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Système d'information - progiciels intégrés et ERP : comment faire son choix

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Système d'information - progiciels intégrés et ERP : comment faire son choix

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Benchmarker est essentiel

L'avis et le niveau de satisfaction d'autres entreprises utilisatrices sont également cruciaux pour appréhender les critères moins concrets ou plus difficilement vérifiables. En matière d'accompagnement, notamment. Le fait que l'éditeur soit lui-même intégrateur de sa solution ou passe par des partenaires peut ainsi avoir son importance. " En mettant en oeuvre sa solution, l'éditeur essaiera de rester proche du standard, ce qui simplifiera les évolutions. Il sera aussi plus à l'écoute des demandes du client, pour enrichir son offre ", estime Patrick Rahali (CXP). À l'inverse, " un intégrateur tiers apporte son expertise et un ensemble de bonnes pratiques, considère Nicolas Dalbignat (Qualiac) . Il peut aussi être plus pertinent pour les opérations d'interfaçage et de reprise des données ". Dans les deux cas, pour que le déploiement se passe sans accroc, " la méthodologie de projet et la conduite du changement sont à considérer avec minutie ", tranche Jérémy Grégoire (Divalto).

Plus globalement, il faut s'intéresser au profil de l'éditeur : en termes de pérennité, à travers ses données clés (chiffre d'affaires, rentabilité, actionnariat, etc.) et sa stratégie (roadmap, choix technologiques, politique qualité, etc.), et de taille, pour instaurer un rapport de force équilibré. " Il sera plus facile d'échanger avec un éditeur ayant une connaissance du métier et une taille similaire ", assure Jérémy Grégoire.

Sa présence géographique s'avère enfin déterminante, selon le contexte de déploiement de l'ERP : à l'international, multisites ou multisociétés. Avec, in fine, toujours le même conseil : au-delà du discours marketing et de la documentation de l'éditeur, s'appuyer sur les témoignages d'autres clients, si possible hors références de l'éditeur, reste clé.

L'alternative open source

Face aux progiciels appelés "propriétaires", c'est-à-dire ceux dont le code appartient à l'éditeur, les ERP open source (ou libres) constituent une ­alternative à étudier. Aux côtés de Compiere et Odoo ­(anciennement OpenERP), les plus répandus, de nombreuses solutions cohabitent, telles Adempiere, ERP5, Neogia, OFBiz, Openbravo ou encore OpenInfo3W. " Axelor, un outil qui monte, couvre aussi de façon satisfaisante la plupart des besoins fonctionnels ", suggère Patrick Rahali, du cabinet d'expertise CXP. Au-delà d'un coût limité à la dimension service, la qualité du code est le principal avantage de l'open source. La participation d'une communauté assure en effet une grande réactivité et, parallèlement, les sociétés spécialisées veillent à la performance des produits. En revanche, ces solutions apportent moins de garanties en termes de pérennité de l'offre, de visibilité sur la roadmap et de niveaux de ­services en matière de mainte­nance. Un ERP libre nécessite enfin un suivi plus rigoureux et, donc, la présence de spécialistes au sein de l'entreprise.

 
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Thierry Parisot

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