 $ en Europe). C'est sans doute l'explication de la hausse prévisionnelle des dépenses, puisque les salons se taillent la part du lion dans les programmes de meetings des entreprises françaises.
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