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Publié par Marie-Amélie Fenoll le | Mis à jour le
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Responsabilité et prise de risques

Si le sourcing est à mettre au profit des plateformes, la question de la responsabilité joue en faveur des cabinets de conseil dits classiques. "Les cabinets peuvent s'offrir une prise de risques plus grande sur les livrables", estime Isabelle Carradine de PwC. Un avis partagé par Patrice Tiolet de l'Adra, "Si on enlève la responsabilité, le prix est moins cher. Ce qui est le cas des plateformes. Les acheteurs doivent donc se poser la question du besoin et de leurs critères de choix." Au final, les services achats font donc en général appel à des plateformes pour des profils spécifiques, rares et pointus et de manière occasionnelle.

Pour Isabelle Carradine de PwC, faire appel à un cabinet de conseils c'est "une recherche de sens, le lien social, l'aspect collaboratif ou l'assurance d'une formation continue des consultants". Mais également "la garantie pour les entreprises d'une continuité dans la relation de services ". Côté plateforme, pour le dirigeant de Comatch France, "il faut oublier les clichés sur les freelances. Un indépendant n'a que son nom pour faire valoir son travail. Par conséquent, il a tendance à surpasser les attentes des clients".

Pour Benoit Heitz, Partner groupe onepoint. "La valorisation des compétences des consultants est un point de vigilance pour les cabinets car la fuite des talents vers les plateformes tient souvent à ce manque de valorisation des compétences".

Vers de la co-traitance

Au final, "Les plateformes sont un atout pour permettre aux cabinets de conseil de se réinventer et de repenser leur modèle" estime Benoit Heitz, Partner groupe onepoint. Ainsi, selon le baromètre de Syntec, les attentes des consultants et des acheteurs ont évoluées. Aujourd'hui, 34% des acheteurs perçoivent le conseil comme un apport de bonnes pratiques, de compétences et de savoir-faire aussi bien que comme une capacité de transformation et d'innovation.

"Dans ce contexte, on peut imaginer aller vers de la co-traitance ou du co-investissement avec les cabinets de conseil sur des sujets porteurs comme la blockchain ou les ERP", explique Benoit Heitz, Partner groupe onepoint. C'est d'ailleurs ce que réalise le groupe Thalès avec des cabinets de conseil. "Notre département conseil Thalès Consulting n'a pas vocation à augmenter ses effectifs mais le groupe doit évoluer en terme d'expertise. Nous misons donc sur la co-traitance avec des cabinets de conseil pour enrichir nos compétences, partager les connaissances du groupe .... ", conclut Gilles Charlut, Category Manager Consulting & Training Thales.




 
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Marie-Amélie Fenoll

Marie-Amélie Fenoll

Journaliste

Journaliste depuis près de 6 ans, j’ai rejoint l’univers des achats et de la presse professionnelle en 2010. Un nouveau monde s’est ouvert à [...]...

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