Connaitre les fournisseurs indirects pour mieux servir la stratégie d’entreprise
Conformité réglementaire, efficience business et considérations RSE poussent les entreprises à affiner la connaissance de leurs fournisseurs. Mais en se limitant souvent à ceux de rang 1, les référencés. En élargissant le champ de connaissance à ceux de rang 2, l’entreprise a beaucoup à gagner, si la data est fraiche et structurée. Explications.
Depuis plusieurs années, les exigences réglementaires, qu’elles relèvent de la RSE ou du devoir de vigilance, imposent aux grandes entreprises de bien connaitre leurs prestataires. Mais pour détecter d’éventuelles problématiques de travail dissimulé ou de dépendance économique et les corriger « il faut aussi s’intéresser aux prestataires indirects », indique Grégori Jambert, Président de Beteam, expert de l'intermédiation au service des acteurs de la prestation intellectuelle. La connaissance des fournisseurs de rang 2 voire 3 permet aussi à une entreprise d’étendre son champ de solutions, et de repérer de nouveaux prestataires innovants et performants. Particulièrement dans l’IT, le conseil ou le management de transition où la compétence se trouve de plus en plus au sein de petites entreprises et des indépendants ». Connaitre un fournisseur de rang 2 c’est « savoir qu’il existe, cerner sa compétence, son expertise, sa taille, son historique mais aussi sa capacité à délivrer, liste Grégori Jambert. Bien souvent les donneurs d’ordre manquent d’éléments de preuve pour établir cela puisqu’il y un intermédiaire, le prestataire de rang 1. Cela crée de l’opacité ».
Atteindre cette connaissance et en tirer parti
La nécessité de mieux connaitre son vivier de fournisseurs de rang 2 est de plus en plus prégnante « Mais dans les faits, cette connaissance est très limitée, car elle nécessite une transparence totale et des outils pour exploiter la data ». Pourtant, dans un contexte inflationniste, l’intérêt économique de mieux cerner la partie immergée de l’iceberg devrait percer car « l’entreprise référencée en rang 1 va prendre une marge souvent conséquente sur la prestation ou le service fourni par le rang 2. Le client final paie alors très cher. Ou le sous-traitant se sous vend et est donc volatile ».
L’objectif doit donc être de rationaliser son panel fournisseurs pour maitriser et structurer les flux, y insérer de la rigueur et de l’analyse, « sans se couper des pépites, ces petites structures ou free lances porteurs d’innovations et alignées avec la stratégie de l’entreprise » conseille Grégori Jambert. Les plateformes classiques de mise en relation ne répondent pas à ces besoins. Le recours à un guichet unique tel que Beteam oui : nous exploitons de la data structurée et temps réel pour créer de la valeur utile à la stratégie d’entreprise. Nous pouvons ainsi identifier les pépites. Faire remonter et tester les candidats pertinents pour un référencement. Ou encore aider les grands comptes à mieux gérer les risques de leur panel, à mieux piloter leur dépenses ». Beteam, « cockpit complet sur la gestion des fournisseurs non référencés, comme le résume Grégori Jambert, dispose d’une data sans cesse perfectible car plus notre client et ses fournisseurs nous nourrissent de données, plus nous pouvons proposer des analyses segmentées susceptibles de guider les décisions stratégiques ».
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