Le pilotage du projet Balard doit être renforcé pour éviter les surcoûts, estime la Cour des Comptes
L'eau potable du Grand Paris : un problème de gouvernance
Parmi les autres sujets abordés, la Cour des Comptes relève aussi une absence de stratégie d'ensemble pour ce qui concerne l'alimentation en eau potable de la métropole du Grand Paris. Aujourd'hui 3 grands acteurs :le syndicat des Eaux d'Île-de-France (Sedif), Eau de Paris et le syndicat des eaux de la presqu'île de Gennevilliers, fournissent à eux seuls en eau 90% de la population de la métropole du Grand Paris. Seul problème, ils fonctionnent de façon très cloisonnée, ce qui les conduit notamment à disposer collectivement d'une surcapacité de production, tout en achetant de l'eau potable à des opérateurs privés.
Par exception à la règle générale, aux termes de la récente réforme territoriale, la métropole du Grand Paris ne dispose pas des compétences eau et assainissement, transférées à chacun des 12 établissements publics territoriaux qui la compose, qui, hormis à Paris, ne bénéficient pas des infrastructures nécessaires à la mise en oeuvre d'une politique de l'eau. Ainsi, la Cour des Comptes voit dans le Grand Paris, une opportunité pour redéfinir la gouvernance et recommande de confier à la métropole du Grand Paris la compétence complète en matière d'eau conformément à la règle nationale commune.
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