3 questions à Jean-Luc Baras
Comment allez-vous organiser cette présidence ? Sa gouvernance ?
La gouvernance est essentielle à toute organisation humaine. Les fondements et structures de notre association au travers du conseil d'administration, du bureau national et du comité national sont déterminants. Dans cet esprit, et pour enrichir la pluralité d'expression, j'aimerais pouvoir m'appuyer sur des "piliers" actuels du CNA et quelques nouvelles statures qui nous ont rejoints ces dernières années. Les contours de cette organisation se précisent et vous aurez l'occasion d'en découvrir les détails dans les mois à venir. Mais dès à présent les fondations de notre "maison" CNA reposent sur le maillage et la dynamique de ses représentants en régions, ainsi, l'organisation de l'association devra maintenir la place des présidents de régions et des Codir régionaux dans la gouvernance globale.
Quels grands projets aimeriez-vous y développer ?
La force du partage d'expertise et du réseau "business" sont des bénéfices clients pour nos adhérents. Renforçons encore leur niveau de qualité, en accordant une place majeure aux retours et partages d'expériences et à l'innovation !
Le CNA doit être en effet l'espace d'excellence et de référence où sont traités les problématiques et les enjeux métiers des achats et ressources externes (enjeux de croissance, de performance, de transformation digitale, d'innovation, environnementaux et sociétaux, de gestion des risques, de transformation du métier d'acheteur...).
À ce titre, voyons également comment - au travers d'études ou de "data" du marché provenant d'enquêtes, de baromètres et de nos revues - notre association pourrait enrichir son offre de services aux adhérents.
Qu'est-ce que vous aimez, vous, dans cette fonction ?
J'ai toujours désiré être un acteur du business, et la fonction achat m'a permis d'y prendre ma juste place. C'est un formidable métier d'avenir...
3 questions à Marc Sauvage
Quel bilan tirez-vous de ces six ans de présidence ?
Avec le conseil d'administration, le bureau et toute l'équipe, nous avons fait beaucoup de choses. J'ai eu la chance de travailler avec des gens formidables et engagés. Nous avons je crois su redynamiser l'image de l'association, passer de la CDAF au CNA ; se positionner en offreurs de services pour nos adhérents avec une orientation forte sur le contenu et les événements à notre marque.
De quelles réalisations êtes-vous le plus fier ? Et... un regret ?
Si je dois en retenir deux, je dirais le changement de nom et de logo d'une part ; et les Universités des achats d'autre part. Le premier pour la modernisation de notre image et la notoriété du CNA.
Le second parce que cet événement a su s'imposer en quatre ans comme l'événement majeur de l'année (avec les trophées
Décision Achats, bien sûr..., dont nous sommes fiers d'être partenaires !). Il est unique par son format : table ronde de CEO, table ronde de CPO, 30 ateliers, du networking, etc. Nos partenaires et la communauté achats le plébiscitent très largement. Absolument aucun regret.
Dans quel état d'esprit quittez-vous cette présidence ?
Nous avons ensemble contribué à faire grandir la fonction achats et à renforcer son positionnement stratégique. Les statuts du CNA prévoient deux mandats de trois ans, et c'est très bien ainsi. De l'émotion, de la fierté et aussi du plaisir, celui de céder la place à Jean-Luc Baras, directeur des achats du groupe Eiffage, investi depuis de nombreuses années dans la gouvernance du CNA et artisan majeur de ces succès à mes côtés. Et je vais rester actif au sein du Conseil national des achats, en tant que vice-président et président du Club des directeurs achats.
NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles