"Le prix de revient international" du produit, clé d'une supply chain responsable
Le mode de transport semble le plus simple à traiter pour une supply chain responsable. Est-ce vrai?
A. Le Rolland : Oui. Le mode de transport est finalement le maillon le plus simple à traiter d'une supply chain responsable. Il s'agit de limiter le fret aérien, consolider les produits en fret maritime a maxima, et quand c'est possible utiliser des solutions de transport alternatives (routier électrique, ferroviaire, barge). Cela passe aussi par sélectionner des compagnies maritimes et aériennes engagées sur l'environnement, mettant à disposition des calculateurs d'empreinte carbone, ayant signé les conventions internationales, ou tout simplement investissant dans des flottes d'avion et de navires plus ecofriendly.
Les appels d'offre des donneurs d'ordre, particulièrement dans les secteurs du luxe et des biens de consommation intègrent de plus en plus souvent les critères RSE, allant parfois jusqu'à en faire un pré requis avant l'étape d'offre tarifaire. Il faut dire que les consommateurs sont de plus en plus curieux et sensibles aux engagements et à la réputation des marques à qui elles font confiance. Ce n'est pas un hasard si la prévention de la corruption internationale s'est ajoutée dans les politiques RSE des PME et multinationales. Les supply chain sont dans le collimateur des autorités judiciaires européennes, américaines, et anglaises.
*Depuis dix ans, ACTE International accompagne le secteur du luxe, de la mode & habillement premiers investis dans le sujet de la supply chain responsable, suivi de près par les filières industrielles (automobile, aéronautique...) et de service (transitaires, prestataires de service en transport international...).
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