Comment ne pas regretter son crédit-bail ?
Impact de l'assurance sur le coût
Dans la grande majorité des cas, le contrat de crédit-bail est accompagné d'une assurance. "Chaque contrat d'assurance ne couvre pas le même risque, ce qui explique des écarts importants dans les tarifs : attention aux mauvaises surprises au niveau, par exemple, du remboursement ou du remplacement du matériel", explique Olivier Places, directeur crédit-bail mobilier à la Banque Postale. Le prix oscille ainsi entre 0,90 % du montant initial hors taxe pour une simple assurance bris de machine et 3 % pour des garanties perte financière et décès/PTIA/ITT.
Efficace pour le financement de véhicules, les engins de travaux publics ou encore les machines-outils, le crédit-bail l'est beaucoup moins pour d'autres types de biens. "Il est moins adapté pour les actifs de faible valeur pour lesquels l'obsolescence est rapide, notamment dans le domaine des technologies informatiques", souligne Jean-François Gervais, directeur général adjoint de BNP Paribas Leasing Solutions.
En crédit-bail immobilier, les dossiers concernant des biens atypiques ou excentrés seront aussi plus difficiles à faire valider par la banque. Le crédit-bailleur sera particulièrement vigilant sur la valeur des biens financés, puisqu'il pourra en devenir propriétaire si l'entreprise décide de ne pas lever l'option à l'issue du contrat. "Attention aussi à vérifier qu'il existe bien une option d'achat pour le client en fin de contrat, à un prix déterminé à l'avance, avertit François Camilleri. C'est toujours le cas dans le crédit-bail pur, mais les contrats de leasing ne la prévoient pas nécessairement." D'où l'importance de s'entendre sur le terme de crédit-bail.
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