"La réduction des coûts n'est pas antinomique avec une politique d'achats responsables" (ObsAR)
On notera, au contraire, l'absence de progression de l'estimation du coût global (à 69 %), Ainsi, la méthodologie d'estimation du coût global sera reprise dans l'ISO 20400 et fera l'objet de groupes de travail sectoriels de l'ObsAR pour l'affiner par secteur d'activité (propreté, transports et logistique, communication, énergie, logement social, industries extractives...) avec les branches professionnelles concernées. On soulignera aussi que l'un des éléments du coût global, le calcul de la fin de vie ou du recyclage, reste très en deçà (à 43 %). "Il y a là un véritable travail pour promouvoir l'économie circulaire !", explique Gérard Bruneau de l'ObsAR.
Selon l'ObsAR, "la politique d'achats responsables est désormais plus orientée " analyse des risques et des opportunités de création de valeur ". Elle répond moins à la recherche d'image et de respect des contraintes environnementales et sociales, déjà intégrées pour l'essentiel. Les achats responsables sont devenus partie intégrante du business" .
Le manque d'indicateurs, premier frein
Si les contraintes budgétaires étaient le premier frein évoqué par les achats en 2015, en 2016, le manque d'indicateurs et de référentiels clairs est le premier point de blocage (à 45%). C'est pourquoi, l'ObsAR travaille de concert avec l'AFNOR sur la future norme internationale " sustainable procurement " (la future ISO 20400).
Le baromètre 2016 de l'ObsAR suggère enfin un plus grand respect des fournisseurs (+ 5 points, à 85 %) en même temps qu'un meilleur contrôle du caractère "responsable" de ceux-ci (+ 6 points, à 58 %) et une très légère amélioration des délais de paiement.
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