Fleet management - Réduire sensiblement ses primes d'assurance
Adpater les contrats aux besoins
"Depuis une quinzaine d'années, les entreprises ne sont plus sur-assurées et ciblent de mieux en mieux leurs contrats d'assurance, en adéquation avec leurs besoins", souligne Bernard Roland. Mais paradoxalement, Lionel Ray, fondateur du cabinet LR Conseil, affirme : "la plupart d'entre elles ne négocient pas, ou peu, leurs contrats, alors que les cotisations augmentent régulièrement. Il n'est pas nécessaire d'opter pour une assurance tous risques pour être bien assuré". Les sinistres les moins courants, et ceux dont le coût d'assurance se révèle trop élevé par rapport à leur fréquence, ne nécessitent pas de souscrire une garantie spécifique. L'entreprise peut être gagnante en prenant elle-même à sa charge certains dommages. Par exemple, le recours à des systèmes de géolocalisation peut constituer un moyen de réduire un contrat d'assurance contre le vol, car les véhicules ainsi équipés sont plus facilement retrouvés après leur disparition.
L'auto-assurance, un outil d'optimisation fiscale
Pour une flotte de taille moyenne, jusqu'à 150 véhicules, les marges de manoeuvre restent relativement restreintes en termes d'optimisation fiscale. Mais au-delà, "il peut devenir judicieux de faire l'impasse sur certaines garanties et de s'auto-assurer afin de récupérer la TVA sur les frais engagés", préconise Bernard Roland. Car, en assumant elle-même les réparations de certains dommages, comme le bris de glace, l'entreprise peut défiscaliser ces charges, ce qui n'est pas possible avec les primes d'assurance. Mais attention, cette auto-assurance doit être mesurée et suivie, soit en interne, soit en en confiant le contrôle à des consultants spécialisés. Dans certains cas, il peut également être judicieux d'opter pour une facturation détaillée de l'assurance et de récupérer la TVA sur certaines prestations comme l'assistance.
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