Acheteurs et sportifs, même combat!
Le collectif avant tout
En reprenant la métaphore de l'aviron, le formateur rappelle qu'il n'y a pas d'individualisation sur un marché qui a été remporté: "Il est impossible de dire quel coup de rame a été décisif. Chaque action contribue à la performance globale de l'entreprise" image-t-il. Il est donc essentiel de distinguer les différents objectifs, individuels et collectifs.
Par ailleurs, le collectif nécessite de partager des valeurs communes au sein de l'organisation. À l'image des rameurs qui avancent en totale synchronisation, il est important de travailler dans le même sens, en partageant les mêmes objectifs, en répartissant et communiquant clairement les rôles de chacun. "Ainsi, la valeur créée devient supérieure à la somme de toutes les contributions apportées par chacun" explique Ronan Hascoët.
Le formateur rappelle cependant que la différence doit être considérée comme une opportunité et non un frein. Pour ce faire, aucun membre de l'équipe ne doit imposer sa vision au reste du groupe. "Il faut partager, faire des compromis, et identifier les bonnes pratiques, par exemple évaluer les points de convergence et de divergence, pour faire progresser l'équipe" ajoute Ronan Hascoët.
Identifier et renforcer les fondamentaux
Les fondamentaux métiers doivent être reconnus et acceptés par l'ensemble du groupe. Selon Ronan Hascoët, il convient de distinguer les compétences techniques, qui nécessitent d'être ravivées et actualisées, des soft skills, et de maîtriser les fondamentaux, qui représentent 80% de la performance. "Il faut accepter l'aléatoire, et avoir la capacité à se projeter, afin de rester agile. Si l'aléa revient fréquemment, c'est qu'il devient un fondamental, donc un élément à maîtriser" conclut le formateur.
Pour aller plus loin:
Management: 4 conseils pour faire grandir ses collaborateurs
Les managers ne suscitent pas assez l'engagement des salariés
NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles