Le cloud, source d'économies : mythe ou réalité?
Témoignage Sage - "Plus de 2 millions par an pour la gestion de nos infrastructures"
"Notre plateforme de Lyon était une charge financière importante et en croissance forte : plus de 2 millions d'euros par an pour la gestion des infrastructures et des coûts associés", explique Vincent Leroux-Lefebvre, acheteur de prestations intellectuelles au sein de la direction des achats de Sage. "Nous avons donc décidé d'outsourcer les services d'hébergement informatiques situé à Lyon, chez Linkbynet. Ces services étaient auparavant gérés par notre Centre de services partagés (CSP)". Ce projet d'outsourcing a été transféré aux achats puis à la DSI.
"La DSI, comme d'autres départements est souvent appâtée par le discours du commercial sur les économies potentielles du passage au cloud. Donc l'idée est d'intégrer les achats en binôme avec le fournisseur afin d'en tirer le meilleur parti". Le groupe informatique a mis en place une stratégie cloud depuis près d'un an et demi. Soit une stratégie de fournisseurs de serveurs et de logiciels sous traités. Pour ce faire, Sage a revendu son infrastructure matériel et a convenu de la reprise de ses locaux à Lyon avec son prestataire, Linkbynet. "Ils sont devenus en quelque sorte des téléconseillers. Et désormais, Sage, par le biais de son prestataire, a des équipes dans le monde entier, notamment à l'Ile Maurice et au Canada, pour couvrir tous les fuseaux horaires et assurer un service client 24H/24", résume l'acheteur de Sage.
Le groupe a réalisé son projet de migration vers le cloud en silos. Et a migré l'Infrastructure as a Service (Iaas) et Platform as a Service (PaaS) pour fournir le Software as a Service (SaaS) à ses clients. Et les économies dans tout ça ? "Pendant les 18 premiers mois, la migration vers le cloud n'est pas toujours rentable. C'est même plus cher en intégrant les coûts de Build. Il faut bien attendre 2 à 3 ans pour voir les vrais gains économiques d'un tel projet", confie l'acheteur de Sage. A terme, c'est intéressant économiquement, car Sage se concentre désormais sur un catalogue de services et non plus sur l'achat d'infrastructures. En résumé, le groupe informatique n'a plus d'investissements en fonds propres et ne doit plus gérer les parcs informatiques associés. "En optimisant, on arrive à environ 30% de charges de serveurs en moins. C'est un investissement pour une masse d'achats plus global car nous fonctionnons au coût de service", conclut Vincent Leroux-Lefebvre de Sage.
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