Le ministère de la Justice passe en mode économie
"Un budget mouvant"
Loin d'être anecdotiques, les mesures évoquées plus haut se veulent la concrétisation d'un " discours récurant sur l'existence et le caractère durable de la contrainte budgétaire ", assure notre source au ministère. Un message qui dépasse les frontières de la place Vendôme pour imprégner les salles de cours des établissements de formation des futurs fonctionnaires . L'école nationale de la magistrature (ENM) comme l'école nationale des greffiers (ENG) proposent ainsi toutes deux de nouveaux modules axés sur la gestion des les frais de justice et l'achat public. Autre levier essentiel à la réussite de la démarche engagée - et sa pérennité : la communication. " Nous essayons d'expliquer aux magistratures qu'elles sont directement intéressées à leurs propres économies. Il ne s'agit pas de langue de bois mais d'une réalité : il nous faut éviter les gaspillages pour pouvoir nous auto-financer à hauteur de nos besoins qui, chaque année, sont grandissants", insiste-t-on dans les couloirs de la justice. Avant de faire l'éloge d'une gestion budgétaire agile, où la flexibilité est le maitre mot : "Nos 450 millions d'euros de budget ont quelque chose de mouvant. Certains sous-ensembles diminuent tandis que d'autres au contraires grandissent. Il s'agit d'être dynamique".
Voir aussi sur le même thème : http://www.decision-achats.fr/Thematique/marches-1036/fleet-management-10134/Breves/etat-souhaite-reduire-son-parc-automobile-ici-2017-251230.htm
NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles