Bonne pratique n°5 : rester hyperconnecté
L'innovation passe également par l'hyperconnection avec ses fournisseurs et une présence presque quotidienne auprès d'eux, physiquement ou virtuellement. L'acheteur doit utiliser tous les outils à sa disposition : portails collaboratifs fournisseurs, géolocalisation, applications mobiles, etc...
Bonne pratique n°6 : s'appuyer sur une méthodologie projet à travers un outil
Lorsque l'acheteur détient l'idée ou encore que son fournisseur la lui souffle, la méthodologie de gestion de projet entre alors en jeu.
L'acheteur doit prendre la casquette du chef d'orchestre et s'appuyer sur des outils performants d'e-achats. Il doit pouvoir y créer un classeur (projet global d'innovation) dans lequel il alimente des dossiers d'achats avec des consultations de fournisseurs présélectionnés de manière restreinte. Le classeur peut contenir plusieurs dossiers ou projets d'achats, composés d'une équipe, un objectif, un planning, un budget, etc... Lorsque le projet de co-création du produit aboutit, il faut ensuite mesurer l'impact de l'innovation (avec tel ou tel fournisseur) sur le chiffre d'affaires de l'entreprise.
Bonne pratique n°7 : établir un (ou des) indicateur(s) de performance
Cet indicateur mesure la contribution à la création de nouveaux produits avec tel ou tel fournisseur. Ainsi toute collaboration avec un fournisseur débouchant sur une différentiation de gamme et/ou des brevets (garantissant un avantage concurrentiel) peut être ainsi prise en compte dans l'évaluation d'un acheteur et de ses innovations.
Les indicateurs généralement utilisés dans ce cadre calculent : le nombre de partenariat d'innovation conclus, le pourcentage d'innovation émanant des fournisseurs, le chiffre d'affaires consolidé entreprise et fournisseurs consacré à l'innovation et la R&D.
Enfin, toutes ces bonnes pratiques verront sans doute le jour dans des applications informatiques, prenant en compte les préoccupations des acheteurs centrées sur l'innovation.
Indicateur sur l'impact de l'innovation (© Fotolia):
Par Myriam Hétier, en charge de la stratégie produits chez Qualiac
Myriam Hétier a débuté sa carrière en tant qu'ingénieur d'affaires chez des éditeurs de progiciels financiers et ERP. Passionnée par ce secteur, elle s'est spécialise en obtenant un Master en Achat Marketing et exerce cette mission dans un grand groupe de distribution spécialisée. Elle a ensuite décidé de s'orienter dans la stratégie marketing des éditeurs en créant une des premières plateformes de e-sourcing pour un éditeur international, et a intégré ainsi le service de stratégie produits de Qualiac en 2014. Elle y a défini la trajectoire de l'ERP avec un focus particulier pour un nouvel applicatif e-achats.
NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles