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Rouler propre pour payer moins

Taxe sur les véhicules de société, bonus-malus, la fiscalité «verte» impacte les entreprises. Aussi sont-elles décidées à employer les grands moyens pour optimiser leurs coûts. Leur credo? Miser sur des modèles moins puissants, qui dégagent peu de dioxyde de carbone.

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@ FOTOLIA/ ANDRZEJ/LD

Réduire de presque 20 g par kilomètre le taux moyen d'émission de CO2 des véhicules de sa flotte automobile: c'est le challenge qu'a relevé l'an dernier la société Bard France, spécialisée dans le matériel médical. «Il y a deux ans, notre parc multimarque, composé de 50 voitures, émettait un taux de 158 g de CO2/km et par voiture. Aujourd'hui, il en génère à peine plus de 140 g», précise Laurent Louesdon, responsable des services généraux au sein du groupe. Des résultats dont peuvent s'enorgueillir bien d'autres entreprises françaises. La raison? «Depuis la loi de finances de 2006 qui a instauré un nouveau mode de calcul de la taxe des véhicules de société (TVS), basé sur le taux d'émission de CO2, les constructeurs ont fourni de gros efforts pour concevoir des modèles plus écologiques, avec des moteurs moins puissants et donc moins polluants», rappelle Bernard Roland, fondateur du cabinet de conseil éponyme. En effet, selon l'Ademe, les émissions moyennes des véhicules sur le marché automobile en France ont baissé de 6,1%, pas sant de 149 g de CO2/km en 2007 à 140 g de CO2/km en 2008. Cette fiscalité verte ne se résume d'ailleurs pas qu'à la TVS. Depuis le 1er janvier 2008, elle a été renforcée par le système de bonus malus écologique mis en place à la suite du Grenelle de l'environnement. Un bonus situé entre 200 et 1 000 euros est prévu pour toute entreprise achetant un véhicule neuf émettant moins de 130 g de CO2/km. A contrario, un malus de 200 à 2 600 euros doit être payé pour chaque modèle émettant plus de 160 g de CO2/km.

Autant de mesures qui incitent les entreprises à revoir leur «car policy» en misant sur des véhicules moins puissants et donc moins taxés. «L'année dernière, nous avons loué à notre prestataire [Arval, NDLR] une dizaine de nouveaux modèles

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Charly MASLIAH

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