L'État a contribué au financement de 315 projets de vidéosurveillance en 2007
La hausse spectaculaire des équipements s'inscrit dans la volonté de la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, de tripler le nombre de caméras d'ici 2009.
Je m'abonneEn 2007, l'État a contribué au financement de 315 projets de vidéo-surveillance, pour un montant total de subvention de 13,4 millions d'euros, a annoncé la ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Michèle Alliot-Marie. La ministre s'exprimait au cours de l'assemblée de la Commission nationale de la vidéosurveillance, qui regroupe notamment les préfets. MAM a par ailleurs indiqué que «10 000 caméras ont été soumises aux autorisations des préfets en 2007, contre 4 000 en 2006. Les raccordements entre les centres de supervision et les services de police et de gendarmerie se sont multipliés : 50 centres étaient raccordés en octobre 2007». Aujourd'hui, ce chiffre s'élève à 80, et 143 autres raccordements sont prévus en 2008.
Cette hausse spectaculaire des équipements s'inscrit dans le plan de la ministre, qui souhaite tripler le nombre de caméras de vidéo-surveillance sur la voie publique, pour le porter à 60 000 d'ici 2009. Un objectif réaffirmé. « Avec le plan de vidéoprotection que je mets en œuvre, je veux promouvoir un modèle français de la protection des citoyens, soucieux de conjuguer libertés individuelles et sécurité collective », a indiqué la ministre. Devant l'inquiétude des collectivités locales face au coût engendrés par ces équipements, la ministre avait indiqué que l'Etat prendrait à sa charge une partie des dépenses, notamment celles liées au transfert des images vers les commissariats de police ou les gendarmeries.